Chapitre 4

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Il me regarda droit dans les yeux, et me souri
Je regardai avec insistance sa main posée sur la mienne. Pour qui se prenait-il ?

-Qu'est ce que tu fais ?lui demandai-je en fixant toujours sa main.

Il sembla tout juste se rendre compte que c'est doigt était encore entremêlés aux miens. La gêne se lu sur son visage et il retira doucement sa main

- Oh je suis désolé ! Tu faisais un cauchemar et tu criais. Quand je suis rentré ici tu étais en pleure , et je n'arrivais pas à te réveiller. Alors je suis rester ici... Mais je vais y aller parce-que, bah on se connais pas. Et je crois bien que je suis dans ta chambre...

Il se leva et commença à sortir de la chambre. Puis il s'arrêta

- Comment connais tu mon nom ?

- Je t'ai vu sur la photo, dans le salon et Peter m'as expliquer qui tu étais.

- Oh, oui cette photo.

Je songeai alors que sur la photo la famille étais entière, et que maintenant il vivait leur vie chacun de leur côté. Bien joué Cassia, très bon sujet de conversation.
Il ouvrit la porte et se retourna de nouveaux. La lumière du couloir l'eclairait, et je découvris son visage. Un mâchoire marquée, des yeux dorés et pétillants, des lèvres rosées et un teint légèrement hâlé. Il était beau. Très beau.

- C'est Cassia, ton nom, n'est-ce pas ?

- Oh ! Oui...

Il me regardait, l'air soucieux.

- Trés bien. Alors bonne nuit, Cassia.

Sur ces derniers mots il referma la porte, me laissant ainsi seule dans le noir. Je mis un certain temps avant de m'endormir, songeant à un petit Caleb aux yeux bleu ocean. Puis le sommeil me gagna et aucun cauchemar ne revint le troubler.
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A mon réveil, un doux filet de lumière passait à travers le rideau. Une bonne odeur de nourriture me chatouilla les narines et le vide se creusa dans mon ventre: j'était affamée. Je sortis du lit et constatai ma tenue, un jean et un sweat-shirt que j'avais vainement essayer d'enlever après la visite de Caleb et le cauchemar. Je sortis en silence de ma chambre mais un fois dehors, je remarquai que Peter et Caleb devait être levés. Les rideaux étaient grand ouvert laissant la lumière du jour baigner l'immence palier. Suivant la délicieuse odeur sucrée, je descendis les escaliers. Un fois devant la cuisine, j'aperçu Peter déjeunant seule entourer de toute un tas de sucrerie. Cela me fis penser à mon père et le chagrin me gagna. Mes jambes tremblaient et une boule se noua dans ma gorge. Ma vision se troublait et j'avais vraiment du mal à respirer. Je m'éloigne de la porte en comptant mes pas.
1 pas... inspiration
2 pas.... expiration
Au bout du 64eme pas ma vision redevint nette et je me senti mieux. D'un pas décidé j'avançai vers la cuisine.
Quand j'entrai Peter leva ma tête et me souris

- Bien dormi ?

Comment peut on demander à une personne qui vient de perdre toute sa famille la veille si elle a bien dormis ? Au moins une chose étais sur: Caleb ne lui avait rien dis. Ou bien il avait des troubles de la mémoire...

- Bien sûr la meilleur nuit de ma vie. Répondis-je d'un ton dédaigneux.

Le sourire de Peter tomba en miette.

-Écoute, je sais que c'est dure pour toi mais tu es forte, tu finiras par surmonter tout ça, on me surmontera ensemble, Cassia. D'ailleurs que dirais tu de venir déjeuner avec moi ?

- C'est sur qu'un petit déjeuna vas empêcher ma vie d'être détruite ! Pourquoi n'y ai je pas penser tout de suite !

Les mots si agressifs sortaient de ma bouche comme si je n'avais aucun contrôle dessus. Le visage de Peter se décomposa. Il semblait perdu. Le pauvre, il n'y été pour rien si ma vie été un chaos complet.

- Et tu penses que c'est en t'appitoyant sur ton sort que les choses iront mieux ?

Sa voix étais calme
Je me retournai vers Caleb.
Je ne savais pas quoi répondre, il m'avait pris au dépourvu. Je repensai à la nuit d'hier où il m'avais tenue la main pour m'aider à surmonter mon cauchemar. Caleb m'observait un sourir en coin. Très bien, il voulait jouer à ça, il allait voir.

- Tien Caleb, je ne t'avais pas vu. Tu as sûrement raison. Un petit déjeuner ne réglera rien. Je devrais reprendre très vite ma vie en main. Mais tu comprend je suis fatigué. Je n'ai pas réussi à dormir cette nuit. J'ai entendu dire qu'un voyeur venait guetter les jeunes filles pendant leur sommeil.

Peter observer notre petit jeu l'air de plus en plus perdu. Ses yeux scrutait le visage de son fils, puis le mien et ainsi de suite.
Caleb sembla déconcerté mais cela ne dura que quelques secondes. Très vite, il repris un visage neutre de toute émotion.

Il sembla hésiter puis lâcha sans pitié:

-Tu es sur que ce n'étais pas un horrible cauchemar plutôt ?

Mon coeur rata un battement et les larmes me montèrent aux yeux. Il n'avait pas le droit de dire ça. Il avait bien vu ma détresse cette nuit, comment pouvait-il sortir ça aussi facilement ? N'avait-il aucun coeur ? Ou était passé le garçon de cette nuit ?
Je chassai les larmes d'un battement de cils. Je ne pouvais pas me montrer faible maintenant.
Caleb sembla prendre conscience de ses paroles et me regarda.

- Oh merde, Cassia je suis désolé

Je le devisageai suffisamment longtemps pour que la tension montre d'un cran.

- Va te faire foutre Caleb.

Je dis ça dans le plus grand des calmes.
Son père nous regarder toujours se demandant ce qui se passe. Nous nous étions pas encore présenter et nous nous bations déjà.
Je pris un croissant, prévint Peter que je mangerais seule dans le jardin et parti. Mais avant de franchir la porte, un désir de vengeance me retint, je me retournai et murmurai assez fort pour qu'on puisse m'entendre :

- Oh fait, Caleb - j'articulai bien les syllabes de son nom comme il l'avait fait hier dans ma chambre - si tu poses encore une fois ta main sur moi, je te bute .

Peter me regarda, horrifié. Puis, son visage trahissant une colère extrêmes, il dévisagea son fils.
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L'air dehors était frais et la brise carressait mon visage me rappelant le cauchemar de la nuit précédante. J'inspirais lentement
J'expirais
Inspirer
Expirer
Les larmes de rage menaçaient toujours de sortir d'un instant à l'autre.
Ça commence mal, très mal !
Je devisageai le croissant dans ma main.
L'idée de manger ne me plaisait plus autant que dix minutes plus tôt.
Pourtant je croquai quand même un bout de la pâtisserie. Du Nutella, ça manquer terriblement de Nutella ! Mais, je n'avais absolument pas l'intention de rentrer dans la cuisine et d'affronter Peter ou Caleb.

Memories never dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant