Chapitre 7 :

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Le reste de la journée, des gens me remercièrent d'avoir abolie les jeux. Je passais l'une des meilleures journées de ma vie depuis ma "rupture" avec Peter.

En cours d'économie, en attendant le prof, je griffonne sur ma feuille une liste de course que ma mère m'a demandée d'aller achetée quand j'entends la chaise d'à côté grincer.

" C'est libre ?

- Va te faire voir Peter, dis-je sans lever les yeux

- Wahou, quel accueil, ça fait plaisir, dit une tête blonde en s'asseyant à mes côté

- Thomas ? Salut, désolée j'ai cru que tu étais... enfin peut importe. Comment vas-tu ?

- Bien. Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas parlés.

- Oui, ça m'avait manquée.

- A moi aussi. J'ai appris que tu avais éradiquée les jeux. Bravo.

- Merci.

Le prof entra et nous écoutâmes son cours. Je proposai à Thomas de m'accompagner au supermarché à la fin de l'heure et il accepta.

Nous entrâmes au supermarché et je prit un panier que je commença à remplir de toutes sortes de choses.

- Alors, me dit-il, toi et Peter ? Je veux tout savoir.

- Il n'y a rien à dire, je ne suis plus un pion, dis-je en prenant une boîte de conserve

- L'année n'est pas fini, ces jeux sont valables, dis une autre voix.

Je me retourna et découvrit Peter, ses cheveux noirs en batailles, appuyé contre la gondole, souriant

- Je vais t'éviter, Peter, dis-je en changeant de rayon.

- Tu passes du temps avec ça maintenant ? dit-il en désignant Thomas et me suivant à la trace

- C'est mon ami.

- Non, c'est ton ex

-Nous somme amis, intervint Thomas

- Mais bien sûr, ricana Peter.

- Va-t'en, P

- Viens avec moi

- Non, laisse-moi.

- Je sais que j'ai merdé, un milliard de fois mais je t'aime, dit-il avant de partir

- Je vais prendre l'air, dis-je à Thomas.

Je vais faire quelque chose d'insensée parce que je suis jeune et insouciante et que, au pire, je le regretterais demain. Je marche de plus en plus vite, puis je cours vers la sortie.

Dehors, la pluie fait des ravages mais je cours en plissant les yeux. Digne d'un film d'amour. Je le vois de dos, les épaules voutés en signe de tristesse. Ses cheveux noirs en batailles, ses habits noirs, je devine ses yeux verts tristes. Je me jette à sa poursuite parce que je comprends. Je comprends que depuis le décès de mon pères, depuis que je suis dans cette école, je l'aime. Je l'aime lui et ses manies. Je l'aime quand il passe sa main dans ses cheveux. Je l'aime quand il me dit qu'il m'aime. Je l'aime.

- Peter !

Il se retourne et je me jette à son cou en l'embrassant. Il ne comprends pas. Ce baiser me redonne ce qui me manquait : l'espoir.

Je lui pardonne tout. Les jeux, Claire, tout.

Putain, je l'aime. Et j'espère que cela dura éternellement.

The Virginity Games : After HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant