Les années lycée: la seconde

Chapitre 3: la veille de la rentrée

Voilà, demain c'est enfin la rentrée.
Vous imaginez à quel point je suis impatient de faire cette journée. Je n'ai jamais été aussi impatient de retourner à l'école. Comme quoi tout arrive. Aujourd'hui, avec maman, nous sommes allés faire les magasins. Je ne suis pas très intéressé par les fringues mais là voyez-vous j'ai eu envie de me faire beau. Vous avez deviné pourquoi je suppose. Bon comme je vous disais, je ne sais pas trop où j'en suis dans ma tête niveau sentimental, mais cette année j'ai envie de faire de petits efforts vestimentaires. Vous avez deviné pour qui je suppose ;)
Oui c'est pour Nicolas. Maman était un peu étonnée que je sois autant intéressé par ma façon de m'habiller.
- D'habitude quand tu rentres dans un magasin, tu as la même attitude qu'un chat qu'on va mettre dans une douche, me disait maman hier.
- C'est pas faux :p
J'ai opté pour un jean bleu foncé et une chemise blanche et un gilet noir, ce qui me valut une nouvelle reflexion.
- Toujours autant classique! Est ce qu'un jour tu vas t'habiller comme les jeunes de ton âge?
Moi au moins, je me démarque !

En rentrant des courses, on est passé au restaurant de papa pour prendre des pizzas. ensuite on est rentrés à la maison. Maman était épuisée. Pendant qu'elle préparait une salade, j'ai préparé mon sac pour demain. J'étais assis en tailleur sur mon lit, mon sac entre mes jambes et je commençais à la remplir. Ma trousse, un trieur, un bloc de feuilles et surtout mon nouvel agenda. Une fois mon sac rangé, j'ai rangé mes étagères. J'adore ma chambre. Je trouve qu'elle me représente bien. Sur mes étagères il y a mes mangas 'One Piece', mes livres de Mary Higgins Clark et bien sûr mes 'Harry Potter'. J'ai déjà mis sur toute une étagère mes livres de seconde et les fournitures scolaires. À côté de mon bureau il y a ma boîte à violon. J'avais à peine posé ma boite sur mon lit et je m'apprêtais à l'ouvrir quand maman m'a appelé pour passer à table.
Je lachais l'idée de faire du violon. Ca sera pour plus tard si j'ai le temps.
Je montais les escaliers. Karine ma soeur était en train de mettre la table. Maman mettais la salade et les pizzas déjà découpées sur la table. On ne mange jamais en semaine avec papa car il travaille au restaurant.
Le repas c'est très bien passé. On a regardé une émission dans laquelle il faut deviner les paroles de chansons. Après la salade et les pizzas, maman a debarassé les plats et elle est allé chercher dans le frigo et a sorti un fraisier. je n'avais plus faim mais maman a insisté pour que j'en prenne. Dans ma famille il vaut mieux terminer son assiette, sinon on à droit à beaucoup de reflexions.
Maman et Karine sont ensuite allées dans le salon pour regarder les informations. Moi je suis descendu pour aller dans la salle de bain. Une fois dans la salle de bain, j'ai fermé la porte à clé. Devant les toilettes, je me suis agenouillé et j'ai mis mes doigts dans la bouche. Je sais vous allez dire que c'est pas bien, mais il y a beaucoup de choses compliquées dans ma tête. C'est peut être une façon pour moi de recracher tout ce que je n'accèpte pas mais bon, ça aussi on en reparlera plus tard.
Ensuite, j'ai tiré la chasse et je me suis passé de l'eau sur le visage et je me suis lavé les main. Ensuite je suis allé rejoindre maman et Karine dans le salon.
On a regardé 'Dirty dancing'.
Après le film, maman m'a demandé d'aller me coucher pour être en forme pour demain.
Dans ma chambre, je me suis mis en caleçon et en T-Shirt. J'ai allumé ma lampe de chevet et je me suis mis au lit. J'ai mis mon téléphone portable sur chargeur. J'ai allumé la radio. Le soir en m'endormant j'aime bien écouter une psychologue qui donne des conseils à des auditeurs qui appellent pour raconter leurs problèmes.
Il y a certains auditeurs pour qui je me sens proche car leurs problèmes me parlent.
Je m'endors en écoutant un adolescent qui vit mal sa sexualité et qui est en conflit avec ses parents à cause de ce problème. Lui il appelle ça un problème, moi j'appelle ça une différence. Une différence rien d'autre.
Je m'endors.