✨Chapitre 2 : I'll miss you..✨

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- Malheureusement elle n'a pas eu autant de chance que toi.. Elle a rendu l'ame juste apres l'arrivee des secours, déclare Mamie.

Oh mon Dieu!! Je voulu hurler mais aucun son ne sortit de ma bouche, juste un hoquet silencieux.. Je n'arrivais pas à y croire. Ma maman, mon âme, ma vie!! Elle était partie depuis sept mois et moi je n'avais même pas été la pour lui dire adieu.

Réalisant soudain tout ce que cela impliquait mes larmes commencèrent à couler silencieusement. Quand je pense que je ne la reverrai plus jamais, cette femme magnifique qui m'avait consacré toute sa vie. Je n'entendrai plus son rire mélodieux, sa voix moqueuse, je ne pourrai plus jamais me retrouver dans la chaleur de ces bras aimants. Mes larmes redoublèrent d'intensité et je commencait à suffuquer. Mamie ne chercha meme pas a me calmer. Je me souviens que nous n'avions jamais été proches. Maman avait toujours semblé lui en vouloir pour quelque chose.

Bref, vu notre manque d'affinités elle préféra appeler l'infirmière plutôt que de chercher à me consoler. Je fus soulagée de voir que c'était la même qui m'avait tenu dans ces bras tout a l'heure. Elle se contenta juste de me s'assoir a côté de moi en me donnant un verre d'eau. Il me fallu plusieurs minutes pour cesser de pleurer meme si ma poitrine etait toujours secouée de spasmes. Je me rendis compte que mamie était sortie, tant mieux je n'avais aucune envie de lui parler.

- Ca va mieux?? Me demanda-t-elle.

Je hochais faiblement la tête et elle poursuivit

- Tu veux en parler?

- Pas maintenant.

- Je comprends, t'inquiètes. Je serais juste à côté si tu a besoin. Au fait je m'appelle Coumba.

- Euh merci.. Pour tout

- Y a pas de quoi ma chérie, allez repose toi, dit elle en quittant la chambre.

Tant de sollicitude me toucha. Mon monde venait de s'effondrer et je ne voyais personne vers qui me tourner. Avec le recul, je me rendais compte que nous avions presque mené une vie de recluses maman et moi.

Je crois qu'il est temps de me présenter non?? Je m'appelle Zeyna, Seynabou Ndiaye de mon vrai nom. J'ai 16 ans. Avec maman, nous avons toujours vécu dans notre maison à sacré coeur. Je n'ai jamais connu mon père et personne dans ma famille n'a jamais voulu m'en parler. C'est ainsi que j'ai grandi, allant dans un privé catholique se trouvant dans mon quartier. De la famille? Bien sur qu'on en avait mais ont les voyais rarement, seulement pour les grandes occasions. Mamie avait trois enfants.

L'ainé Tonton Khalifa vivait en allemagne avec sa femme et sa fille unique . Ensuite venait tata Aby. Elle a toujours été très gentille avec moi même si mon esprit d'enfant percevait une certaine réserve. Elle habite aux maristes avec son mari et ses deux enfants Aissatou et Moustapha.

Maman m'amenait souvent chez eux pour que je joue avec Aissatou qui avait le même âge que moi. Mais je l'ai jamais sentie celle là : trop de chichis pff.. Donc j'allais toujours embêter son grand frère. Au début il me disait toujours d'aller voir ailleurs et était limite méchant avec moi. Mais il a commencé a m'accepter et finalement je passais tout mon temps accrochée a ses baskets. Je me suis petit à petit rapprochée de lui et il est devenu mon confident. Il faut savoir aussi que j'étais une fille assez calme et réservée et je n'avais pas beaucoup d'amis au collège. J'avais quand même ma besta, Dieyna. On se connaissait depuis le primaire et je m'étonnais toujours qu'elle puisse trainer avec une fille comme moi. Elle était belle, adorable, ouverte et super connue, tout mon contraire. Toute ma vie tournait autour d'elle, maman et Moustapha. Ma relation avec lui en occupait une place d'autant plus importante pour moi.

Le lendemain matin, j'étais toujours aussi abattue même si le choc était retombé. Je m'étais réveillée de bonne heure ( bah oui après avoir dormi autant on peut dire que j'avais eu ma dose).

Après avoir pris une douche, je m'étais habillée avec les affaires que mamie m'avait rapporté la veille et j'avais attendu l'arrivée des infirmières en regardant la télé. Ça me faisait bizarre du coup. Je me demandais comment j'allais faire pour rattraper tout ce temps perdu. Vers 8 heures, Coumba est venue me voir. Elle a vérifié que tout allait bien avant de me souhaiter une bonne journée avec son entrain habituel. Ensuite on m'a apporté mon petit déjeuner. Je n'avais pas beaucoup d'appétit donc j'y ai à peine touché. Je recommençais juste à somnoler, sous l'effets des médocs, quand Coumba passa la tête par la porte :

- Tu as de la visite Zeyna..

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Hello 😊 désolée d'avoir été si longue à publier 😞 Mais enfin j'espère que la suite vous plaira. En tout merci de me lire ❤️

Zeyna: Chronique D'une Destinée FataleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant