Harry Potter est parti à la recherche des Horcruxes. Voldemort, lui, plus puissant que jamais est à la recherche de la baguette de sureau. La guerre fait rage, engendrant morts et destructions. Poudlard doit faire face à cela tout en essayant...
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Il était 14h lorsqu'Isis se rendit à la Tête du sanglier, un pub de Prés au Lard très insalubre qui contrastait avec les autres boutiques (située plus loin) de ce village de sorcier. C'était là que le directeur de Poudlard lui avait donné rendez-vous, dans une lettre reçue deux jours auparavant. Elle espérait grandement être à la hauteur devant ce grand sorcier qui en impressionnait plus d'un, pour une question d'honneur. Elle était une Peverell, et une Peverell réussissait tout. Malgré sa répugnance, elle entra dans ce pub. L'odeur qui lui monta aux narines était à la hauteur de l'apparence du pub : nauséabonde. Elle s'installa à une table et attendit sans commander de boissons car les verres étaient bien trop sales pour elle. Peu de temps après, elle entendit des éclats de voix.
« Albus ! Ce n'est pas prudent ! Pourquoi ne pas avoir organisé cet entretien dans votre bureau ? Vous êtes, plus que toutes autres personnes, menacé à chaque instant ! » grogna un homme.
« Cet endroit m'a déjà réussi, par le passé, Alastor. »
« Nous ne sommes plus dans le passé. Aujourd'hui est une période différente. Chaque endroit ou vous vous dirigerez peut devenir un guet-apens. «
« Cet endroit est sûr, Alastor. Merci de vous souciez de ma personne. Je ne crois pas vous avoir demandé de veiller sur moi, mais sur Poudlard. »
« La rentrée n'est pas encore arrivée. » renifla le dénommé Alastor avec ce qui lui restait de nez. « Je manquerai à mes devoir si je ne vous avais pas accompagné. »
« Je suis encore capable de me défendre, malgré tout ce que les personne peuvent raconter sur mon compte et ma prétendue sénilité. J'ai beau être vieux, Alastor, mais pas au point d'en devenir imprudent. »
« Ouais... Vigilance constante. Elle est déjà là. Elle attend. » déclara l'Auror sans même avoir ouvert la porte du pub.
« Bien. Remus, vous suivez ? »
« Je vous suis, Albus. »
« Alastor, vous préférez rester dehors pour veiller, je suppose ? »
« Non. Je vous suis. Quitte a entrer dans un nid de vipère, autant y aller tous ensemble » grommela l'Auror.
Un chien noir se faufila juste devant lui, le bousculant.
« Nom d'un chien ! Patmol ! Les chiens dehors ! » Bougonna Fol-œil dont la réputation d'Auror inflexible et paranoïaque n'était plus à démontrer.
Isis se leva, non par timidité craintive et impressionnée de voir le grand homme plein de sagesse à la barbe argenté qu'était Dumbledore mais par un respect sincère et naïf qui sonnait faux pour elle car en elle-même, elle savait qu'elle l'aurait salué de manière hautaine.
