Chapitre 17 : Le moral de l'immoral

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« Vous avez une mission particulière, Narcissa ? » demanda Isis une fois seule.

« Non, pas que je sache. Il a ordonné que je vienne c'est tout sachant que vous aviez refusé de venir chez moi. »

« Et le jour même , vous y allez ! C'est drôle non ? Cela ne vous a pas dérangé plus que ça ? Je ne pense pas que ce soit pour que l'on me tienne compagnie, il n'est pas de ce genre là... »

« Venez donc en au faits, vu que vous savez mieux que tout le monde ! »

Une sorte de courant électrique passa entre elles.

« D'abord, je m'excuse pour la dernière fois, lorsque j'ai parlé de Drago, qui pourrait mieux faire l'espion que moi à Poudlard. »

« Pourquoi ce regret soudain ? »

« La magie de Noël peut être bien ? Je n'ai pas à me justifier, c'était mesquin de ma part point. Je ne cherche pas à obtenir quelque chose de vous. Jamais je ne demanderais ni ne réclamerai. Je prend c'est tout. »

« Voilà qui est parlé en.. dois on dire reine ou lady ? »

Isis crut déceler une certaine ironie mais peut être était elle un peu trop parano. Elle préféra lâcher un sourire à la petite blague, un sourire douloureux d'ailleurs. C'était bel et bien une blague.

« Bon arrêtons de tourner autour du chaudron, et allons en au fait. » déclara Narcissa, sérieusement. « Je m'y attendais plus ou moins. Ce n'était qu'une question de temps après tout. »

« Pardon ? »

« Ne faites pas l'innocente, pas comme le jour ou vous êtes venue pour la première me voir , il y a de ça quelque années. Je ne sais pas toute l'histoire et toutes les découvertes qu'il a pu faire sur vous pour parvenir à ses fins, mais j'en sais suffisamment. Nous en sommes là , pas vrai ? »

« là quoi ? »

« Vous portez l'enfant du Seigneur des Ténèbres. »

Isis comprenait pourquoi Rabastan tenait à ce qu'elle vérifie au plus vite car s'entendre annoncer cela était assez violent.

« Je ne sais pas justement. Ce n'est pas certains. Du jours au lendemain... c'est impossible. IMPOSSIBLE. Pas vrai ? »

« Je ne sais pas mais le fait est que c'est une réalité. Il ne vous dira rien lui-même car il ne dit jamais ses projet les plus secrets. Peut etre espere-t-il que vous ne sachiez rien... ou bien espérait il que ce soit moi qui joue ce rôle là, estimant qu'il n'avait pas à le faire mais peu importe cela. »

« C'est immoral ! C'est infect ! C'est ... hypocrite ! C'est lâche ! Il n'assume pas.» s'offusqua Isis.

« Qu'escomptiez vous de lui ? Qu'il agisse comme un bon mari aimant heureux de la nouvelle ? Non. La distinction d'immoralité et de moralité est bien mince chez lui. »

« Je ne veux pas. Je ne suis pas faite.. je ne suis pas prête. Comment vous pouvez être sûre ? Je me fais des films peut être. »

« Non, je ne pense pas. La réaction du Seigneur des Ténèbre concorde assez bien avec votre état. Il ne ferait pas tout ça s'il n'était pas certain de la réussite de son ...»

« Qu'il aille au diable ! » lâcha Isis avec humeur. « Je n'en veux pas ! Je le tuerai ! Je ne suis pas ... »

« Je crois qu'il faut accepter ce fait. Vous ne l'acceptez pas maintenant mais lorsque vous le tiendrez dans vos bras , vous changerez peut être d'avis »

Harry Potter et le retour des FondateursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant