Chapitre 4

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*maison de Jehan en média*
{Prendre note qu'il habite dans la forêt et dans les plaines en Alberta, donc il n'y a pas de palmiers}
*Veuillez écouter la chanson s'il vous plaît. Elle parle de la détermination et du fait qu'il n'y a pas de limites. Je trouve que ça va bien avec Jehan et Bethany car il n'y a pas de limites à leur attirance réciproque*

Je lui rendit son baiser tout en mettant mes mains sur sa nuque et en agrippant ses cheveux bruns foncés pendant que lui plaçait ses grandes mains bronzées sur mes hanches pâles et maigres. Je l'aimais. Je l'avais su lorsque nos regard s'étaient croisés car un lien s'était formé et les seuls sentiments que j'avais ressenti étaient le bonheur, la joie et l'amour. Il avait eu raison en disant que le destin pouvait toujours nous surprendre. Jamais je n'aurais imaginé que je finirais par trouver l'amour. Jamais je n'avais aimé et finalement, je trouvais cela merveilleux.
- appela Aria à partir du couloir.
Je me détachais rapidement de Jehan.
- Je suis ici dans la salle de bain!
Elle entra et me dit d'aplomb qu'il fallait que j'y retourne car nos patrons allaient perdre patience. Jehan m'aida à me relever. Alors qu'Aria partait, il me fit un discret baiser sur la joue, ce qui fit en sorte que je devenais encore plus rouge. Je descendis derrière lui et lui rendis son manteau ainsi que celui de son père.
- Je vais t'écrire à toutes les semaines, ne chuchota t-il dans l'oreille.
Puis, il partit avec son père et son accompagnateur qui s'appelait Hugo. J'allais retourner à la cuisine pour faire la vaisselle lorsque je croisais les regards furieux et remplis de haine de mes employeurs. J'allais passer un mauvais quart d'heure et sûrement plus, ce qui ne m'étonnerait pas le moins du monde.

*Ellipse de deux mois*

J'avais eu raison. J'ai vécu l'enfer pendant ces deux derniers mois. J'étais plus maigre que jamais, j'avais des coupures et des bleus, je ne mangeais pas à ma faim et, la cerise sur le sundae, j'avais une pneumonie en phase critique. J'étais présentement couchée sur mes couvertures devant le foyer du sous-sol. Je savais que mon heure allait bientôt arriver et Aria aussi car elle passait le plus de temps possible avec moi, comme en ce moment. Jehan m'avais bel et bien écrit, mais avant que je puisse les lire et lui répondre, Jacques et Irma les brûlaient. Il devait sans aucun doute s'inquiéter. Je me sentais seule et vide sans lui.
- Lya Angela Clark, tu m'as promis que tu ne me laisserais pas seule, mais tu ne tiens même pas cette petite promesse. Il faut que tu guérisses pour moi, s'il te plaît, pleura mon amie qui était à mes côtés en train de me tenir la main.
- J'ai essayé. Ne n'en veut pas je t'en prie.
Alors que je tombais dans l'inconscience, j'entendis des bruits de combat venant du premier étage et des pas qui descendaient l'escalier à vive allure. La dernière chose que je sentis, c'était des bras puissants qui me soulevaient.

En me réveillant, je sentis encore une fois des bras musclés qui encerclaient ma minuscule taille. J'ouvris les yeux et découvrais ceux de Jehan qui m'observaient avec inquiétude.
- Ça va, me demande t-il.
-Hum... oui enfin je crois. Où est-ce que je suis?
- Dans ma voiture en direction de chez moi.
- Pourquoi?
- Parce que tu me manquais et je m'inquiétais pour toi vu que tu ne répondais pas à mes lettres. Je suis donc venu te chercher avec Hugo et Céleste. Ce sont ceux en avant. Tu te rappelles d'Hugo n'est-ce pas?
J'hochais la tête pour un signe affirmatif. Soudain, je pris conscience d'une chose.
- Où est Aria?
Il prit un air triste et désolé.
- Ils l'ont tuée alors que j'étais en train de te prendre dans mes bras et que Céleste et Hugo se battaient à l'étage. Marina était arrivé derrière moi et elle a pris ton amie par le cou et l'a étranglé. Je n'ai rien pu faire. Je suis vraiment désolé Lya.
Je pleurais énormément. J'avais perdu ma plus cher amie et tout ça c'était à cause que l'on voulait me sauver d'une famille diabolique. Je ne faisais que me culpabiliser lorsqu'une voiture nous heurta du côté droit de la voiture. Je me cognais la tête sur la vitre à mes côtés. Du sang dégoulinait sur moi. Je crois que j'ai des bouts de verre enfoncés dans ma peau.
- Oh bon sang, Lya! Est-ce que ça va?
Je ne répondis pas car ma tête tournait et je voyais de petites étoiles danser devant mes yeux. Il dû prendre cela pour un non car il me sortis de la voiture, de surcroît une Audi rouge décapotable désormais irréparable et m'allongea sur le bord de la route pour appeler une ambulance. Hugo et Céleste se tenaient près de moi et me tenaient la main tout en essayant de stopper le sang qui coulait un peu partout sur mon corps. Comment faisaient-ils pour n'avoir aucune blessures?
Encore un mystère, me pensais-je à moi-même en sombrant encore dans l'inconscience.

Libérée •[en pause]•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant