Chapitre 2

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Pdv Léa

Je poursuis Julien qui lui s'amuse à me faire courir, il s'aventure de plus en plus loin du lycée jusqu'à arriver dans des petites ruelles, nous continuons de courir jusqu'à ce qu'il s'arrête pour reprendre son souffle et j'en profite pour lui sauter dessus ce qui nous fait tomber tous les deux.


- Espèce d'enfoiré ! On est un plein mois de mars, il fait 17°C et toi tu ne trouves rien de mieux à faire que de me tremper ? File-moi ton pull.

- C'est toi qui oses me dire ça alors que tu m'as fait presque le même coup hier ?

- Hier il faisait plus chaud et ce n'était pas au début de la journée !

Il retire son pull en soufflant puis me le jette à la figure.

- C'est bon t'as fini ? Me demande-t-il.

- Non je n'ai pas fini, on est où là ?

- Je n'en sais rien, j'ai pris des rues au hasard.

- Tu te fiches de moi ?

- C'est bon je me souviens d'où j'ai tourné alors ramène toi avant que je te laisse en plan.

Il commence à marcher et je le suis de près, pour être honnête, je ne suis pas très rassuré, ces rues sont plutôt sombres et pas rassurantes du tout. Nous n'avons croisé personne, c'est désert. Nous continuons à marcher sans échanger un mot, jusqu'au moment où, perdu dans mes pensées je me heurte à quelque chose, ou plutôt quelqu'un. C'est un homme, plutôt grand, il a une capuche et ne semble pas vouloir être suivit.

- Excusez-moi. Dis-je doucement.

Il ne me prête aucune attention et continue son chemin.

- Fais un peu attention. Dit Julien, sa voix trahissant son inquiétude.

Pdv Julien

Nous sommes plus loin que je le pensais, je ne me souviens pas d'être passé par ces chemins, je dois me rendre à l'évidence : nous sommes perdus.

Léa traine derrière moi, tandis que j'avance de plus en plus vite. Ces rues ne me rassurent pas vraiment et je n'ai pas non plus l'intention de louper toute une journée de cours.

- Sinon tu pourrais m'attendre abrutit, me lance-t-elle, je te rappelle que c'est de ta faute si on en est là !

- Je ne me souviens pas t'avoir obligé à me poursuivre dans toute la ville, on a déjà loupé la première heure, j'ai pas l'intention d'être plus en retard, Dylan aussi à séché cette heure alors il pourra pas me donner le cours.

- Ça devrait m'intéresser ? Demande-t-elle faussement.

Je ne réponds pas et prends mon téléphone pour me connecter sur le site de mon lycée pour voir s'il y avait eu des nouveaux devoirs, et je constate que oui. Dans un élan de panique, oubliant même Léa, j'appelle Dylan à l'aide

# conversation téléphonique #


- DYLAAAN !!

- Tu veux quoi Julien ? je vais bientôt rentrer pour la deuxième heure-là.

- On a un contrôle de maths, je suis dans la grosse merde, tu dois m'aider please !

- Ok mon gars, j'ai une idée, rendez-vous le 25 au café où on va d'habitude.

- Merci mec, tu me sauves !

- Ouais c'est ça bon maintenant tu la fermes et tu raccroches.

- toujours aussi sympa, c'est cool d'être ton... bip bip bip...


Et oui cette chose me servant d'ami m'a raccroché au nez...

PDV Dylan

Après le fiasco causé par nos deux amis, je suis sortis du lycée en compagnie de Mélanie, cette dernière étant complètement trempée n'a pas eu envie de retourner en cours, alors nous avons pris le chemin vers chez elle tout en discutant.

- Non sérieux ? T'es team Capitaine ?

- Bah oui, ils avaient raison de pas se plier aux ordres, me répond-t-elle

- Certes, mais je suis du côté d'Iron man au sujet de l'autre abrutit de l'hiver !

Elle s'arrête et me dévisage.

- Il n'était pas lui-même !

Nous continuons de nous chamailler jusqu'au moment où nous apercevons au loin, deux personnes courir.

Nous nous regardons et explosons de rire, cette ville est vraiment petite.

Quelques minutes plus tard, Mélanie s'arrête devant une petite maison que je devine être la sienne, la brune me fait entrer et va directement se changer et j'en profite pour dire à Julien que j'avais séché le premier cours. Elle ne met pas longtemps à réapparaître, habiller d'un simple pull vert sapin, faisant ressortir à merveille ses beaux yeux marrons, et un jean noir. Je dois me rendre à l'évidence, je la trouve magnifique.

Nous reprenons le chemin du lycée toujours en discutant d'une autre de nos passions communes, les gardiens de la galaxie.

Une fois arrivé au lycée, mon téléphone se met à sonner, c'est Julien qui m'appeler.

PDV Léa

Un contrôle ? De quel contrôle il parle ? Je ne préfère pas lui demander et vais directement envoyer un message à Mélanie

LÉA HORACIO : Hey poulette, on a un contrôle en maths ???

MÉLANIE ESPINOSA : Euh faut croire, si c'est le cas, je suis morte !!

LÉA HORACIO : tqt on révise ensemble !

MÉLANIE ESPINOSA : Ouiiiiii tu sais quoi, rdv au café du soleil le 25, mais maintenant dépêche tu vas être en retard.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et me dépêche de rejoindre Julien. Il faut se rendre à l'évidence, on va louper la deuxième heure.

- Julien, on est encore loin ?

Il se retourne et me regarde.

- Oui, Répondit-il.

J'allais répliquer quand mon téléphone se mit à vibrer, un message de ma mère.

KATE HORACIO : Ma puce, ce week-end on est de mariage ! Celui de la petite sœur de Stef' !

LÉA HORACIO : okep on en reparle ce soir, bisous maman.

Je lève les yeux de mon téléphone et aperçois Julien qui lui aussi est sur son téléphone, il ne semble pas ravi.

- Ta copine de la semaine t'as lâché plus tôt que prévu ?

- Alors c'est ça les rumeurs qui cour à mon sujet ? Dis-moi gamine, ça fait combien de temps qu'on se connaît ?

- Je ne sais pas, je dirais dix ans environ, répondis-je.

- Et en dix ans tu m'as déjà vu en couple ? Beaucoup de fille me tourne autour mais qui te dis qu'elle m'intéresse ?

Il a raison, et je ne sais pas quoi répondre. En y réfléchissant, Julien n'a jamais été en couple. D'aussi loin que je me souvienne, il n'a jamais porté d'importance à toutes les filles qui l'entourent. Ce n'est pas un coureur de jupon.

- Je me fiche de ta vie privée, tes histoires avec les filles ne m'intéresse pas, c'était juste une pique pour te rappeler que tu passes pour un connard coureur de jupon. Mentis-je.

- En parlant d'histoire d'amour, il va bien Lucas ?

Je me stoppe net, comment peut-il être au courant ?
Julien le remarque et son visage change, une expression qui m'était inconnu venant de lui, peut-être du regret ou de la compassion. Il s'approche et pose sa main sur mon épaule. Je me dégage et il se contente de me faire signe d'avancer.

- Oubli, c'était un con. On a grec en troisième heure, hors de question de louper ! Dépêche-toi.

Meilleurs ennemis Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant