La disparition de Laura

Un secret très lourd à porter

Le lendemain matin 06h30.

Sophie était déjà levée, elle s'occupait de Mia, sa petite-fille.

Anais, l'ainée, se leva au même moment.

-Tu es déjà debout ? fit Sophie à sa fille aînée.

-Oui, j'ai rêvé de Laura cette nuit, répondit Anais.

Sophie tenait Mia dans ses bras.

-Avant de mourir, elle m'a détesté. Elle m'a détesté parce que j'ai dansé avec son petit copain. Elle m'a détesté, elle a détesté sa soeur avant de mourir... je m'en veux tellement, expliqua Anais en pleurant.

Sophie avait les larmes aux yeux. Elle posa Mia, la petite marchait déjà.

Sophie se dirigea vers sa fille aînée et la prit dans ses bras.

-Ma puce... chuchota Sophie.

Du côté des enquêteurs, ils analysaient le téléphone portable de Laura, retrouvé à quelques mètres de son corps.

Daniel et Sandrine devaient fouiller les poches de Laura, si il y avait un indice...

-Les parents ont bien signalé que Laura portait des boucles d'oreilles et un collier en or ? demanda Daniel à sa collègue.

-Oui, pourquoi ? répondit Sandrine.

-On a un problème, Laura n'a plus ce collier ni les boucles d'oreilles en or... fit Daniel.

Les deux enquêteurs avaient fouillé les poches de l'adolescente, sans résultat.

-Vous pensez que celui qui a tué Laura voulait juste lui piquer ses bijoux en or ? demanda Sandrine à Daniel Nawel.

-Cela m'étonne. Celui ou celle qui a tué Laura, lui en voulait certainement. Je pense que que Lorenzo a voulu défendre la mère de sa fille, mais qu'il s'est fait tué, et Laura est morte quelques minutes après... expliqua Daniel Nawel.

-Mais pourquoi ils se sont fait tués ? questionna Sandrine.

-C'est la question à laquelle on va essayer de répondre... rétorqua Daniel Nawel.

Sandrine et Daniel retournèrent sur la scène de crime. Ils essayaient de trouver des indices.

Autour du trou où était enterré Laura, il y avait beaucoup de cheveux bruns et blonds.

-Prenez tous ces petits cheveux, il faut qu'on les analyse, fit Daniel Nawel.

La police scientifique était en train de récupérer tous les petits cheveux qu'il y avait.

Vers le trou où était Lorenzo, il y avait des traces de pas.

-Ils étaient à plusieurs... fit Sandrine.

Les analyses concernant les cheveux allaient mettre environ 2 semaines.

Du côté des Rickson, ceux-ci dinaient en famille, avec la famille Clarkson, le frère de Sophie ainsi que sa famille.

Le diner était très calme, personne ne parlait.

-Ton poulet est très bon.. fit Kathy; la belle-soeur de Sophie.

-Merci Kathy, rétorqua Sophie.

-Et sinon, comment va Mia ? demanda Victor, le frère de Sophie.

-Elle marche beaucoup, et commence à dire "papa" et "maman", répondit Patrick.

-La pauvre petite, elle n'a plus sa mère, ni son père... fit Kathy.

Tout le monde s'arrêta de manger et regarda Kathy.

-Pardon... répondit Kathy.

-Ce n'est rien, ne t'en fais pas, riposta Sophie.

Tout à coup, la sonnette de la porte d'entrée retentit.

-Je vais voir, fit Anais.

Anais se leva de table et ouvrit la porte d'entrée.

Il s'agissait d'Enzo, le petit ami de Laura.

-Je voulais savoir comment vous alliez avec Laurine... fit Enzo.

-Monte dans ma chambre, je vais chercher Laurine, il faut qu'on parle, chuchota Anais.

Enzo obéit, il monta dans la chambre de son ex - petite - amie, Anais, et attendit que les deux jeunes filles arrivent.

Anais retourna dans la salle à manger.

-Qui c'est ? demanda Cléa, la jumelle de Jade.

-C'est Enzo, il est pas bien... je vais lui parler, Laurine, tu peux venir m'aider ? fit Anais.

-J'arrive, répondit Laurine.

Les deux filles se précipitèrent vers la chambre d'Anais.

Elles entrèrent, Enzo attendait sur le lit d'Anais.

Il était en pleure.

-Il faut le dire aux flics... fit Enzo en pleurant.

-Enzo, on est les seuls à savoir ce qu'il s'est passé ce soir là. Il faut qu'on tienne, ils ne découvriront jamais ce qu'il s'est passé, il n'y a aucun indice, rétorqua Anais.

-Je sais... je sais... fit Enzo.

Le garçon partit quelques minutes plus tard.

Enzo, Anais et Laurine avaient quelque chose à se reprocher... mais quoi ?

Les deux jeunes filles, Anais et Laurine, étaient toutes les deux dans la chambre d'Anais.

-Enzo va craquer... fit Anais.

-Je le comprends... c'est un secret très lourd à porter... rétorqua Laurine.

-Oui, mais on a pas le choix. Et c'est eux qui ont commencé après tout, expliqua Anais.

Laurine ne répondit pas. Elle se contenta de regarder sa cousine.

A SUIVRE