Chapitre 4

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Haine.


-Cette conne elle a crut qu'un pote à moi était amoureux d'ellecommença Yann.

J'ai cette impression que quelque chose va exploser. Que ma rage monte et que bientôt je ne vais plus le supporter. C'est pas possible. Yann ne peut pas être en train de faire ça ? Non je rêve. Tout dérape si vite autour de moi, j'avais l'impression de contrôler le jeu. Mais à présent il n'en est rien, rien du tout. Que j'ai été sotte de croire que pourrait garder l'avantage dans cette partie, et voilà que je me retrouve à devoirs supporter les paroles venimeuses de Yann. 

Audrey se moque clairement de moi en rigolant le bec ouvert. Maintenant je la vois plus comme un piaf avec un crâne vide et une bouche tellement maquillée qu'elle fait office de bec. Adrien sourit un peu moqueur. Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle.

C'est si drôle de voir la souffrance des autres ? C'est si drôle de se moquer de la douleur que l'on ne connaîtra jamais. Si drôle de se foutre de quelqu'un pour être odieux. Si drôle de faire du mal, oui. 

La fourberie humaine, aime-t-on dire. De la connerie à mon sens.

Mais oui voilà le problème avec les gens, ils aiment rire. Mais pas rire n'importe comment non. Messieurs ont besoin de la supériorité, telle des bête de jungles, le plus fort triomphera. Donc si l'on peut se moquer des autres, les écraser, se remonter un peu plus tels des animaux primaires, allons y. C'est tellement plus facile.

Tellement plus drôle.

-Putain ta gueuleje me lève. Je ne sais pas trop ce que je vais faire. Je bouillonne folle de rage. Mais je suis incapable de ne pas me sentir ridicule à menacer Yann. La brebis qui gueule sur le loup. Et bien sûr, toujours le même piaf pour rigoler en fond.

-Le plus drôle c'est que il avait une copine en même temps.

J'attrape un sac à dos noir et le balance en direction du canapé là ou est toujours allongé ce porc de Yann.

Je lui lance en plein visage et ma rage ma sûrement donné une force car il est à présent un peu en sang. Son nez saigne et ses joues sont égratignée. Je me sens mieux, Yann me fixe comme si il allait me tuer, mais je vais tellement mieux, que ce connard pisse le sang grâce à moi.

Je me contient et garde la dignité que je peux. Je décide de m'assoir sur la chaise, comme si de rien était, et je contrôle ma respiration pour ne pas exploser de rage.

En regardant Yann, je me promet, d'être celle qui découvrira son secret, et de le détruire. Même si je trouve un autre secret, ce sera le sien que je délivrerai. Adrien se racle la gorge un peu mal à l'aise. Je tourne la tête vers lui, le regardant mal, je sais que Yann continu de me fixer.

-On devrait parler d'autre chose... commence Adrien.

-Sans blagueje réplique pleine d'ironie, mon regard le plus mauvais qu'il soit.

Je suis une personne relativement calme et gentil mais là il faut arrêter, on se fout de ma gueule, je vais me foutre de la leur.

-Vous pensez que ces messages viennent de quidemande Audrey.

Secret (terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant