Chapitre 2: la fuite

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Chapitre 2
La fuite

Ce calvaire continua. Encore et encore. J'avais maintenant 15 ans. Mais, avec mes 1m80 et mes 70kg de muscle, je pouvais aisément me faire passer pour quelqu'un de 18 ans.
Mon père, voyant que je ne souffrait plus du dos, ne me fouettait pas que dans le dos. Il me fouettait sur le torse, et une fois au visage. Voyant que ça m'avait laissé une cicatrice, il avait arrêté.
Bien des choses me paraissaient plus clair, aussi. Ce que je croyais avant être de l'amour entre mon père et ma mère n'était en fait que de la gentillesse, et du respect.
Mes camarades de classe? Je n'en considérais aucun comme un ami. Enfin, si. Un. Ou plutôt une... Alicia.

C'était un soir d'été. Nous rentrions ensemble du collège, Alicia et moi.
-Oro... Tu a quoi à la nuque?
-Quoi?
Je savais ce qu'elle voulait dire. J'avais un tatouage de dragon sur le dos, les ailes sur mes bras, et la tête sur ma nuque.
-On dirait... Un.. Un dragon!
Je soupirai amicalement.
-Al... C'est un tatouage. Un tatouage de dragon. Et là, tu n'en vois qu'une petite partie.
-Tu me le montrera en entier?
-S'tu veux.
On était arrivé à notre destination. Chez moi.
On alla directement à ma chambre. Je n'avais encore jamais montré mon tatouage à quelqu'un. Je sortit donc mon t shirt, et lui montrai le tatouage, les bras écartés, comme si il voulait voler.
-Mais... Il est magnifique!
Elle toucha mon dos pour "sentir" le dragon. La nausée, et les vertiges que j'avais lorsque j'étais en sa compagnie s'intensifièrent. Mais je n'en laissais rien montrer.
-Oro... T'as beaucoup de cicatrices!
A ce moment là, la porte de ma chambre s'ouvrit. Je remis mon t shirt vite fait. C'était le serviteur chargé de venir me chercher...
-Il est l'heure monsieur.
-Alicia... Rentre chez toi. Quand mon père veut me voir, ça prend toujours des heures.
Elle soupira. Mon dieu, qu'elle était belle... Elle prit son sac, et sortit. Je la raccompagna jusqu'à la porte d'entrée.
-Oro...
-Oui?
On se regardait dans les yeux.
Demain. Tu m'expliquera.
-OK...
Elle me souria, puis sortit. Immédiatement, deux serviteurs plus fort que moi me prirent par les bras, et m'amenèrent jusqu'à la cave.

Mon père m'attendait. Il avait son fouet à la main. Cependant... On aurait dit... Qu'il était raide, et que c'était de l'acier.
-Orowin.
-Père.
Il m'attacha. Je ne me débattais plus depuis longtemps, ça ne servait à rien.
Il me fouetta le dos. J'hurlais de douleur.
-Mon nouveau fouet te fait mal? Il est en acier.
-En... Enflure...
-Qu'a tu dis?!
Mon père était au summum de sa colère. Il me fouetta, encore et encore. Cela, pendant 5 heures.
-Bien. Cela suffira pour aujourd'hui. Au fait... Qu'es tu réellement?
-Je... Je suis le fils d'un être infâme... Ne méritant pas de vivre... Un homme impitoyable... Qui ruine le monde... En quelque mots... QUI EST UN MONSTRE!!!
-Que viens tu de dire?!
il s'accroupis devant moi. Je lui crachais au visage.
-Tu es un monstre, sale enflure!!
Pendant qu'il me fouettais, j'avais desserré mes liens. Je les brisa, puis bondit sur lui. Nous roulâmes à terre. Il eût rapidement l'avantage. Il me mit un énorme coup de poing dans le ventre, et aux côtes.Il me brisa la mâchoire. Il continua de me frapper jusqu'à ce que je m'évanouisse. Je prononça ses quelques mots:
-Un monstre... Qui a engendré... Un... Monstre....

Je me réveilla le lendemain. J'étais à l'hôpital.
-Orowin...
Je tourna la tête, et vit Alicia.
-Combien de temps?...
-Un jour. Orowin... Il c'est passé quoi?...
Je ne voulais pas rester ici. J'étais entièrement habillé. Je savais que j'avais perdu beaucoup de sang, au vu de la perfusion. J'arracha tous ces tubes qui allaient dans mon corps, qui me "soignaient", qui me donnaient du sang, bref, qui m'emmerdais. Je sortis du lit, encore faible.
-Orowin! Tu dois rester au lit!
-Non, Al. Je m'en vais. Je me tire. Tu peux venir si tu veux. Ainsi, je te raconterais tout.
Je sortis de l'hôpital, Alicia à côté de moi.

L'assasin TemporelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant