Dramione : C'est Physique, Les Opposés S'attirent !

Chapitre 4 : Une bière patron !

                   Ce soir Hermione n'avait pas envie de rentrer même si elle avait maintenant son propre logement alloué par le ministère de la magie avec un salaire vraiment peu cher pour sa taille. Harry avait insisté pour quel prenne une des chambres de sa maison au square Grimmaud mais elle avait gentiment refusé pour deux principales raisons : la première était qu'elle avait besoin de son chez soi pour pouvoir se sentir à l'aise et mettre de l'ordre dans ses idées, la deuxième était qu'Hermione voulait avoir un point de chute car le sort qu'elle avait jeté sur ses parents pour leur effacer la mémoire n'était toujours pas levé et ainsi elle n'avait aucune maison à elle pour l'instant.

                   Sa maison qu'elle louait au ministère se trouvait en face de celle qu'occupaient ses parents. Elle avait demandé ce service au gouvernement magique qui lui avait refusé une fois mais qui avait accepté lors de la demande d'appel lorsque le célébrissime Harry Potter avait témoigné à l'audience en faveur de sa meilleure amie.

                   Ainsi elle occupait une maison en face de celle de ses parents pour pouvoir les voir même si eux ne se souvenaient plus d'elle. Elle avait d'abord pensé que c'était une bonne idée, ainsi elle pourrait devenir une très bonne voisine avec qui ils lierait une amitié mais la réalité était beaucoup trop dure pour la jeune fille, à chaque fois qu'elle disait bonjour à Mr et Mme Granger elle avait envie de pleurer et perdait toute joie.

                   C'est pourquoi Hermione était assise en haut de Big Ben, seule face au monde, les pieds pendant dans le vide et les larmes luisant sur son visage grâce à la lumière de la lune. Évidemment Hermione n'allait pas sauter de cette hauteur-là pour en finir avec ses problèmes mais l'idée ne lui était pas si étrangère que ça. Elle s'était demandé quelques heures plus tôt qu'est-ce qui la retenait dans la vie, elle n'avait plus de copain car celui-ci était un débile profond qui au lieu de se faire pardonner avait décidé de lui en faire voir des vertes et des pas mûrs au travail en ne rendant pas ses rapports ou alors en lui jetant misérablement un torchon à peine lisible avec un sourire moqueur sur le visage. Elle n'avait pas une seule famille et ses seuls amis étaient Harry et Ginny, tous les autres étaient des gens qu'elle appréciait mais pas de vrai amis avec qui elle pouvait se confier. Bien sûr Luna ou Molly l'écouterait avec attention et en parleraient mais ce n'était pas pareil. La seule personne qui comptait affectueusement était Pattenrond, son chat.

                 Néanmoins Hermione était une battante et ce n'était pas dans son caractère de se laisser abatte. Du moins ça le sera demain, aujourd'hui elle n'en avait pas les moyens et ne voulait qu'une chose, un bon remontant. Elle se dirigea vers un petit bar français moldu qu'elle connaissait depuis un petit moment.

                  L'endroit n'avait pas grand-chose de charmant, on pouvait même dire que l'ambiance était agressive quand on n'était pas habitué. Thomas, le patron et serveur, était un homme corpulent, gigantesque, tatoué de partout et barbu. En un sens c'était la version moldu de Hagrid, le professeur de soins aux créatures magiques de Poudlard et l'ami du trio que formaient Harry, Ron et Hermione.

                    A peine eut elle poussée la porte du bar que ses oreilles furent assiégé par de la musique métal beaucoup trop forte que la loi autorisait. Hermione tenta de dire bonjour à Thomas mais le bruit couvrant ses paroles il fut obligé de baisser sa musique pour l'entendre. Hermione et Thomas se disaient toujours bonjour en français puis continuait en anglais, c'était agréable pour elle de parler cette langue qu'elle appréciait depuis que ses parents l'avaient emmenée en France depuis tout jeune.

                  Elle prit place sur la banquette entre un mec tout vêtu de noir, la capuche enfoncé jusqu'aux yeux, et un jeune couple de tourtereaux bien trop occupé à se nettoyer mutuellement leurs amygdales. A peine avait-elle eu le temps de poser ses affaires que le barman regarda dans sa direction et demanda :