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La semaine se finit doucement. Hermione n'avait revu Rogue que lorsqu'elle lui avait rendu ses livres quelques jours plus tard et n'avait pas osé lui en emprunter d'autres avec l'atitude plutôt sauvage qu'il avait adoptée:
"Je suis venue vous rendre vos livre" Lui avait-elle dit.
"Mettez-les là." Pointa t'il du doigt la table la plus proche d'Hermione - aussi la plus éloigner de lui.
Elle déposa calmement les livres exactement où il l'avait désigné puis resta là, muette.
"La sortie est juste derrière vous Granger."
Granger. On en était plus au "Miss Granger" ou à "Miss-je-sais-tout". Non, Granger. C'était sorti avec une certaine non-chalance si bien qu'Hermione resta surprise. Il lui avait indiqué la sortie ce qui voulait dire qu'il ne voulait pas discuter avec elle. Comme à leur habitude. Sa tête essaya de diriger ses pieds vers la dite porte mais son corps refusait de répondre. Pourquoi était elle encore là ? Un élan de panique s'empara d'elle. Qu'avait elle encore fait ?
Elle s'assit sur le premier tabouret qu'elle vit - dos à lui - et sortit son cahier de notes.
"Du vent Granger. Libérez le plancher. Comprenez vous ?"
Elle ne se retourna pas.
"Comment s'est passée votre journée professeur ?"
Elle l'entendit soupirer.
"Bien. Maintenant dégagez."
"Juste bien ?"
Elle l'entendit refermer son livre d'une volée et se lever, se rapprochant dangereusement d'elle.
"Oui Granger juste bien, comme dans le mot "bien". Auriez vous besoin d'un dictionnaire ?"
Elle reprit sa lecture, ignorant toute la froideur de ses paroles. Il était juste à côté d'elle maintenant.
Il ferma son livre maladroitement - faisant perdre sa page à Hermione puis d'un coup de baguette ouvrit la porte et pensant qu'elle n'avait pas bien compris le message répéta :
"La porte. Maintenant."
Son visage. Sa voix. Tout était de marbre. Il ne s'étais jamais adresser à Hermione avec ce ton.
"Vous m'avez autorisée à utiliser la classe professeur." Répliqua-elle
"Eh bien miss Granger je vous retire ce droit immédiatement. Foutez le camp avant que je ne m'occupe plus personnellement de votre cas."
Elle se leva, presque abattue, mais dit d'un souffle :
"Pourquoi faite vous tant d'efforts pour avoir l'air si froid ? Si méchant ?"
Son visage se figea.
"J'ai l'impression que vous me faites payer constamment chaque fois que vous agissez de façon agréable avec moi." Ajouta-elle.
"Je ne suis pas quelqu'un d'agréable Granger."
Ses paroles n'étaient ni froides, ni douces comme s'il essayait de se convaincre lui même.
"Vous êtes plus soucieux que ce que vous laissez paraitre."
"Je me fiche éperdument de votre sort Granger si vous faite référence a votre cas - soit dit en passant un cas perdu d'avance." Avait-t-il craché.
Hermione ne céda pas :
"Alors pourquoi avez vous pris mes mains pour ne pas que je me coupe avec le verre ? Pourquoi m'avoir passé tous vos manuels d'apprentissage ? Pourquoi m'avoir aidée ? Pourquoi m'avoir invitée à souper avec vous, vous connaissiez ma situation. Vous m'avez laissée fouiner dans votre bibliothèque personnelle et vous avez soignez ma main brûlée. Vous m'avez même appeler votre "amie". Maintenant vous me le faites payer juste parce que vous vous sentez faible d'avoir montré ne serait-ce qu'un peu d'humanité."
Le silence règnait. Elle n'osait rien ajouter puis au bout d'un moment il cracha:
"Parce que j'avais pitié, voilà tout."
Ses mots eurent l'effet d'un venin elle prit ses affaires, se dirigea vers la porte, non sans avoir répliqué:
"Si c'est là la manière dont vous traitez vos amis, pas surprenant que vous n'en n'ayez aucun."
"Moins cinquante points pour Gryffondor. Petite sotte!" Répliqua-t-il fou de colère avant de faire claquer d'un coup de baguette la porte derrière elle.
Hermione s'habilla. Quelques jours était passés depuis les événement Mais Rogue ne l'avait pas épargnée. Ni en cours, ni lorsqu'il la croisait dans les couloirs ce qui eut pour effet qu'Hermione s'enfermait plus qu'a son habitude à la bibliothèque, de peur de subir ses foudres si elle le croisait.
Ses paroles lui revinrent en tête constamment "pitié". Il avait eu pitié d'elle. Rogue avait ressenti de la pitié. Elle se sentait terriblement vulnérable à cette idée. Tellement seule. Tellement sotte. Elle aurait dû prendre ses distances bien avant, depuis le lendemain du souper lorsqu'il l'avait magnifiquement ignorée dans le couloir, elle aurait dû comprendre ce que tout ça voulait dire et elle s'en voulait de s'être accrochée jusqu'à ce qu'il lui avoue sa pitié. Ce mot rendait Hermione terriblement malade.
Elle sortit de ses rêveries puis descendit dans la grande salle pour le déjeuner. N'ayant ni envie de parler de Quidditch avec les garçons - la cause de tout ses problèmes pour ainsi dire - ni du bal avec Ginny, elle se remit à la lecture d'un de ses livres.
Quelques instants avant que le déjeuner apparaisse, des dizaine d'Hiboux entrèrent dans la grande salle déposant lettres et colis devant leurs destinataires.
Et lorsqu'elle s'aperçut qu'une lettre s'était déposée devant elle, Hermione releva la tête, elle vit qu'elle venait de ses parent et n'ayant pas envie de rester dans tout ce brouhaha elle prit ses affaires et sortit de la grande salle. Elle marcha quelques instants puis s'arrêta.
Elle ne s'attendait a recevoir une lettre. Peut être était-ce une bonne nouvelle ? Sa mère avait peut-être guérit ?
Elle s'assit tranquillement sur l'avant dernière marche d'un grand escalier puis sans attendre ouvrit la lettre :
"Hermione,
Je suis désolé de t'apprendre que l'état de ta mère est critique. Les médecins ne lui laisse que quelques jours voir une semaine.
J'ai bien réfléchi et je ne peux te priver de dire au revoir à ta mère alors serait-t-il possible que tu puisses te joindre à nous quelque jours.
Je suis tellement désolé ma grande et ta mère t'envoie tout son amour.
Franck et Helene Granger."
Sur ces quelques mot Hermione explosa, laissa échapper un sanglot et les larmes coulaient à flots sur ses joues.
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Voilà, je suis revenue de voyage ! J'espère que vous apprécier la tournure des événement, l'action va commencer plus dans le prochain chapitre, au moins celui-ci fessais un peu changement des autres. Laisser moi vos avis, merci encore a tout ceux qui me lisent, le chapitre neuf es en correction.
