Journée émotionelle.

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Nous nous tenions la main, on marchait tranquillement dans la rue. Nous passâmes devant une bijouterie, mon amoureux voulu y entrer.

Paul : Tu viens?

Moi : Mais...mais pour quoi faire?

Paul : On va regarder.

Nous entrâmes à l'intérieur, un femme d'environ la treintaine arriva.

Femme : Bonjour, je peux vous aider?

Moi : On ne fait qu...

Paul : Faites vous des bijoux avec le signe infini?

Femme : Bien-sûr, suivez-moi. C'est la folie de ce signe là, tout le monde nous en demande.

Nous la suivîmes, je chuchotais à Paul.

Moi : Qu'est-ce que tu fais?

Paul : Je veux te faire plaisir ma chérie.

Pas une bague de fiançailles, non. La femme s'arrêta, nous fîmes de même. Il y avait une grande vitrine comportant beaucoup de bijoux avec les signe que nous avions demandé. Mes yeux se posèrent sur un beau collier en argent, le pendentif était assez gros et il y avait écris "love". Mon copain vit que celui-ci me plaisait, il demanda à la caissière de le sortir. Elle s'exécutait.

Paul : Il te plait?

Moi : J'adore, mais c'est trop cher pour moi. Je veux pas que tu dépense ça pour moi.

Paul : Même le monde ne serait pas assez cher pour que je te l'offre.

Je restais sans voix, seule chose que je réussis à faire, c'est de sourire.

Femme : Vous le prenez?

Paul : Oui, merci.

Femme : Je vous mets un emballage cadeau ou une boîte?

Paul : Non merci.

Femme : Tenez, alors ça vous fera ** euros.

Paul : Tenez.

Nous sortîmes du magasin. Mon amoureux s'arrêta et se posta devant moi.

Moi : T'es fou, pourquoi tu as dépensé cet argent pour moi.

Paul : Je dépense de l'argent pour la personne que j'aime. J'ai envie de te gâter, et tu ne m'en empêcheras pas.

Moi : Il était trop cher à mon goût.

Paul : Même le monde ne sera pas assez cher pour le je te l'achète.

Je restais sans voix, personne ne m'a jamais dit une aussi belle phrase. La seule chose que je réussis c'est de lui faire un grand sourire.

Moi : Merci.

Paul : Je t'en prie. Tu veux que je te l'accroche?

Moi : Je veux bien merci. Il est vraiment beau.

Paul : Comme sa propriétaire.

Moi : Ne dis pas n'importe quoi.

Je n'eus pas le temps d'ajouter autre chose, que Paul plaqua ses lèvres sur les miennes. Je passais mes mains dans ses cheveux, lui me rapprocha de plus en plus de lui. Nous étions dans la rue, des gens y passaient, nous regardaient, mais on s'en fichait. Il n'y avait que nous.

Live While We're YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant