My problem, I'm special...

Chapitre 39

# L.A.

Il est 15h30 quand je sors de l'aéroport avec ma valise et Loki à mes pieds. Il fait très chaud et même avec mon simple débardeur blanc et mon short, je sens les rayons du soleil brûlant sur ma peau. Plusieurs taxis attendaientt devant, mais je n'avais aucune envie de monter dans l'un de ses engins. Je préférais franchement marcher pour me dégourdir les jambes. D'après la demi heure en voiture qui me fallait pour aller chez moi, j'en déduisais que 1 heures suffirait à pied.

J'étais vraiment un cas désespérer en math, j'avais complètement foirer le calcul de la distances jusqu'à chez moi, car cela faisait 2 putain d'heure que je marchais et je n'avais pas fait la moitié du chemin. À mon avis, je vais pas arrivée de si tôt à la maison...

Exténué par cette chaleur étouffante, je me suis assi sur ma valise et caresses tendrement Loki qui me lèche en retour le bout des doigts.

J'aurais finalement besoin d'un véhicule pour rentrer, donc l'auto-stop s'impose de lui-même.

***

PDV Nico

*Conversation Tél

Moi: Je sais Cameron ! Mais on va pas pouvoir faire ça chez moi ce soir, ok?

Cameron: Alors tu veux qu'on fasse quoi ?

Moi: Chez toi, tu as une plage privée quoi de mieux pour une fête.

Cameron: Mais c'est trop tard maintenant !

Moi: Mais non débrouille toi imbécile!

Cameron:Mais...

Nico: C'est qui toi veut à tout pris que la fête ai lieu alors bouge ton cul ou il y aura rien pas du tout ! En plus tu nous rabats à chaque fois que tu es le meilleur des fêtard... Alors débrouille toi sans moi vieux!

Je lui raccroche au nez volontairement pour qui me laisse tranquille. Déjà que conduire, l'attention doit être porter uniquement sur la route mais avec un portable a l'oreille c'est un véritable challenge pour faire les deux.

Non sérieux, il croit quoi Cameron, que j'étais sa marraine la fée et qu'il fallait que je claque des doigts pour que la fête aille lieux? Il pouvait se mettre le doigt dans l'oeil. Chez moi c'est impossible. S'il voulait vraiment qu'elle aille lieux fallait qu'il compte sur lui même.

Je me concentre cette fois totalement sur la route, me laissant grisé par le vitesse de ma Mustang qui file sur la route déserte. Normalement dans 2 heures, la fête devrait avoir lieux, mais vu les imprévus de dernière minutes, elle risquait d'être reporter à plus tard.

La soleil commençait déjà sa lente déclinaison vers le crépuscule, mais la chaleur même à l'ombre se faisait encore bien suffocante. J'accélère encore un peu plus, juste au moment ou une silhouette féminine se dessine dans l'horizon, au bord de la route le pouce en l'air. J'en déduis que c'est une auto-stoppeuse, je freine doucement pour m'arrêter à côté. Elle est de dos, posé contre une grosse valise, un jeune berge allemand couché à côté d'elle, elle a des cheveux coupés court jusqu'aux épaules avec des reflets grenats.

Je fais ronronner le moteur pour qu'elle s'aperçoive de ma présence, j'ouvre ma vitre et retire mes lunettes de soleils. Elle se retourne et me regarde avec des grands yeux verts émeraudes! J'ouvre grand la bouche surprit par la personne qui me fait face, aucun son ne veut sortir et un flot d'émotion me submerge. Elle sourit a ma vue, je sors de la voiture à une vitesse fulgurante et la prend dans mes bras la soulevant du sol.

Moi: Lola...

Elle enfuit son visage dans mon cou.

Je suis tellement heureux de la revoir, elle m'a tellement manqué.