chapitre 3 : Poudlard

280 11 1
                                    

La journée du 1er septembre promettait vraiment d'être belle. S'il n'y avait pas eu autant d'aurors sur le quai pour des questions sécuritaires, Neville Londubat en aurait oublié toute ces histoires de Mangemorts et de guerre entre sorciers. C'étant sans compter le visage anxieux des parents qui laissaient certains de leurs enfants partir pour la première fois à l'école de magie et ceux qui hésitaient encore à les envoyer à nouveau là bas.

« Tant qu'il y aura Dumbledore à l'école, ils ne courent aucuns risque. Ils ne devraient pas hésiter et faire confiance envers ceux qui se battent. » Pensa le jeune Gryffondor. « Tant qu'il y aura Harry, il y aura aussi de l'espoir. »

Seulement ce n'était pas aussi simple. Voldemort et ses partisans attisaient la peur et quand la peur était à son comble, quand la méfiance envers tout le monde était à son paroxysme, les gens agissaient bêtement et se refermaient sur eux même.

« HEY ! Neville ! » entendit-il.

Il se retourna et vit Seamus Finnegan, son camarade de Gryffondor qui s'approchait de lui.

« Salut Seamus ! Tu as passé de bonnes vacances, malgré tout ça ? »

« Boarf ! Ce n'était pas la joie. Ma mère est restée sur les nerfs tout le temps et lisait la Gazette du sorcier, comme si ca allait la rassurer ! Et toi ? »

« Pareil. La situation semble empirer. »

« Tu crois qu'on reverra Harry, Ron et Hermione ? »

« J'aimerai bien mais cela m'étonnerait qu'ils reviennent cette année. Harry doit chercher des moyens de se battre. J'espère seulement qu'ils vont bien tous les trois et qu'ils n'ont pas été attrapés. »

« Nous le saurions, non ? les partisans de Tu-Sais-Qui et Tu-Sais-Qui lui-même s'en serait vanté. »

« Oui, tu as raison. En attendant, notre rôle à nous, si les Serpentard ne gâchent pas tout, sera de rassurer les plus jeunes. »

« Tu l'as dit, Neville ! Hey Dean ! »

« Salut ! » fit celui-ci « J'ai trouvé un wagon de libre. Vous venez ? »

Neville s'occupa de ses bagage puis après avoir embrassé sa grand-mère, alla rejoindre ses amis dans le wagon. Il y trouva Ginny Weasley, reconnaissable à sa tignasse rousse et Luna Lovegood, une sorcière des plus étranges que Neville appréciait beaucoup.

« Salut Ginny ! Salut Luna ! » Salua-t-il.

Ginny le salua d'un signe de tête et Luna, fidèle à elle-même.

« Fais attention au Joncheruine, Neville. Tu en a plein autour de ta tête. »

« T'en fais pas, pour ça. Alors, vous allez bien toutes les deux ? »

Neville se rendit compte de sa maladresse. Ginny devait sûrement être inquiète pour son frère Ron et surtout pour Harry, qu'elle aimait envers et contre tout.

« Désolé, Ginny. »

« Ce n'est pas grave Neville. Je vais assez bien même si à la maison ce n'était vraiment pas drôle du tout : entre les allers et venus de l'Ordre. Les cachotteries de l'Ordre et les angoisses de maman qui a souvent fondu en larmes. Elle s'inquiete pour Ron, pour Harry, pour moi, pour Fred et Georges, pour Lupin etc..»

« Tout le monde est inquiet. Mon père dit que cela ne devrait pas être. Harry serait dans un endroit que le Seigneur des Ténèbres ne trouvera jamais. Un endroit ou serait caché quelque chose qui pourra nous sauver. » Déclara Luna d'un ton rêveur.

Harry Potter et le retour des FondateursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant