Reste avec moi

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EUUUUUUUUUUUUUH .......

IL EST EN COUPLE ?!

Je m'affaissa sur moi même en regardant la prof de danse coller Thomas tel une sangsue.

Mon coeur venait de tomber.

Le choc était tel que je m'étais arrêtée de respirer quelques secondes si bien que j'étais essoufflée.

Elle se décida à le lâcher. Il semblait très gêné.

-Tu aurais dû me prévenir. Dis Thomas.

-Je me suis dit que ça te ferais plus plaisir de me voir comme une surprise. Répondit-elle.

Elle avait retrouvé son air antipathique. J'aurais voulu la frapper... Elle sort avec le mec parfait et elle a même pas l'air joyeuse ! Le sol s'est effondré sous mes pieds mais je faisais des efforts colossaux pour que rien n'y paraisse.

-Ah vous êtes ensemble ? Demandais-je le plus naturellement possible.

-Oui. Me répond la fille.

-Trop mignon. Répondis-je en m'arrachant un sourire.

-Je t'ai pas déjà vu quelque part ? Me questionne-t-elle.

-Euuh si j'étais à un de tes cours de danse il y a quelques jours.

-Ah.

Pfffffffffffffff...

Elle se tenait donc à côté de Thomas et me devisageais depuis qu'elle était arrivée ce qui m'agaçait au plus au point.

-Bon on va y aller nous. J'suis crevée ! On va vous laisser entre vous. Dit Apolline pour rompre le silence.

ALLÉLUIA !!!!

-Ouais d'accord. Bon ben salut. Dis-je en regardant Thomas.

Il me jetta un coup d'œil et me répondit.

-Salut.

Je me retourne suivie par mes amies. Une fois qu'on était assez éloigné Lucile me demanda :

-Ça va ?

-Non. Répondis-je en serrant les poings pour ne pas pleurer.

On a marché sans rien dire jusqu'à l'hôtel, elles aussi avaient compris que ça ne servais plus à rien de me consoler. Une fois montées dans la chambre je me suis directement mise en pygeama et m'écroula sur mon lit puisque c'était la seule chose que j'avais encore la force de faire.

Je refusais de pleurer, je me contenais de toutes mes forces. D'accord j'avais pleuré il y quelques heures parce qu'il ne m'avait pas embrassé mais à ce moment je pouvais me permettre de pleurer car il restait de l'espoir et qu'il fallait simplement évacuer la tristesse pour reprendre le combat mais là il n'y a plus d'espoir.

Non plus d'espoir.

C'est terrible ce que je ressens là... Quand tout espoir t'as vidé, abandonné, t'as laissé et a pris ses affaires ne te laissant que tes larmes pour pleurer. Juste, le vide complet dans mon coeur.

Le désespoir me rongea lentement chaque membre jusqu'à ce que je me retrouve clouée au lit sans avoir la force de bouger.

VOILÀ ! Ce maudit espoir.... Si seulement j'avais su le contrôler ! Je ne serais pas en train de m'agripper à mon lit pour garder les pieds sur terre et ne pas déraper !

Aïe... Aïe ... AÏEEEEEEE .....

Arrêtez de me compresser les entrailles, je n'en peut plus !