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*Elle entendit quelques pas descendants les escaliers puis se retourna.
Non, non ça ne peut pas être lui qui l'accompagne. Si ? Elle l'aperçu, sa cape flottant derrière lui, ses iris noirs posés sur elle, abordant son habituel masque de froideur. Puis dans un élan de naïveté elle demanda :
"Professeur Rogue, vous allez à Pré-Au-Lard ?"
Il s'arrêta, juste à coté d'elle :
"Ne soyez pas ridicule vous savez très bien pourquoi je suis ici."
Elle se contenta d'hocher la tête, prête à se faire ridiculiser encore et encore. Il se remit en marche ouvrant les grandes portes d'un sort informulé puis il dit :
"Êtes vous pétrifiée Granger ! Auriez vous aperçu le basilique ?"
Elle se ressaisit et marcha à grandes enjambées pour le rejoindre puis aux barrières invisibles il s'arrêta :
"Avez vous déjà transplané ?"
"Je-non professeur." Dit-elle en penchant sa tête vers ses pied.
"Génial. Vraiment." Lâcha-t-il.
Puis sentant de la culpabilité elle dit :
"Je suis désolée, je vais aller voir Dumbuldore.... Peut-être que je pourrais prendre le train demain et aller les rejoindre seul. Désolée encore."
Elle se remit à marcher vers l'école et quelques instants plus tard elle sentit une main sur son avant bras :
"Restez. Nous allons transplanter ensemble." Dit-il doucement.
Elle resta surprise par la douceur de sa voix puis se rappela leur dispute lorsqu'il avait mis l'accent sur le mot "pitié". Était-ce encore de la pitié ? Elle secoua la tête puis répliqua :
"Je n'ai vraiment pas besoin de ça professeur." Balbuta-elle.
Sentant des larmes perler aux coins de ses yeux elle se retourna, afin d'être dos a lui.
"Besoin de quoi ?" Demanda-t-il au bout d'un instant.
"Toute cette froideur, de cette pitié, je vis quelque chose de très difficile et je n'ai pas besoin de me sentir plus vulnérable ou idiote professeur." Lâcha-t-elle.
Les larmes coulèrent encore, pour la troisième fois de la journée laissant échapper quelques sanglots puis elle se remit à marcher se sentant assez ridicule, jusqu'à ce qu'il répète :
"Nous allons transplaner ensemble, venez."
Il attrapa son poignet en douceur et il remarchèrent tranquillement jusqu'à la barrière. Prise de honte d'avoir pleuré devant Rogue, elle se retourna pour sécher ses larmes puis finalement elle se mit à côté de lui, évitant son regard posé sur elle.
"Êtes vous prête ?" Demanda-t'il.
Elle fit "oui" de la tête. Il s'approcha tranquillement d'elle, guettant sa réaction puis la pris dans ses bras :
"C'est votre première fois, pour éviter d'être désarticulée." Dit-il pour justifier son geste puis rajouta "fermez les yeux vous aller vous sentir nauséeuse et tirer un peu dans le nombril mais le tout se fait en une fraction de seconde."
Elle hochât machinalement la tête, encore et ferma les yeux puis elle enroula ses bras autour de lui pour lui signaler qu'elle était prête.
Quelques secondes après, elle sentit quelque chose la pousser dans le nombril et le temps d'un claquement de doigt il dit :
