Emotions.

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PDV d'Albane :

Nous sommes rentrés plus tôt, le fait que Papy ne soit pas avec nous, m'a agacé. Bien-sûr que j'ai aimé passer du temps, jouer aux cartes avec ma grand-mère, parler. Heureusement qu'elle est là pour moi depuis que je suis toute petite.

Sur le chemin du retour, nous n'avions pas recroiser Jules. J'avais décidé de prendre un autre chemin, je ne voulais pas que Paul se bagarre avec ce type.

Nous étions assis dans le canapé, collés l'un à l'autre.

Moi : Chouchou ?

Paul : Ma chérie ?

Moi : Mon cœur ?

Paul : Mon amour ?

Moi : Mon bébé ?

Paul : Ma poupée ?

Moi : Mon poussin ?

Paul : Ma beauté ?

Moi : Mon amoureux ?

Paul : Mon amoureuse ?

Moi : J'ai plus d'arguments...

Paul : Je t'aime.

Moi : Moi aussi.

Paul commença à m'embrasser avec fougue, avec passion. Je passais mes mains sous son tee-shirts, je pouvais sentir ses muscles se contracter. Je le lui enlever, il fit pareil avec mon haut. Je commençais à lui déboutonner son jean lorsque nous fûmes interrompus par la sonnerie de la porte.

Je remis ma blouse et me dirigeais vers celle-ci. Je jetais un dernier regard à mon amoureux et ouvris la porte. La personne se tenait devant moi, c'était la deuxième fois aujourd'hui.

Jules, pour la seconde fois.

Je lui fermais la porte au nez. Je n'avais pas envie qu'il rentre chez moi.

Moi : Vas fermer la porte de la cuisine, je vais fermer celle du garage et les fenêtres à l'étage. Vite. C'est Jules.

Paul : Encore lui.

Moi : Il est capable de tout, passer par n'importe quelle fenêtre ou porte.

Paul : Il n'a pas intérêt.

Moi : Cette histoire me fait peur Paul, j'ai peur.

Paul : N'aies pas peur d'un type comme lui. Je suis là pour toi.

Moi : Mais il va me harceler tant que je ne l'aurais pas laisser s'exprimer.

Paul : Il ne te touchera pas d'un poil.

Je me jetais dans ses bras, je le serrais de toute mes forces, j'avais peur. Peur que Jules me harcèle, peur qu'il s'attaque à la personne la plus chère à mes yeux. PAUL. J'enfouissais ma tête dans son coup, il jouait avec mes cheveux. Les coups se faisaient entendre de la cuisine, mais nous restions plantés là, toujours enlacés. J'envoyais un message à ma meilleure amie pour la prévenir.

De Albane :

A Cloé :

Help me, y a Jules devant chez moi. On a fermé toutes les portes et fenêtres mais il est toujours là. J'en ai marre.

De Cloé :

Qu'est-ce qu'il fout là ? Je sais pas quoi faire. Paul est avec toi ?

Live While We're YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant