Sauvage - Jane

Chapitre 1 - Retrouvailles

PDV : Hayley

Voilà deux semaines que j'ai accouché de jumeaux, Amélia et Emmanuel.

Et être parents c'est super génial. Super fatiguant aussi.

Mais Ian et moi sommes heureux.

Tout comme le reste de la meute.

Phœbe est une tata déjà dingue de ses neveux, elle leur fait tout le temps des câlins, et des bisous. Paul rit toujours quand il la voit comme ça.

Josh, c'est le tonton aussi dingue que Phœbe, et Virginie désespère en pensant au futur des enfants. Elle est sûre qu'ils seront traumatisés par leur oncle et leur tante. Cela me fait bien rire.

J'aime ma meute. C'est ma seconde famille et j'en suis fière.

Aujourd'hui, Phœbe et Josh s'occupent de mes trésors, j'en profite pour me reposer, Ian dort sur mon épaule. Il est adorable quand il dort.

Jane entre à pas de loups, elle sourit en nous voyant.

- Ça va ? m'enquis-je. Tu as l'air fatiguée. Tout va bien avec Alrik ?

- Oui, tout va bien avec lui, nous sommes heureux, m'assure-t-elle. Et oui, ça va. Et toi ?

- Fatiguée, mais ça va.

Un petit rire mélodieux secoua ses épaules.

- C'est normal les premiers temps. Mais vos bébés sont adorables. J'ai l'intuition qu'ils feront de grandes choses.

- Je l'espère aussi, murmurais-je.

Je la trouvais fragile et épuisée, comme si elle allait s'écrouler à chaque instant. Cela m'inquiétait.

- Ian est mignon quand il dort, pouffa-t-elle. Vous formez un beau couple.

- Hihi, oui, souris-je. Merci, toi et Alrik aussi.

Elle s'assoit en face de moi, des cernes soulignent son regard noisette, et ses cheveux roux sont un peu emmêlés. Elle est un peu pâle, et le noir de ses vêtements accentue sa pâleur.

- Jane..., commençais-je.

La sonnerie retentit, nous faisant sursauter, tandis que Ian se réveilla en sursaut, une odeur masculine se fit sentir. Une odeur d'Alpha.

Inquiète, je me levai, et alla ouvrir, Ian derrière moi.

Un blond aux yeux bleus se tenait devant moi, il était beau, un charme sombre mais rassurant émanait de lui, il portait du noir, le même style de vêtements que Jane, et il avait des tatouages noirs sur le cou, le torse et le dos de la main.

- Bonjour, nous salua-t-il d'une voix polie.

- Jonathan Landheaven, lâcha Ian. Que fais-tu ici ?

- Jonathan ? lâcha une voix.

- Jane, murmura le dit Jonathan.

- Vous vous connaissez ? m'étonnais-je.

- Oui, acquiesça Jane. Il est digne de confiance.

- Ne t'inquiète pas Ian, le rassura Jonathan. Je ne veux pas vous nuire, je viens prendre des nouvelles de Jane.

Je fis entrer l'Alpha. Puis je me tournai vers Jane.

Son regard pétillait de joie et de nostalgie, mais j'y décelais une pointe de colère.

- Deux ans que l'on ne s'est pas vus, dit-elle. J'ai tenté de te joindre. Aucune nouvelle. Qu'as-tu à me dire ?

- Je suis désolé, s'excusa-t-il. Mais j'ai eu des soucis. Tu as le bonjour de May.

Un sourire étira les lèvres de mon amie, avant qu'il ne s'évanouisse.

- Tu as des problèmes ?

- Martin a été tué par Taylor et son lié, déclara Jonathan. J'ai dû organisé les funérailles, il était orphelin, j'ai également dû calmer la meute car elle réclamait vengeance, puis je suis allé voir les deux assassins. Enfin, j'ai tenté. Mais ils avaient disparu.

- Ils nous ont causés problème, lui dis-je. Mais ils ont été tué. Je suis Hayley Raven, la femme de Ian.

Il me sourit en hochant la tête.

- Qui est-ce ? demanda une voix en arrivant.

- Jonathan Landheaven, informa Ian. Il connaît Jane.

- Je suis Alrik Cambell, se présenta la voix. Et je suis le fiancé de Jane. Elle ne m'a pas parlé de toi.

- C'est vrai, Janie chérie, renchérit une voix. Tu ne nous as rien dit sur lui. Moi c'est Phœbe Hunters.

Phœbe portait dans ses bras Emmanuel, qui dormait à poings fermés, elle était suivie par Josh qui portait Amélia, qui dormait également.

- Je sais que tu es son fiancé, fit Jonathan. Je vous souhaite mes vœux de bonheur. Mais tu n'as pas l'air heureuse Jane.

- Je le suis, riposta-t-elle froide.

- Je n'en suis pas sûr, la contredit-il. Je te connais.

- Deux ans se sont écoulés, j'ai changé, siffla-t-elle avant de partir dans sa chambre sans doute.

- Nous devrions discuter, lâchais-je.

- Excellente idée, approuva Paul en arrivant.

- Où ma sœur ? l'interrogea Alrik.

- J'suis là ! s'exclama Virginie en arrivant. Et Hayley a raison, on va discuter, Jonathan Landheaven.