Retrouvailles.

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PDV d'Albane :

Jules.

Non, pas lui. Nous tombâmes comme par hasard devant lui. Ses yeux se portèrent directement sur mes poignets, un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres. Nous commençâmes à avancer lorsqu'il prit la parole.

Jules : Pas trop mal ma belle.

Moi : ...

Jules : Tu as perdu ta langue?

J'entendis Paul grogner, je serrais sa main espérant qu'il ne lui saute pas dessus. Je tentais de la tirer, en vain. La colère était là. Je parlais tout bas, pourvu que l'autre con ne m'entende pas.

Moi : Paul, viens.

Paul : ...

Moi : Paul!

Jules : Quelqu'un vous a couper les cordes vocales ou quoi?

Paul : Ta gueule pauvre type!

Et merde.

Jules : Tu as dit quoi?

Paul : J'ai dit que tu étais un...

Moi : Il a dit qu'on allait partir. Vous parlerez un autre jour. Maintenant, Paul, on y va.

Jules : C'est ça, un autre jour.

Je tirais Paul par le bras, sauf que mes poignets devenaient douloureux, je grimaçais de douleur. Par miracle, mon copain le vit. Il commença à avancer, contournait Jules et le toisait. Je remercie Dieu qu'ils ne se soient pas battus. Nous avançâmes. Je tournais mon regard vers celui que j'aime et serrais un peu plus fort sa main. Il le sentit se tourna vers moi et me souria. Nous nous arrêtâmes, il planta ses yeux dans les miens et s'approcha de moi. Il me bloqua les bras pour pas que je ne bouge et se rapprocha un peu plus de mon visage. Au dernier moment, je l'évitais. Je me débattais et commençais à courir. Le temps que Paul comprenne, j'étais déjà loin.

Paul : Attends que je t'attrape.

On aurait cru des enfants de 5ans, se courir après, se chamailler, agir comme des enfants. Nous retournions en enfance. Même si j'étais déjà loin, Paul me rattrapait assez vite grâce à ses grandes jambes. Il arriva silencieusement, et m'attrappa par derrière. Je retins un cri de surprise en posant ma main sur ma bouche.

Moi : T'es bête, tu m'as fait peur.

Paul : C'était mon objectif.

Moi : Tu vas me le payer mon gars.

Paul : J'aimerai bien voir ça.

Moi : Pas de bisous, ni de câlins, rien jusqu'à ce soir.

Paul : Oh non, s'il te plait ma chérie. Pas ça.

Moi : Trouve quelque chose pour te faire pardonner mon cher.

Paul : S'il te plait amour de mon coeur, que j'aime à la folie. Je ferai tout ce que tu veux, cuisine, tout. 

Moi : Tout ce que je veux?

Paul : Oui.

Moi : C'est très tentant. Allez, laisse tomber, c'était qu'une petite plaisanterie.

Live While We're YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant