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"-ZAIN MON CHÈRE ET TENDRE MEILLEUR AMI SEXY. J'ouvre difficilement les yeux, la porte s'ouvre en grand sur Louis, il me jette un paquet sur la tête. Ta mère m'envoie te donner ça beau gosse! Je jette le paquet par terre et me remet sous ma couette. Les volets s'ouvrent en grand. DEBOUT ! Je grogne et me met en boule sous ma couette.
-Ta gueule Louis je dors. Je l'entend sortir, je m'inquiète, si il sort sans rien dire, c'est qu'il a une idée derrière la tête. Et le liquide glacé qui vient de se déverser sur ma tête me le confirme. Je sors de mon lit, Louis est là, il a les chaussures de son père aux pieds.
-Pour le fils d'Aphrodite, il faut dire que la grâce c'est pas ton truc. Je regarde par la fenêtre.
-Enlève tes ailes, Hermès junior, il y a la voisine d'en face qui est a deux doigts de faire une attaque.Il s'approche et lui fait un signe de la main.
-T'ouvres pas le paquet de ta mère? Je le prend et le jette dans mon armoire avec tout les autres.
-Non. J'attrape rapidement un skinny noir, un t-shirt blanc, et un caleçon, je rentre dans la salle de bain et allume l'eau. Je me lave, m'habille et sèche mes cheveux. Mes cheveux tombent encore sur mon front, je les relève difficilement avec du gel et sors. Louis est assis sur le canapé, avec un croissant et du café dans la main.
-Perso' je m'en fou, on commence a dix heure, en revanche,toi tu vas être en retard au boulot. Je regarde l'heure.
-Merde merde merde! Quand tu sors pense a fermé la porte a clef avec ton double! Cris-je en sortant. Je monte dans l'ascenseur, j'appuie plusieurs fois sur le rez-de-chaussé, je sors et cours jusqu'en bas de la rue. J'entre, passe derrière le bar, et enfile mon tablier et ma casquette avant de me tourner vers le bar.
-Bonjour madame, comme d'habitude? Dis-je en voyant la vieille dame devant moi. Elle hoche la tête. Je lui tend son verre et elle me tend la monnaie.
-Garde la monnaie mon petit Zain! Je lui sourit et fourre la monnaie en plus dans la poche de mon tablier. D'autres clients passent. Je m'amuse a écrire leur prénom avec des erreurs d'orthographe. Ils me regardent bizarrement et je leur souris. Un grand brun, aux épaules larges se place devant moi.
-Un cappuccino. Je le dévisage. Aucune politesse. Je remplis son verre.
-Votre prénom? Je demande en sortant le feutre de ma poche.
-Liam, L-I-A-M. Répète-t-il lettre a lettre. Je gribouille sur son gobelet.
-Et voilà pour vous. Il observe son verre.
-T'es conscient que tu as écrit Leeyum?
-Oui. Je lui sourit. Il ouvre delicatement le gobelet et me jette le contenu au visage. Je m'essuie le visage avec une serviette. Je lui refait son cappuchino et n'écrit rien dessus, a la place je dessine un doigt d'honneur. Je lui tend, il le regarde et jette la monnaie sur le comptoir. Mon service enfin terminé, je retire mon tablier, et passe chez moi, pour prendre une douche. Je me douche rapidement et reprend des vêtements propres. J'observe le dernier paquet de ma mère. Je le prend et m'assoit sur le lit. Je l'ouvre. Une photo de mes trois soeurs s'y trouve. Je sourit et la prend. Elles sont magnifiques, leur beauté est pure et douce. Il faut que je pense a leur rendre visite, un de ses quatre. Une lettre est en dessous. Je souffle un coup et lis.

"Zain, si tu lis cette lettre, c'est que Louis a fait son travail, un garçon intelligent. Je te vois de la où je suis, je suis fière de toi, mon fils. Tu deviens un homme. J'espere que ton père se porte bien. Ici, a l'Olympe, tout se passe bien, a part Arès bien sur, mais lui on ne peut y faire grand chose, la violence, et la mélancolie.. Tu manques a tes soeurs, tu pourrais venir les voir, elles ont besoin de leur frère. Tu pourrais même devenir un Dieu a part entière et nous rejoindre? Ton vingt-troisième anniversaire approche, et je pense qu'il serait temps que tu nous rejoignes.
-Aphrodite."

Je déchire la lettre et la jette a la poubelle. Je laisse tombé la serviette se tenant autour de ma taille et m'habille, je prend mon sac et sors. Je retrouve Louis en bas de chez moi, dans sa voiture. Je monte et allume la radio.
-Mon père m'a dit qu'Arès avait eu un fils après ses deux filles. Et que celui-ci était dans les environs. Annonça Louis en conduisant.
-Vraiment? Un fouteur de merde, comme son père? Il éclata de rire.
-Probablement!
-En attendant, ce matin un type m'a fait une scène parce que je me suis amusé a mal écrire son prénom. Il rit.
-Non vraiment Zain, il faut que tu arrête de faire ça.
-C'est le seul côté positif de se boulot de merde. Il se gara sur le parking et leva les yeux au ciel.
Je connais Louis depuis mes dix ans, il en avait onze. Nous etions dans la même école, étant un garçon timide et réservé de nature, je ne voulais pas me faire d'amis. Louis m'a pratiquement forcé a lui parler, depuis, je ne l'ai plus lâché, lui aussi, il étudie la littérature et les langues, il veut voyager. Contrairement a moi, il est beaucoup apprécié, surtout de Harry, son "ami" mais moi je suis sûr qu'ils s'attendent a plus, mais aucun des deux e veux l'avouer. Louis marche rapidement vers l'auditorium, je peine a le suivre. Il entre, je le suis jusqu'aux rangée du milieu, il s'installe vers la gauche, a côté de Harry, ils se saluent et le bouclé me sourit. Je l'ai rencontré grâce a Louis, il y a quelques mois, peut être huit? Ils se sont rencontré grâce aux cours particuliers en français que Louis donne pour financer ses études, Harry était vraiment nul avant que Louis ne commence a lui donner des cours, ensuite ils sont devenus amis et Louis me l'a présenté. Le courrant est bien passé, nous nous entendons bien, il sait que généralement je ne parle qu'avec Louis, et ça ne le dérange pas plus que ça. Le cours commence, je prend des notes, et écoute ce que le professeur raconte. A côté de moi Louis et Harry se taquinent, il m'arrive de jalouser Louis, c'est a dire, il est mignon, social, intelligent, et attirant, enfin, je ne suis pas moche, sans vouloir me vanter, bien au contraire, plus jeune, mon père n'était pas repoussant, et ma mère.. Ma mère, est, comme tout le monde le sait, d'une beauté sans égale. Mais Louis a ce charme enfantin et innocent, bien que loin d'être innocent..
"-Héhé?! Tu m'entends? Je lève les yeux vers la voix qui vient de me sortir de les rêveries. Je te demande si cette place est prise? La fille semble s'impatienter, je retire mon sac et le pose entre Louis et moi en silence. Elle s'installe et sors ses affaires. Je retourne mon attention vers le professeur.
La journée se passe monotonement, comme chaque jour. Je passe chez moi, met au propre les notes que j'ai pris, puis je ressors, ce soir je fais la fermeture du café. Je sers la dernière cliente puis retire mon tablier. Je prend soin de reprendre les pourboires de la poche et les compte. 17£, je souris, aujourd'hui a été un bon jour. Je reprend ma veste et sors, je prend mon trousseau de clef et ferme la double porte à clef. Je déverrouille mon portable et regarde l'heure. 21h39. Je rentre chez moi, j'allume les lumières et la télé. Je regarde rapidement le courrier que j'ai récupéré en montant. Une enveloppe qui parvient de mon père me fait sourire. Je l'ouvre. Contrairement a ma mère, mon père est toujours resté présent, il m'a élevé seul, mes soeurs sont toute les trois nées du même dieu; Héphaïstos, seulement, pendant une violente dispute entre eux, Aphrodite est descendue sur terre pour se calmer et a rencontrer mon père, qui était en voyage d'affaire en France, a Paris. Ma mère est vite tombé sous son charme, puis elle l'a suivie jusqu'a Bradford, ils ont filé le parfait amour pendant près d'un an, jusqu'a ce que ma mère ne tombe enceinte, la elle lui a annoncer qui elle était vraiment, après avoir accouché de moi, elle est répartit sur l'Olympe, pour y retrouver mes soeurs et Héphaïstos. Néanmoins, elles me considèrent comme leur vrai frère. J'ouvre l'enveloppe avec hâte. Son contenue me retire toute ma joie. Il y a un chèque et un petit mot. Je prend le papier et le lit.

"Salut mon Zee, comment tu vas? Je sais que c'est un peu vieillot les lettres, mais tu sais bien que les téléphones ce n'est pas mon fort! Louis m'a expliqué que tu était un peu en galère en ce moment, alors en attendant que je ne revienne d'Alger, ça t'aidera a tenir! Porte toi bien mon fils."

Je sort le chèque. 7500£ y sont marqués. Je jette le morceau de papier par terre et attrape mon telephone. Je compose le numéro de mon père et attend.
"-Allô? Zee?
-C'est une blague? Tu m'envoies 7500£ sous prétexte que je gère mal mes fins de mois? Papa je t'ai déjà expliqué que je n'ai pas besoin de ton argent.
-Prend ça comme un cadeau d'anniversaire! J'ai les moyens, alors autant les partager avec mon unique enfant!
-Je sais que tu as les moyens, mais ça me fou mal!
-Enfin! Quand tu était gosse et que tu me faisais des caprices ça ne te foutais pas mal!
-Oui mais j'ai grandis, et il ne s'agit plus de paquet de bonbons la, il s'agit de 7500£.
-Si je te promet que c'est la dernière fois, tu acceptes l'argent?
-Oui.
-Alors c'est promis. Je souris. Je reste au téléphone avec mon père pendant une petite demi heure, il me parle de son voyage, de ses patients, de ses stagiaires.. Je l'écoute attentivement. Il fini par raccrocher. Je vais me coucher aux alentours de 23 heure, puis je m'endort rapidement.

OLYMPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant