Espoirs de deux passionnées

Chapitre 3

Salut tout le monde! Bon, de nombreux chapitres de cette histoire sont déjà écris, et mathorse et moi avons conscience que les changements de personnages sont un peu trop fréquent :) ça se calmera dans les futurs chapitres! Bon, sinon, bonne lecture! :)

Eden

Je fus réveillée par le bruit fracassant de ma porte rebondissant sur mon mur.

- Chalut p'tit sœur ! S'écria l'intrus. Alors, toujours pas de mec fixe ? T'en est à combien par semaines, maintenant ! Deux ? Trois ?

- Quatre. Laisse-moi dormir, Nathan !

- Quoi ? Mais il est six heures du mat', t'as bientôt cours non ? Répliqua-t-il un immense sourire aux lèvres.

C'est moi ou il se foutait de ma gueule, là ?

Il était assez grand pour un homme (Franchement, j'ai vu mieux ; bon 2m10, ça passe crème !) et sa carrure ne le rendait pas moins impressionnant : en fait, Nathaniel s'était engagé dans l'armée dès ses 19 ans, afin de se recadrer en raison de ses problèmes avec les drogues, l'alcool et les bagarres. C'est sur que consommer whisky et LSD, en même temps... (Ne jamais lésiner sur les détails.) ça rend pas vraiment peace and love.

Moi qui l'avais connu les cheveux blonds longs avec des dreadlocks, cela me faisait chaque fois un choc quand il revenait de ses missions, le crâne rasé, sans un cheveu sur le caillou. D'ailleurs, je le surnommais papy chauve lorsque cela m'arrangeais. En caractère, je ne le conseillais pas.... Insurportable, vaniteux, fou, incapable de se gerer seul, et le pire ; le PIRE de tous ses défauts, celui qui me faisait souffrir depuis que j'étais née : SISTER COMPLEX !

- Ecoute, le chauve, toi tu glandes peut-être, mais y'en a qui travaillent. (Enfin, façon de parler.) Sauf qu'ils commencent à bosser à 10h00 !!!

- Oh, mince ! Ils auraient pu me prévenir, j'ai parlé aux parents y a même pas 5 minutes ! Oh j'suis vraiment désolé ! Pour la peine, je vais te faire un gros bisou... bien baveux !

- euh.... Sans façon, merci.

- Allez, viens faire un gros câlin à ton grand frère, dit-il en ouvrant grand les bras debout devant la porte.

Et il espérait vraiment que je vienne à lui ? Avec tout ça à parcourir ?

- Vois-tu, entre mon lit, ma couette, mon oreiller et toi, le choix n'est pas bien difficile.

- Quoi ? Après toute ces années ? Très bien, je vais partir, puisque c'est ce que tu souhaites ! Sanglota-t-il faussement. Mais avant, puisque je veux sentir ta présence contre moi le soir en m'endormant, je vais prendre une de tes culotes, continua-t-il en se dirigeant vers mon dressing. Peut-être que, grâce à elle, je pourrais te sentir près de moi au lieu de simplement en rêver.

En un instant, je fus hors de mon lit, complètement réveillée. Ah oui, j'ai oublié de préciser : Il avait cet effet là sur les gens.

- TU VAS FAIRE QUOI ?! Rugis-je, hirsute.

Riane

Je fumais ma clope devant l'université, attendant patiemment qu'Eden veuilles bien montrer le bout de son nez. Pour rester calme, je me concentrais sur la chaleur de cette journée ensoleillée, digne d'une jour d'été. Je fermais les yeux, pour profiter de la douce brise qui, tel un doux amant, me caressait le visage. J'entrouvris mes paupières pour m'imprégner totalement de la lumière de cet astre brillant. La beauté de cet univers me remplissait de joie, et je....ATTENDEZ..... C'était pas Michmich de l'autre côté des portes ?! Mon cerveau paniqua... de grands triangles avec un point d'exclamation rouge s'éclairaient par intermittence. (Ceci est un message du ministère de la santé : il n'est pas recommandé de mourir aujourd'hui. Vos frais ne seront pas pris en charge par votre assurance vie, inexistante.)