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Je fermais ma valise, pris mon sac à main et fermais la porte de mon appartement à clés. J'avais mis mes skis et mes bâtons dans uns sac spécial que j'avais posé lourdement sur mon épaule. J'étais chargée comme jamais.
Tant pis, je savourait le départ. Enfin on y était.

J'appelle un taxi, ce dernier me dépose devant la gare. Je retrouve Apolline et Lucile, elles aussi portaient leurs skis.

-Alors pas trop chargée ma vielle ? Ironisa Lucile

-L'excitation domine !

-Pas étonnant, nous aussi on en peut plus.

-Bon on y vas ?

On rentre dans l'enceinte de la gare, et on cherche notre quai.
On est ridicule avec nos énormes sac à skis. Mais ça nous fait marrer, on se retient de rire dès que quelqu'un regarde nos sacs.
À bord du train on se raconte tout nos potins. On entend que nous dans le wagon maison s'en fiche pas mal.
La pluie se transformait doucement en neige au fur et à mesure du trajet. Et tant mieux. Des sommets se dessinaient, de plus en plus abrupt, le paysage était splendide.
Arrivées à la gare nous avons pris le taxi qui nous a mené à notre hôtel.
C'était un petit hôtel mais qui ne manquait pas de charme. Un vrai chalet en bois dont la décoration de Noël rendait encore plus mignon. On nous a accueilli comme de la famille et on nous de montré notre chambre :
3 lits séparés joliment bordés nous attendais. On s'est installée.

Il n'était que 18 heures alors on es allées découvrir la ville qui se trouvais au pied des pistes
Une sorte de sérénité m'envahissais et me baignait délicieusement le corps.

Les illuminations de la ville étaient superbes et les rues étaient agitées de passants. Cette jolie agitation nous comblaient.
Apolline me racontais ses petits problèmes de couple et Lucile ses joies du travail.

On a finis par choisir un restaurant typique et on a dévoré de la raclette. Je n'en avais jamais mangé d'aussi délicieuse.

La fatigue nous gagnait doucement, le trajet sans doute. On a donc finis notre bouteille de vin et on est parties du restaurant.

-Attendez on s'arrête une minute. Je propose.

Je désigne un banc sur la place principale.

-Ouais d'accord.

On s'assoit et on admire les frises illuminées de la ville.
Finalement je me suis levée la première et je les ai entraînées dans une rue passante.
Il faisait très doux pour un mois de décembre et la neige avait cessée de tomber.
La rue était bondée de monde et je n'ai pas vu un homme qui marchait dans la direction opposé à la mienne.
On s'est rentré dedans comme deux gros bêta.
J'ai relevé la tête pour m'excuser.

-Désolée je regardais pas où j'allais.

Je l'ai regardé plus en détail. Il faisait environ 1mètre 85 , portait un bonnet bleu et avit le style mal rasé .
Et des yeux bleus magnifiques comme ce n'est pas permis d'en avoir.

-C'est moi qui m'excuse j'avais la tête ailleurs.

On s'est regardé dans les yeux quelques secondes.
BORDEL SES YEUX.

-Juliette ?!

Lucile revenait vers moi accompagnée de Apolline.

-Qu'est ce que t'as fais ?

- Oh rien je lui ai foncé dedans le pauvre. Répondis-je en souriant.
Il me sourit en me fixant droit dans les yeux.

-Y'a pas de mal.

On s'est fixé encore quelques secondes.
Apolline me tire par le bras.

-Bon allez on y va je suis crevée.

-Ouais.

On se regarde encore .
-Bon au revoir. Finis-je par dire

-Bonne soirée. Me répondit-il avec un petit sourire.

Je repars donc dans ma direction.
-Il était pas mal du tout ! Me glisse Lucile.

-... Ouais... Il avait de beaux yeux...

N'y penses plus, je ne le reverrai jamais.

Reste avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant