Partie 1

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Je suis dans ma chambre. Je prépare mes affaires car nous sommes le jour de ma rentrée en seconde. Une lettre et un paquet sont posés à côté de de mon nouvel uniforme. Intriguée, je décide d'ouvrir la lettre tout en essayant de deviner de qui elle provient :

« Chère Anna, 

j'espère que tu réussiras autant que tu as réussi au collège. Je ne pourrais plus être ton coach mais cela ne t'empêche pas de venir me voir si tu t'ennuies. Si tu veux me raconter tes ennuis, tu peux venir, je serais libre à n'importe quelle heure. Un dernier mot, je voulais te dire en te donnant le cadeau ci-joint que tu es probablement l'élève la plus déterminée qu'il soit. Continue dans ta lancée. 

Hannes, ton coach »

En même temps que je me remémore son visage et son physique, j'ouvre tant bien que mal le paquet. Hannes, c'est mon prof de combat depuis ma quatrième. Il a des cheveux bruns coupés en brosse et rasés d'un côté, ses yeux en partant de l'intérieur d'un bleu profond pour ensuite devenir bleu pâle. Ses yeux sont tout simplement superbes. Il est assez grand. Il  fait, en sachant que je mesure 1m75, une tête de plus que moi. Il est assez musclé et, sa petite particularité est qu'il possède une cicatrice de la largeur d'une main environs sur son épaule droite. C'est un très bon professeur de combats. De plus je viens souvent m'entraîner avec lui pendant mes heures libres quand il est disponible. Durant ces cours particuliers, il m'apprend à me concentrer, à faire croire à mon adversaire que je vais faire telle ou telle attaque alors que je vais faire le contraire de ce que mon adversaire pense. Alors ...le cadeau. Une fois ouvert, je constate qu'il s'agit du pendentif qu'Hannes porte tout les jours. C'est une croix, composée de quatre autres petites croix autour. Il me semble que c'est le symbole de la terre sainte. Il dit que ce pendentif n'a pas de lien pour lui avec la religion mais une valeur spirituelle. Je me l'attache autour du cou puis soudainement quelqu'un frappe à ma porte. Elle entre dans ma chambre. C'est une femme, habillée d'un tailleur beige. Elle ne fait pas partie de l'enceinte du collège - lycée, elle n'a pas le signe militaire sur sa tenue. 

-Qui êtes-vous vous ? je lui demande, vous ne venez pas d'ici. La femme surprise pour je ne sais quelle raison me répond :

-Anna tu ne te souviens pas de moi ?

-Non pourquoi ? Je devrais ? je continue

-Je suis ta mère Anna me lance-t-elle sur un ton inquiet. À ce moment, quelque chose à l'intérieur de moi s'est effondré. Je ne me souviens même plus de ma mère ! Je n'aurai jamais cru que cela pouvait être possible ! Des larmes coulent de mes yeux. 

-Je vais te laisser me dit-elle en posant sa main sur mon bras tremblotant.  Puis elle repart sans rien me dire. Je devrais être triste de cela mais m'arrange au contraire car si elle m'aurait dit adieu j'aurais pleurer plus longtemps. 

  Une fois m'être calmée et  changée, je me souviens que je dois aller faire la connaissance de mon nouveau professeur de combats dans environs dix minutes. Alors je me lève sur le champ et pars à  la rencontre de mon nouvel enseignant. La sonnerie a retentit quand je me trouve sur le chemin qui mène à l'unité sport et combat. Il est quinze heures et j'ai rendez-vous à quinze heures cinq. Je croise des lycéens (je suis dans le bâtiment réservé au lycée c'est donc normal, mais ceux-ci me dévisagent). J'évite donc de les regarder de manière hautaine. Un élève me suis mais de façon plutôt indiscrète. J'arrive enfin au lieu de rencontre. Je me retourne pour faire face à mon suiveur. Il a dans les environs des seize ans et fait à peu près ma taille. Ses yeux ainsi que ses cheveux sont bruns. 

-Qu'est-ce que tu veux ?  je lui demande, peut-être d'un ton un peu trop énervé.

-Woah calme, dit-il étonné, je voulais te parler du règlement qui règne dans ce lycée Anna. Comment connaît-il mon nom m'interrogeais-je. Mais je lui dit de continuer.

-Si tu veux survivre dans ce milieu inhospitalier tu dois te fondre dans la masse et te battre de n'importe quelle façon contre tes ennemis.

Tandis qu'il termine sa phrase, un homme (ou un garçon) nous rejoint. Il dit à mon locuteur :

-Locas, si tu veux séduire cette jeune fille, tu le feras lorsqu'elle sera sortie. De plus, je pense que tu auras du mal à le faire, elle semble inintéressée par toi. Après avoir entendue cette personne qui est, je pense mon nouveau prof, le visage du garçon dénommé Locas se crispa et il rougit de colère. 

-Si tu veux bien me suivre me dit le prof en faisant un geste de galanterie. Je m'enfonce dans la salle immense qu'est la section sport et combat. 

-Anna c'est ça ? Me demande-t-il. J'aquièsce d'un signe de tête. 

-Bien, commence-t-il, je m'appelle Doye Orlow. Je pense que nous allons commencer par un combat face à face avec des bâtons puis ensuite nous allons évaluer tes capacités de tir. Cela te convient ? Me demande-t-il en me regardant. Il est plus grand que moi et possède des cheveux bruns coupés normalement comme la mode des garçons du moment, la même coupe de cheveux que le chanteur du groupe Bastille mais en plus court. Il porte un débardeur blanc qui nous laisse voir ses bras musclés. Il est tatoué aux poignets et aux chevilles mais je n'arrive pas à voir ses tatouages plus distinctement. Et enfin il a des yeux bruns - verts.

-Heh ho ? Tu me réponds ? Je me suis égarée sur sa description. 

-Heu...oui oui ça me convient. Je réponds précipitemment de peur qu'il me suspecte de quelque chose. Il me regarde et me sourit d'une façon ... moqueuse ou séductrice ?? Mon nouveau costume est fait de façon à pouvoir faire un combat sans avoir peur de le déchirer en faisant un mouvement trop rapide, même si je préfère avoir une tenue de sport. Doye ouvre la marche et se dirige vers une toute petite estrade (en hauteur), elle est très grande environs 9 mètres carrés et est recouverte de tapis légèrement rembourrés. La salle en elle même est gigantesque. J'exagère peut-être mais elle doit faire la superficie d'un grand terrain de foot avec en plus les salles closes comme la salle de tir, les vestiaires ou encore les bureaux. Mon nouveau professeur me tend un bâton que je prends. Il se munit d'un lui aussi et nous commençons par nous mettre en garde. 

-C'est parti ! lance-t-il.

Il ne me fait aucune attaque et je remarque qu'il tient mal son bâton, il le fait peut-être exprès. Alors je le désarme en tapant rapidement par le bas avec mon bâton. L'arme de mon adversaire s'envole. Mon cher professeur le perd de vue un instant puis le bâton retombe à quelques centimètres de son pied et Doye sursaute. À mon tour de sourire ! Je pense à autre chose quand Doye tente de me frapper violement avec le bâton. Je m'en aperçois au dernier moment et mets juste à temps mon bâton transversalement pour me protéger. Mais son coup est tellement fort que pour amortir le choque je me retrouve à genoux sur le sol. Je souffle de joie et donne un coup de talon dans le tibia de mon adversaire. Celui-ci tombe et j'en profite pour me relever. Mais alors que j'allais donner une impulsion, Doye m'attrape et me tire par le pied. Je fait donc un très beau face plan. Mon nouvel entraineur se trouve au dessus de moi. Il me cogne au front, je ne sais pour quelle raison. Ma vision se dégrade, des taches lumineuses envahissent ma vue. Vais-je m'évanouir ? Alors que je me sens de plus en plus faible Doye se lève et se met à me porter !! Pourquoi ? Je n'en sais rien. Il me dit avant que je m'endors que j'ai bien travailler et qu'il est temps que l'on discute dans ma chambre. Mon cerveau, trop fatigué pour comprendre me laisse m'endormir dans les bras d'un inconnu, ce qui m'est d'habitude impossible.

AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant