9-Les feux de la mort

Chapitre 1

Nous sommes le mardi 7 juin 2016. Je suis au bureau comme d'habitude, en train de finir de taper mon dernier rapport tout en écoutant de la musique avec mes écouteurs. Soudain mon téléphone bip, je regarde ce que c'est. Il s'agit d'une alerte pour me dire qu'il y a eu un incendie à Chicago qui était dans le secteur des pompiers de la caserne 51 (Chicago Fire). Vous devez vous demander pourquoi j'ai reçu ce message. En faites c'est tout simple ! Vous connaissez peut-être le lieutenant Matthew Casey qui dirige le camion échelle 81, et bien c'est mon cousin... Enfin le cousin de ma mère, Kensi, mais c'est quand même un cousin ! Bref, je m'entends super bien avec lui et du coup à chaque fois qu'il y a une info sur une intervention de la caserne, je reçois un message. Il faut dire que j'adore ce métier aussi ! Et les autres personnes de la caserne sont également super sympa !

D'après les informations que j'ai sous les yeux, il y a eu un incendie dans une maison d'un Marines et les pompiers ont retrouvé une personne mais ils n'ont pas pu la sauver. Le feu serait d'origine criminelle. C'est quand même étrange, la semaine dernière il y a eu deux incendies du même genre. Ça ne peut pas être une coïncidence que trois marines soient morts en moins de deux semaines ! Mais de Washington et sans avoir l'enquête je ne peux pas vraiment faire grand chose.
- Maïna ? Tu as l'air soucieuse, qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Tony en voyant que quelque chose n'a pas l'air d'aller.

J'enlève mes écouteurs pour leurs explique la situation et leurs faire part de ma pensée.
- C'est vrai que c'est bizarre, confirme Ellie.
- T'as creusé un peu pour savoir s'il avait des liens ? Me demande McGee.
- Non, je suis juste un peu les infos.
- C'est peu être juste une coïncidence finalement, lance Tony.
- Règle 39 Tony ! Je lui rappelle.
- Les coïncidences n'existe pas, énonce la règle Bishop.
- Une fois ok, deux fois ça passe encore mais trois c'est qu'il y a un problème, je rajoute. Surtout en deux semaines.
- Bah tu sais ce qu'il te reste à faire alors, réplique Tony.
- Oui, finir mon rapport ! Je lui tire la langue.

Je me remets ma musique en route et continue ce que j'étais en train de faire. C'est alors que Gibbs sort du MTAC. Je lève la tête pour le voir me faire des signes.
- Tout le monde au MTAC, tout de suite, me lance Gibbs en signe. Je hoche la tête et me lève.
- Tout le monde au MTAC ! Je m'exclame.
- Pourquoi ? Me demande en cœur mes trois collègues et amis.

Je fais un signe de tête vers Gibbs qui est toujours à la rambarde. Nous montons donc les escaliers sans poser de questions et entrons dans le MTAC après avoir passé le scanner rétinien pour déverrouiller la porte. Dans la pièce, nous retrouvons le directeur Vance et sur le grand écran le chef de l'équipe des incendies criminel de Chicago.
- Directeur, saluons nous le grand patron alors qu'il nous fait un signe de tête.
- Chef McCoy voici les agents Callen, Bishop, Dinozzo et McGee, nous présente Vance.
- Bonjour, lançons-nous en même temps.
- Bonjour, nous répond sympathiquement le chef avant de commencer son speech. En moins de deux semaines il y a eu trois incendies criminels semblable à Chicago, avec à chaque fois une victime. Tous des militaires. Nous pensons que quelqu'un cherche à se venger des marines en les tuant et incendiant leurs maisons. Plus particulièrement dans le secteur du district 21.
- Les trois corps qu'ils ont retrouvé arriveront dans l'après midi. En attendant vous enquêterez depuis Washington, nous informe Vance.
- Pourquoi ce n'est pas le NCIS de Chicago qui s'occupe de ça ? Demande Tony.
- Les membres de la caserne 51 nous explicitement dit que c'était vous les meilleurs, répond McCoy, ce qui me fait sourire, aux aussi ce sont les meilleurs dans leur domaine.
- Nous avons besoin des photos des scènes de crimes et des caméras de surveillances des quartiers s'il en a, enchaîne Gibbs.
- On vous envoie ça tout de suite, ainsi que les rapports qui ont été fait sur l'enquête, répond le chef McCoy avant de couper la visioconférence, après de brèves salutations.