Chapitre 1: Les parents

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Chapitre 1
Les parents

Je m'appelle Orowin Ebrithil. J'ai 7 ans.
Il faisait chaud en cette belle journée d'été. Je sortais du manoir familial.
-Papa, viens jouer avec moi!
Mon père était un homme d'à peu près 30 ans. Il était d'une gentillesse et d'une délicatesse inégalée, et inégalable.
Ma mère, elle, avait 29 ans. Elle avait exactement le même caractère que mon père.
-Voyons, Oro, demande à ton frère un peu!
-Bonne idée papa!
Je courus dans la maison chercher mon frère. Lorsque je poussa la porte de sa chambre...

Je revins à la réalité en sentant le fouet taché de sang heurter mon dos nu. Je cria de douleur.
Ce supplice durant encore deux heures. A la fin, mon dos n'était plus qu'un amas de chair couturée de plaie.
-Orowin, rappelle nous ce que tu es. Vraiment.
Je balbutia, tout en pleurant silencieusement:
-Je... Je suis un être... Infâme... Et ne méritant pas de vivre... Je suis une erreur... Ma... Ma vie est une erreur... Mon existence même est une erreur...
-Résume nous tout cela en une seule phrase.
-Je... Je suis.. Je suis un monstre!!!
Bien.
Mon père rangea le fouet, et sortit en compagnie de ma mère.
Maintenant, rhabille toi, et file à l'école.
Ou... Oui, père.
Je remis mon t shirt taché de sang en tremblant, puis courut à l'école.

Je toqua à la porte, angoissé. J'avais 65 secondes de retard. je savais ce que cela signifiait.
-Entrez.
Le voix de mon instituteur était, comme toujours, froide, sinon glacée. J'ouvris la porte de la salle en tremblant. Les autres élèves me lacèrent un regard froid. L'instituteur s'approcha de moi. Je réussi à dire ces quelques mots:
-B... Bonjour, mon... Monsieur le professeur...
-Vous avez 65 secondes de retard, Orowin. Vous savez ce que cela signifie.
-Ou... Oui, monsieur...
J'allais, tremblant, devant le tableau, en regardant mes "amis". Je sortis mon t shirt. Le professeur alla chercher sa grande règle, et s'approcha de moi. Il me donna un grand coup de sa règle dans le dos. Je tombais à genou.
-1.
Il recommença.
-2.
Je tomba à terre. J'entendis, quelque minutes plus tard...
-60.
C'en fut trop pour moi. Je m'évanouis.
J'entendis le professeur dire:
-Alors le monstre, on ne tient même plus 61 coups?

L'assasin TemporelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant