Chapitre 2 « Défense... »

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La pause arrive, je vais poser des cahiers, dans mon casier, et là, c'est encore une surprise pour moi... c'est fou comme ils m'adorent ici -'

Mon casier plein de tag, de dessin caricaturé de moi. Disant que je suis énorme, sans amie, je mange, beaucoup etc...
Je fais 52kg et je ne mange presque rien... Ils aiment me pousser à bout, leur bonheur c'est mon malheur. Il m'humilie sans rien savoir de moi. Je pense que s'ils savaient ma vie ils seront tous à mes pieds. Merde on n'est en première et il y a encore des gens pour des gamineries de ce genre, ça me dégoûte...

Je referme mon casier, genre de rien, et je pars sans laisser de commentaire.
Je me dirige vers la cafète, mange un petit truc et en sortant Lorenzo me fonce dedans.
-Dé-désoler..
-C'est rien c'est bon.
Je sais ce n'était pas à moi de m'excuser mais je veux éviter tout ennuyer.
C'est d'ailleurs bizarre que Lorenzo à réagit aussi gentiment. Enfin bon.

Les cours, passe, j'ai passé deux heures, à me recevoir des boulettes de papier avec des messages, humiliant encore une fois.
J'en n'ai marre il faut que j'arrête de me laisser abattre.

On n'arrive à la pause, du midi, et pour moi le self c'est une énorme épreuve, affronter tous les regards, des autres, de tout ce qui se penche pour parler à leurs amis sur moi.
Je prends mon plateau et cherche une, comme à mon habitude, celle du fond es libre, c'est comme si tout le monde ma la laissais.
Je m'assoie je mange tranquille quand La fameuse, bande arrive à la table en face de la mienne. Cédric m'envoie du pain mouiller avec du cracha dessus, sur mon assiette, je ne peux même plus continuer à manger.
Lola rigole, comme une chèvre et elle ouvre la parole :
- Ah j'adore cette fille, tu peux tout lui faire elle ne dira rien.
- Bah en même temps elle n'as plutôt pas intérêt, poursuit Lucie.
- C'est sûr, elle doit tellement avoir honte d'elle, remarque ça m'étonne pas que l'on ne voit jamais son père, tellement honte d'avoir une fille comme ça, sa mère est bien tranquille.

Lorenzo, stop net de rire et ils la regardent tous avec des grand, yeux.
Je manque de m'étouffer à peine sa phrase terminé.
Je ne peux pas la laisser dire ça.
Les nerfs montent.

Je me lève d'un bond, les larmes qui montent, et à ce moment je ne sais pas ce qui se passe mais je me dis que je ne dois plus me laisser abattre, et surtout pas face à des paroles, d'une tel violence.

Je m'avance vers elle.

- Ose me redire ça droit dans les yeux.
Elle se lève face à moi.
- Mais tu te rebelle tu ferais mieux d'aller te rasseoir au lieu de te donner en spectacle.
-Et si je n'ai pas envie d'arrêter tu vas faire quoi ? Tu crois que toi tu n'en donne pas du spectacle tu fais que ça, tu veux que tout le monde te remarque mais ne t'inquiète pas c'est déjà fait. Tu te permets de me critiquer sur mon physique, mais regarde toi dans la glace Lola, t'es fine comme du papier alu tu ne sert que d'emballage. Et tu te crois au top parce que tu mets des vêtements serrer pour qu'on voie tes formes ? Tu m'explique d'où on les voit.

J'ai vidé mon sac, dans la minute qui vient de suivre, j'ai l'impression d'avoir libérer le poids que je garder en moi. Elle me regarde l'aire choqué et essaye de rire pour faire croire que ça ne l'atteints.
J'appuis légèrement sur son épaule pour la faire se rasseoir. Et je pars laissant mon plateau sur leur table.

Quand j'ai quitté la table, j'ai croisé le regard de Lorenzo, qui se retenait de rire et me faisant un clin d'œil. Je ne préfère pas prêter attention à ça, c'est inutile.

Une fois dans la cour, je vais sur un banc isolé avec la musique dans les oreilles.
Quand je reçois une tape sur l'épaule. Je sursaute, ce qui fit voler mon téléphone par terre.

-Et pas de panique ce n'est que nous. Rétorque Lorenzo avec Cédric, manquant de rire.
- Vous voulez quoi encore ?
-Rien, ça nous a juste surpris, avec ton nouveau visage. Continue Lorenzo..
-Ok.
Et je rebranche mes écouteurs.

C'est déjà leur de reprendre les cours. Je traverse le couloir du premier étage, et je me fais bousculer comme d'habitude par la foule de gens qui fonce sans prêté attention s'il me bouscule.
Lola passe et me jette un regard noir, je baisse les yeux immédiatement, ce qui la fit rire.
Elle s'approche plus de moi et me plaque contre le coin du mur.
Elle me chuchote à l'oreille de plus jamais lui reparler comme ça sinon elle m'éclate.
C'est exactement le terme qu'elle m'a dit ; elle m'éclate.
Je la regarde et ne dit rien, je n'ai pas envie encore une fois, de me faire humilier.

C'est la fin des court il est 15 :00.
J'allume ma clope devant le lycée, comme tous les autres qui sont en train de sortir.
Le devant du lycée se vide assez rapidement, je commence donc à marcher direction l'arrêt de bus.
Et Lorenzo m'interpelle.
Je ne sais pas ce qu'il à lui aujourd'hui mais je le sens mal, je sens un coup foireux, pour me mettre la honte.

-Et tu sais ce n'est pas bien fumer. Me dit-il d'un air innocent
- Bon qu'es que tu veux à la fin ?
- Je voulais te parler seule, ne croit pas que je suis celui que tu crois.
- Ok. J'y penserais. Salut.
Il me tire par le bras.
- Rejoins-moi dans une heure. Au parc.

Lorenzo et moi habitons dans le même quartier, donc quand il m'a dit au 'parc j'ai tout de suite su que c'était celui près de chez moi.

Il part sans me laisser le temps de répondre.
Je ne vais pas y aller c'est sûr. Pourquoi j'irais après tout, je ne veux pas de lui, je ne veux pas qu'on se voit comme si on n'était ami.
Il se retrouvera tout seul dans une heure, et c'est mieux ainsi.
~arrête t'es conneries, tu sais très bien que tu vas y aller parce que Lorenzo te plaît~
Foutue conscience, qui parle. Déjà je le trouve juste beau. Enfin quelles filles ne le trouveraient pas beau. Il est grand brun, aux yeux noisette, claire. C'est mon style je l'avoue, mais il me plait pas. Le comportement qu'il a pu avoir avec moi me dégoûte totalement, de l'image qu'il donne.

Je prends le bus, pas trop plein ça m'arrange, les regards ne sont pas porter sur moi « La victime du lycée. »
A m'entendre dire c'est mot j'ai un pincement au cœur. Je sais pourtant bien que c'est la vérité, mais si j'avais su que ma vie aller devenir comme ça. Je me serais tirer une belle.

J'arrive cher moi, mon père n'est encore rentré je pense qu'il va chercher les jumeaux, avant de rentrer du boulot.
Mon père est employé dans les bureaux commercial.

Je suis toujours en train de me poser la question si je vais voir Lorenzo où non ?...:/

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Voilà, fin du deuxième chapitre. Je vois pas mal de vu pour une première.
Bon je sais 19 vues ce n'est rien, mais pour moi c'est déjà bien.

'hésitez pas a voter et laisser vos avis.

Au prochain chapitre...

Océane. "Un Vie comme des millions gens que personne soupçonne..."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant