La deuxième lettre

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Nelly, suivie de près par sa soeur, prit la direction de son habitation en passant par le Boulevard des Pommiers. Les agréables senteurs du magasin de vins non loin du chemin lui parurent plus fortes que d'habitude, son bonheur lui faisait voir la vie en rose. Le passage avait, pour elle, un semblant de paradis lui garantissant la béatitude éternelle.

Le soleil brillait si fort que ses mains en était toute transpirante, le colis ainsi que la lettre étaient à deux doigts de lui filer entre les mains. Nelly commença donc à hâter le pas, suivie de près par sa soeur, peinant à supporter l'effervescente chaleur du grand âstre.

L'excitation de l'aînée était à son apogée, celle-ci commença à imaginer des scénarios tous aussi abracadabrantesque les uns que les autres, et si ce fameux inconnu n'était pas le départ d'une nouvelle vie ? "Si seulement il pouvait m'aider à surmonter ces difficiles épreuves, si je l'avais rencontré plus tôt peut être que ...", pensait-elle. Euphorique, l'adolescente émanait de ce qu'on pouvait appeler, une chatoyante aura, c'était la première fois que Nelly effleurait ce qu'était la "confiance en soi".

Gaïa se dépêcha afin de faire le chemin aux côtés de sa sœur puis celles-ci rentrèrent rapidement, la plus grande n'avait dit à personne qu'elle sortait. Il était aux alentours de dix-huit heures, le soleil, loin de s'affaisser, était encore flamboyant et ne cessait d'éclairer l'habitation familiale. Nelly pris ses clés et tenta d'ouvrir la porte, elle n'y parvint pas : que ce soit sa mère ou son frère, quelqu'un était rentré. Soudain, l'entrée s'ouvrit en grinçant légèrement, derrière, se trouvait la mère de la fratrie.

" Comment s'est passée ta rentrée, pourquoi est ce que je suis rentrée avant toi ? Questionna l'ascendante de Nelly.

- Je suis partie me balader avec Gaïa, elle est un peu plus loin, répondit de façon hésitante la cadette.

- D'accord... Mais préviens la prochaine fois, ne fais pas comme ton frère, dit fermement la mère.

- Oui. "

Nelly monta à l'étage et vu que son frère était déjà rentré, la porte de sa chambre était entre-ouverte. L'adolescente se plaça au seuil de celle-ci afin d'y jeter un coup d'oeil. il s'était déjà mis en pyjama et textotait sur son portable tout en jouant aux jeux vidéos. Rien d'inhabituel.

"Alerte, alerte", s'écria Gaïa
Nelly, extatique, ne prit même pas la peine d'aller voir ce qui se passait et décida de se faufiler rapidement dans sa pièce personnelle. Étonnée que sa soeur ne vienne pas à elle, Gaïa décida de venir à son aînée.

" Je sais quelque chose de très important, dit la benjamine calmement.

- Quoi ? Tu veux encore gâcher ma journée ? Tout va pour le mieux, rétorqua sèchement Nelly.

- J'ai entendu des noms, Eva et Léo, ça te dis ?

- Ces idiots sont encore dans ma classe cette année, je m'en fiche je veux pas entendre parler d'eux.

- OK tant pis écoute, dit Gaïa avant de partir."

Nelly, réjouie d'être enfin seule, avait un peu de temps pour elle avant de devoir descendre pour dîner. La jeune demoiselle commença à déballer le paquet, celui-ci contenait des boules puantes non ouvertes. C'était incompréhensible ! L'adolescente avait les larmes aux yeux... Au lieu de se mettre dans tout ses états, comme elle l'aurait fait auparavant, elle décida de déchiffrer la lettre avant d'émettre quelconques conclusions.

"Ma chérie adorer

En plus d'avoir était captiver par ta beauté, j'ai découverre grâce à ton regard brun ardant que tu ne t'entender pas avec Léa. Cela nous fais un poin commain, moi non plus. J'ai donc un plan pour que nous puission vivre notre amour loin de cet arpi, elle ora tellemens honte qu'elle ne reviendras plus en cours. Ce plan est comme éloigner le loup pour que les agneau puisse s'aimé. Tu n'as qu'a faire une chose, mettre ces boules puantes et les percer dans le sac de Léa. Je te conseil de les mettre avant la piscine de les briser a l'intérieur du gel douche de Léa. Ensuite je me montrerai à toi et nous vivron notre amour au grand jour."

Nelly était stupéfaite, mais c'était pour elle une très bonne occasion de se venger. La cadette alla manger rapidement avec sa famille puis regagna sa chambre. Elle effectua une sorte de "rituel" devant sa glace situé à côté de son bureau, se coiffa convenablement et se dit : "c'est OK pour demain, tout se passera bien". Nelly put se coucher sereinement.

Après un sommeil paisible, l'adolescente se leva du bon pied. Elle avait tout préparé la veille, que ce soit sa tenue ou les objets de son plan maléfique. C'était le jour de rentrée de Damien, lui, était très calme. Celui-ci s'en alla bien avant les deux sœurs. Nelly décida de partir seule, avant la benjamine.

Une fois arrivée, elle choisit de rester seule, en attendant la sonnerie. Une fois que celle-ci retentit, elle alla voir la rouquine, Laura. La professeur de sport, madame Fraisier, une athlétique jeune femme démarra l'appel, tout le monde répondait présent, c'était quand même leur premier jour de cours. Nelly avait la boule au ventre, elle était consciente du fait que son acte allait changer sa vie. Le car se présenta, direction : la piscine.

NellyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant