Les Quinze part I

Chapitre 3: La découverte

CHAPITRE 3

...

Malgré un réveil difficile, comme chaque matin, April se leva pour allez déjeuner, laissant son petit compagnon seul sur son lit. Il dormait encore, même avec le réveil de sa « maitresse ». April avait moyennement récupéré de la veille. Chose qui était plutôt rare après ses coups de pompes, elle arrivait déjà à marcher plus de dix mètre et voire même à courir (actions qui prenaient normalement plus de deux jours à se remettre en route). C'est donc plutôt avec aisance qu'elle descendit les escaliers, à la surprise générale :

-Alors, dit son père, tu sembles aller mieux?

-Ouais... C'est la première fois que j'arrive à marcher aussi rapidement... Je n'ai pas vraiment l'habitude.

-C'est bien, dit son père, c'est peut-être la premier signe de rétablissement que tu attends depuis si longtemps, qui sait...

-Ouais, on ne sait jamais...

Après un petit-déjeuner relativement rapide, April décida qu'aujourd'hui, elle se reposerait même si son état de santé s'était largement amélioré. En entrant dans sa chambre, elle s'allongea sur son lit comme la veille, telle un étoile de mer. Mais elle fut vite dérangée par un message psychique de la part de William.

-Désolé de déranger mais il y a eu un truc cette nuit. Soit prête à partir dans dix minutes.

-Il se passe quoi?

-C'est en rapport avec Clémence...

-Elle va bien au moins ?

-Elle est morte...

...

Un squelette noir. Voilà tout se qui restait de Clémence, un squelette au beau milieu de la forêt. Les Quinze devenus quatorze étaient tous autour de leur ancienne amie, silencieux. Seuls quelques-uns restaient de glace face à ce spectacle peu ragoutant. La raison de cette réaction était très simple : Clémence n'était gère appréciée par tout le monde. Certains ne supportaient pas sa voix, d'autres sa manière de penser ou même parfois la personne elle-même sous toutes ses coutures.

-C'est juste horrible... Dit Famelly en brisant le silence.

-Les mots ne peuvent décrire une telle abomination...répondit Adaline

-C'est bien beau de se lamenter, mais il y deux choses importantes à faire en priorité avant le deuil, commença Tristan.

-Lesquelles ? demanda Louis

-La première et de trouver l'auteur de ce crime, s'il y en a un.

-Et la deuxième ? demanda Apolline

-Chercher une manière d'annoncer le décès de Clémence à ses parents...

-Aïe...dit Rodrig, ça va être dur...

-De quoi? Le questionna Adaline

-Trouver le tueur. Il n'y a aucune trace de passage ni d'empreintes visibles près de la victime...

-C'est sûr que ça ne va pas être simple, approuva Leslie. Même avec mon don de pistage, il me faut connaître la personne concernée pour pouvoir la suivre.

-Cherchons dans les alentours, on trouvera bien une trace, proposa Lylid.

-Pas con, affirma Rodrig.

-On ne peut pas laisser Clémence comme ca ! Cria Famelly. J'étais donc la seule à vraiment l'apprécier?

-Certainement, dit calmement William.