Aujourd'hui, rien ne s'est passé. Ma journée fût rythmée par les entrées incessantes de mes connaissances. J'assiste déjà à mon enterrement entouré de toutes ces fleurs. Surtout ces roses rouges que Clarence m'a offerte, elles semblent si parfaites. Il m'a d'ailleurs déclaré sa flamme, et en simple réponse je lui ai serré la main un peu plus fort. C'est bien cela le problème avec les mourants, même si on aimerait de l'amour on se rend compte de la stupidité de créer à nouveau un vide pour quelqu'un d'autre.
Mais avant qu'il ne parte j'ai craqué et lui ais avoué de vive voix que je ressentais la même chose pour moi. Il est alors revenu à mes chevets et m'a embrassé, nous sommes restés mains dans la mains toute la journée à regarder passer les nuages par la fenêtre de ma chambre aussi aseptisée que mon corps à présent, je suis devenu l'hôpital.
Et peut-être qu'en mourant ici je retrouverais mon amie. Car oui, maintenant je crois à toutes ces conneries d'âme, je me dis que j'aurais la chance de réaliser mon rêve d'avenir, que je pourrais voir cette foutue planète même en étant mort, que je pourrais encore veiller sur vous et Clarence en vous envoyant des signaux peut-être super nul , genre, allumer frénétiquement votre télé, une fois pour vous dire que je vais bien et deux fois pour vous demander si vous, vous allez bien. C'est une bonne idée non ?
Bon, ce n'est pas tout mais je m'endors presque sur le journal.
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Rien n'a changé
Ficção AdolescenteVous savez, à mon âge, on a plutôt tendance à se dire que la vieillesse nous guette et que par conséquent il est important de profiter. Des phrases anodines comme "à bientôt" ou " on se voit tout à l'heure" sont devenues pour moi des simples mensong...
