12

224 19 4
                                    

Dans trois semaine, je pourrais enfin savourer mes vacances au ski avec Apolline et Lucile. Il va falloir que je tienne jusque là. La météo n'arrangeait rien. De la pluie, de la pluie , de la pluie. À croire qu'ils se sont tous donnés le mot pour me faire passer les pires derniers jours de travail. Marie est retournée voir le patron et a de nouveau raconté n'importe quoi. Je me suis défendue comme j'ai pu mais il m'a passé un savon. Rien de grave bien sûr mais ça m'avais mis hors de moi.
Antoine, par compassion, avait finit par l'inviter à dîner. Il en est ressorti traumatisé le pauvre. Je retire ce que j'ai dit sur le fait qu'elle était peut être sympa, cette fille est folle dingue. Antoine m'a raconté des épisodes de cette soirée d'horreur.
-Elle m'a fait du pied sous la table et a commencé à se trémousser sur sa chaise. Gémissait-il
-Ouah... Je suis désolée de t'avoir infligé ça.

J'avais du retard pour pas mal de projet : client en attente ou maison inachevée.
Et pour couronner le tout je n'avais même pas commencé la maquette pour le concours. Et les bonnes idées semblaient avoir décidées de m'éviter.
Bref c'était pas la joie. J'avais besoin de vacances au plus vite. Question coeur, j'avais décidé de ne plus toucher au mec. C'est une solution radicale mais il en faut. J'en ai assez des hommes.

Le mois dernier je me suis fait abordée par un mec en chemise, lunette de soleil qui m'avait demandé mon numéro de téléphone. J'avais contrôlé de justesse mon envie de le frapper puis je lui ai répondu qu'il n'avait qu'à aller voir ailleurs. Il était pas trop moche mais depuis quand on a envie de flirter avec des mecs qui t'accostent dans la rue comme des chiens ?!

Quand j'étais gamine je croyais à l'âme soeur, aujourd'hui je crois que celui qui a inventé cette histoire devais être une femme qui cherchais juste à se réconforter elle-même. Comme moi en fait.

Tout pars de travers. Je compte les secondes qui me séparent de mes congés.

Ces vacances vont me changer je le sens ... J'avais un bon pressentiment. Mais peut être est-il faux ? On verra bien.

Reste avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant