Derrière la porte

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A cette époque, ma grand-mère maternelle n'allait pas bien du tout. Elle était a l'hôpital depuis déjà 2 ou 3 semaines, j'étais aller la voir quelques fois avec mes parents, mais elle ne me paraissait pas vraiment bien, et je ne pouvait m'empêcher de me dire qu'elle ne rentrerait plus chez elle. Et puis aussi ce jour-là il avait fait beau, et je me sentais bien, ainsi, lorsque mes parents m'ont proposé d'aller la voir, avec eux, en cette fin d'après-midi, j'ai refuser. mon père a alors suggéré d'aller au restaurant pour se détendre après la visite a l'hôpital, l'idée tentait ma mère, mais moi je voulais rester a la maison. Alors sans attendre je leur ai dit que je pouvais bien passer la soirée tout seul. Ils mon alors proposé d'inviter des copains si je voulais, et je me suis pas fait prier pour accepter ! C'est ainsi que je me suis retrouvé ce soir-là avec Arnaud et David : deux amis avec qui je passait la majeur parti de temps depuis le débuts du collège. Nous nous trouvions dans ma chambre à écouter de la musique. Sans explications Arnaud baissa le volume. David et mois le regardions, intrigués, puis finalement d'un air amusé il nous demande :

« Dites, ça ne vous dirait pas qu'on se raconte quelques histoire qui font peur, hein ? Ça pourrait être sympa, non ? »

J'hésitais quelque peu¸, surpris par cette proposition. Finalement David accepta, et je le suivis. Alors Arnaud tous en coupant la musique, nous demanda :

« Alors ! Qui commence ? »

Tout d'abord, aucun de nous ne répondit. Moi j'avais bien une idée d'histoire, mais je n'osais pas trop la raconter... Et mon dieu ! J'aurais vraiment bien fait de me taire ce soir-là, mais je ne l'ai pas fait

En effet, timidement je finis par répondre : - Heu... moi... à la limite.. j'en ai bien une.

- Ah ?

- Ouais mais heu.. je sais pas si elle va bien rendre.. je ...

- Bah allez, te fait pas prier, vas-y !

Et je l'ai fait, malheureusement, je l'ai fait : Je me suis assis en tailleur sur le lit, et pendant que d'un air grave je fixais alternativement Arnaud et David, ils se sont assis autour de moi, au bord du matelas. J'ai laissé passer quelques secondes afin de rendre l'atmosphère encore un peu plus lourde, puis j'ai entamé mon récit : « C'est une histoire assez terrible d'ont j'ai entendue parler une fois. Cela se passait il y a quelques années : Un père de famille rentrait chez lui après le travail, il trouva sa maison entrain de brûler. Il habitait a la campagne, et il n'y avait pas de voisins pour alerter les pompiers. Il pensa tout de suite a son fils de sept ans qui était peut-être dans la maison, il se précipita alors a l'intérieur, cria pour l'appeler, et.... il eut une réponse ! Son fils était bloqué dans sa chambre, le père couru jusqu'à la porte, essaya de l'ouvrir, mais elle restait bloquée : Dans la chambre, une poutre tombée du plafond l'empêchait de s'ouvrir. Il cogna, et cogna encore de toutes ses forces contre la porte, il se ruait contre elle, son fils hurlait, il appelait à l'aide, et lui, il paniquait : la porte ne s'ouvrait pas. Il se rua encore contre elle, il hurlait de rage, pleurait de désespoir, il ne réfléchissait plus, il n'y avait plus que cette porte, et son fils qui hurlait de l'autre coté. Il a appelé a l'aide jusqu'à la fin : Son fils à brûlé dans cette maison, et le père aussi. Il n'a jamais réussi a ouvrir la porte, et il est resté à se ruer contre elle jusqu'à sa mort. »

Arnaud me regarda l'air dégoûté et me dit :

- Ben dit donc, c'est glauque !

- C'est pas joyeux en effet, répondit David avant que je ne réagisse. Il avait aussi l'air choqué par l'histoire.

C'est alors que, emporté par ce succès, j'ai raconté la suite. j'ai été stupide, elle me faisait aussi peur qu'à eux cette histoire, surtout la suite.... et j'ai vraiment été idiot d'avoir continué, je n'aurai jamais dû, jamais.

histoire d'horreursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant