Chapitre VIII

58 7 5
                                    

J'ouvris les yeux...
Où suis-je?
Je pris le temps d'observer ce qui se trouvait autour de moi.
J'étais allongée sur une grande couverture blanche, dans un grotte assez haute mais très petite. J'avais des bandages sur mes jambes pour seulement dé fragiliser les dernières séquelles de mes blessures d'hier.

Un plat tout spécial était disposé dans un creux sur un côté de mur de la mini caverne. Une sorte de pouding blanc. Je trempai un doigt et y goûta. Goût inhabituel mais délicieux! En 30 secondes j'avais vidé le bol et englouti se qui se trouvait dedans. Il faut croire que je mourrais de faim!

Je n'avais pas mangé ma pomme lors de ma promenade: je l'avais offert à une jolie biche et son petit. Donc la dernière chose que j'avais mangé était mon dîner vers 11:00.

Je laissa retomber ma tête sur le sol. Il était rocailleux. Ce n'était pas super confortable mais je comprenais totalement que dans les circonstances que j'étais, il était impossible que je sois couchée dans un grand lit douillet.

J'étais seule.

Les flocons avaient saissé de virevolter dans les airs. Et l'été n'était pas du tout parti.

J'entendis quelques claquements de sabots s'approcher de l'endroit où je me trouvais.

Je relevai le haut de mon corps pour m'accoter sur mes coudes.

Mon cheval blanc venait de faire apparition dans la grotte. Il était encore plus beau que la veille. Il avait sur lui des rênes, une selle et des étriers, ce qu'il n'avait pas hier. Je m'approchai de lui. Lui flatta le museau. Il se baissa et s'accroupit comme lorsque nous étions dans la grande salle noire.

Je commençai à lui tresser la crinière. Jamais je n'avais fait cela mais ça me semblait si facile et apprit depuis des années. Une fois terminé, il se releva tranquillement et reparti en me "disant":
"Je reviens, ma belle."
Seulement par un grand souffle je l'avais compris. C'était magique, encore et encore, jamais je ne sasserai de le dire.

Je l'attendit comme il me l'avait si bien demandé.

Il revint assez rapidement. Sur son dos, était posé une robe, une paires de chaussures et un chapeau blanc. Il les laissa glisser sur la couverture de même couleur. Et je lui soufflai quelque chose: "Pour moi?!"

Il repoussa plus proche de moi encore le tas de choses blanches avec sa tête. Il partit en me disant: "Oui, pour toi. Regarde tes vêtements...ils sont tout sal et humide. Je te laisse te changer."
Ayant aucune idée d'où venait ses vêtements, je les enfilai. Ils m'allaient comme un gant. Les souliers étaient à ma pointure et la robe aussi. Avec le chapeau de cow-girl, je ressemblais à une vrai cavalière...même si une longue robe de dentelle n'est pas ce qui est de plus adéquat! Peut être que je ressemblais plus à la fille dans un des film de Barbie

Mon compagnon revint comme s'il savait que j'avais terminée.

Et nous sommes partis pour une très très longue balade entre amis!

***
Ce chapitre était mieux. Assez long et mieux décrit. C'est ce que j'en pense. Noter et commentez!
Bisous
GabrielleC2004

Cheval BlancOù les histoires vivent. Découvrez maintenant