L'île

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(Alessa)
Je crie pendant toute la descente. S'est la première fois que je voyage entre deux mondes par un haricot magique et je dois dire que pour une première s'est vraiment atroce. Surtout si on à les mains attachées ensemble et qu'on a été kidnappée par des idiots. Personnellement, je pencherais pour des fous, mais je trouve que des idiots les décrits beaucoup mieux.

Pourquoi est-ce que tout le monde essaie de me tuer ? 

Ah oui, s'est vrai. S'est parce que je suis la fille de la sauveuse et parce que tout les méchants détestent que les héros ont droits à leur fin heureuse sauf eux.

Question idiote.

Je me relève et essuie mes genoux du mieux que je le peux. Et oui, s'est pas si facile qu'on pourrait le croire avec les deux mains attachées, mais au moins, elles sont attachées vers l'avant. Je regarde autour de moi et je constate que je me trouve sur une plage où plutôt une île. 

- Je peux savoir ou vous venez de m'amener, bande de bouffon ? dis-je de ma voix tout a fait décontractée.
- Hey, reste polie espèce de morveuse ! me dit le type en se redressant. Sinon je m'énerve.

Je le regarde de manière à dire qu'il ne m'impressionne pas du tout. 

- Tu crois vraiment être le premier cinglé à me menacer ? Non, alors, au lieu de cracher votre venin sur ma personne dite-moi plutôt ce que je fiche ici et où est-ce qu'on est.
- Chaque chose en son temps. Pour commencer, y faut que nous contactons le boss pour lui dire que nous avons réussit notre mission a Storybrooke.

Je lâche un rire en secouant la tête.

- Vous croyez vraiment avoir réussit à détruire notre ville ?

Le type se prépare à me balancer une réplique, mais à voir le sourire sur mes lèvres, quelque chose le fait hésité.

- Si il y a bien une chose que je sais sur ma famille, s'est qu'ils n'abandonnent pas aussi facilement et maintenant que vous m'avez pris en otage (pas très malin, mais bon) vous pouvez être sûr qu'ils ne s'arrêteront pas avant de m'avoir retrouver.
- Il faudrait d'abord qu'il sache où tu te trouve, petite idiote.
- Et où suis-je ? lui demandai-je avec mépris.

Silence.

- Au pays imaginaire, répond la femme.

Je fronce doucement les sourcils.

- Vous croyez réellement que sa va suffire à les arrêter ?
- On a détruit toutes les plantations de haricots magiques.
- Si j'ai appris une chose avec eux, s'est qu'ils trouvent toujours une solution de rechange et croyez-moi, ils viendront.

Je suis fière de ma répartit parce que je l'ai dit avec rage et confiance. Les deux idiots qui me servent de gardiens de prison recule d'un pas alors que j'affiche un sourire victorieux.

- Bon, on a assez perdu de temps à bavarder avec toi, me dit le type en m'agrippant le bras. On y va.
- Où ? Au cinéma ?
- La ferme.

Il m'ordonne d'avancer dans la forêt. Je pousse un grognement et avance malgré tout dans la direction en question. Au bout d'une minuscule éternité, on s'arrête dans la forêt et le type met tout en place pour faire un feu. Je suis un peu à l'écart d'eux et je pousse pour la énième fois un grognement. Je déteste rester quelque part sans rien faire pour m'occuper, surtout que maintenant, j'ai les mains attachés.

- Vous faites quoi là ? Vous envoyez des signaux de fumés ? dis-je sarcastiquement.
- Mais tu vas te taire à la fin ! rugit-il en s'avançant vers moi.

Je deviens vite tendue parce que même si j'ai une grande gueule, je ne sais pas me battre et je risque difficilement de réussir à éviter ses coups dans mon état actuel.

Once upon a timeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant