chapitre 10 : Godric in love

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Le lendemain, Ils se réveillèrent au même moment au bruit d'un chambardement monstrueux. Peeves,l'esprit frappeur faisait encore des siennes et dans le bureau lui-même. Il caquetait de joie.

« bou ou ouh ! Le sorcier du passé et la mauvaise sorcière ensembles ! Que dira-t-on ? Quelle déception ! »

Et avant même qu'ils n'aient pu parler, l'esprit frappeur partit en claquant tout ce qui était possible de claquer. Gryffondor se caressa la barbe, petit manie qu'il avait quand il réfléchissait.

« Qu'il parle donc ! Nous avons la vérité pour nous ! Il ne s'est rien passé non ? »

« Non mais je m'étonne de votre désinvolture. Les autres ne seront pas aussi cléments. »

« Il faut vivre pour soi et non a travers le regard des autres sans quoi, ce n'est pas une vie. »

Isis n'était pas d'accord mais le mal était fait car Peeves n'était pas réputé pour tenir sa langue. Aussi, sortit-elle avec prudence puis au fur et à mesure qu'elle descendait les escalier, prit de la hauteur. Gryffondor lui, avait emprunté un autre couloir et se souciait comme d'une guigne des qu'en dira t'on. Les regards en disait long mais elle sut les mater rien que par la menace d'une retenue.

« Ah ! Je vous cherchais ! »

« Pardon ? » s'étonna Isis.

« Il faut que vous alliez voir le directeur. Au fait qu'est ce que c'est que cette histoire rocambolesque avec ... ? »

« Que me veut-il encore, Minerva ? » s'exaspéra Isis. « Franchement si c'est pour me convoquer sans cesse.... Bien la peine que je reste ! Merci quand même ! »

« Vous n'avez pas répondu à ma question : il faudra plusieurs heure pour calmer Peeves alors qu'est ce que c'est que ce ragot ? »

« De deux choses l'une : nous sommes adultes et puis qu'est ce que ca peut faire ? »

« L'exemple que vous donnez fait que je ne peux que m'en mêler... »

« Ah oui ! C'est vrai ! J'oubliais que vous étiez la garante de l'ordre et des mœurs ! Nous n'avons absolument rien fait, Minerva. Seulement discutés, c'est tout. Toute la nuit. Je n'ai pas le temps pour ce genre d'histoire romanesque. Ni même pour ce genre de débat futile. Pareil pour votre idole de Gryffondor. »

Isis la planta là et se dirigea, en trainant grandement les pieds, là ou elle devait aller. Elle toqua encore. Combien de fois devrait-elle le faire ? Elle n'attendit pas qu'on lui dise d'entrer et se précipita dans ce qu'elle prenait pour la gueule du loup.

« J'espère qu'il y a une raison valable cette fois ! » lâcha-t-elle en guise de bonjour.

« Bien le bonjour à vous. »

« Pitié ! ce genre d'introduction est inutile. »

« Il faut bien que quelqu'un reste poli dans l'histoire. »

« De la morale, encore et toujours, n'en avez-vous donc jamais assez ? »

« J'en ai toujours plein en réserve, Miss Peverell. »

Cela l'exaspéra. Au diable tout ce que lui avait dit de gentil, Gryffondor. Au diable ! Elle remarqua Loki.

« Qui c'est, lui ? Pourquoi il me regarde de cette façon ? Tu veux ma photo, demeuré ? Tu n'as jamais vu de femme ? »

Elle rit sous cape. Puis aussi soudainement que l'éclair qui traverse le ciel pendant un temps d'orage, son sourire cessa. L'homme la fixait toujours avec ses yeux de glace, gardant toujours la trace d'une ancienne fierté, malgré le reste qui le rendait vil. Sa ressemblance avec lui était assez frappante.

Harry Potter et le retour des FondateursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant