Chapitre 2:

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    Trois jours plus tard, un surveillant entra dans ma chambre, une lettre à la main :

« Tu as du courrier, me dit-il.

- Merci, marmonnais-je en prenant la lettre.

- Mr. Jackson voudrait te voir dès que tu auras lu, et il n'a pas l'air de vouloir attendre trop longtemps.»

Je ne répondais rien et avais les yeux fixés sur l'enveloppe. Le surveillant soupira et sortit. J'ouvrais l'enveloppe et commençais à lire, je ne comprenais pas la moitié de ce qui étais écrit, jusqu'au moment ou je vis les concordances ADN :


« ADN : Résultat :

J.Starling

H.Lecter  

Correspondance : 50% »


Elle ne se trompait pas, le cannibale était mon père.Je soupirais et m'étalais sur le lit. J'attendais quelques instants avant de me rendre dans le bureau du directeur :

« On m'a prévenu des résultats, commença le directeur, étant donné que le test c'est avéré positif, nous aimerions que vous soyez examiné psychologiquement...

- Quoi, vous voulez que j'aille voir un psy ?

- Oui, le chef Sulivan pense que ce serait mieux. »

Je commençais à rire, le directeur s'énerva :

« Je ne vois pas ce qu'il y de drôle.

- La situation, vous êtes en train de me dire que vous avez peur que je vous mange. Vous pensez sincèrement que le cannibalisme se transmet dans les gènes ?

- Veuillez cessé votre impertinence ! Une voiture de police viendra vous chercher cet après-midi pour vous emmener chez un psy, et je vous conseille d'arrêter de vous comporter ainsi. »

Je ne répondais rien et retournais dans ma chambre.

J'étais restée enfermée dans ma chambre jusqu'au moment ou ce fut l'heure de partir à mon rendez-vous. L'agent Sulivan m'attendait devant la grande porte, il me salua, mais je l'ignorais, j'avais juste hâte que tout cela finisse. J'allais sortir quand il me prévint:

« Il y a des journalistes, je te conseil de foncer jusqu'à la voiture. 

- Pourquoi y a t-il des journalistes ?

- Nous avons eu des fuites.

- Dites plutôt que vous n'avez pas pus résister à l'envie de dire que vous avez trouver la fille du cannibale. »

Il ne répondit rien et je sortait en relevant ma capuche. A peine avais-je mis le pied dehors que les flashs commencèrent à m'aveugler, j'avançais jusqu'à la voiture et m'engouffrais dans la voiture, le policier me rejoint et ferma la portière :

« Je dois admettre qu'ils n'ont pas été trop collant, dit-il après que son collègue ai démarré la voiture.

- Ils avaient peut-être peur que je les mordes, ironisais-je.

- Sarcastique en plus, je penses que le docteur Ross va être heureuse de parler avec vous.

- Ce sera un plaisir partagé. »

Nous ne dîmes plus rien durant le reste du trajet. Une fois arrivé, on me conduit dans une petite pièce, on me demanda d'attendre assise sur une chaise inconfortable l'arrivée de la psy.On me laissa seule, et j'allais me collée à la fenêtre en attendant l'arrivée de la psy. Vous ne pouvez pas savoir à quel point le perte d'une personne chère peut vous faire grandir, je n'avais que 10 ans à l'époque, et ça allait être ma dernière année infantile. La porte s'ouvrit et une femme d'une trentaine d'année entra, ses yeux étaient d'un bleu éclatant, si il n'y avait qu'un seule chose à retenir de son visage, se serait ses yeux.La femme s'assit derrière son bureau et me sourit faussement :

« Bonjour, tu dois être Judy, je suis le docteur Ross, comment vas-tu.

- Bien, dis-je en la fixant de la fenêtre.

- Tu veux bien t'asseoir ? »

Je m'avançais et m'installais en face d'elle :

« Alors, reprit-elle, comment ça va au foyer ?

- Bien, dis-je sans grande conviction.

- Tu t'es faites des amis ?

- Disons que les personnes placés en foyer n'ont pas tellement la tête à se faire des amis.

- Peut-être mais c'est toujours mieux d'avoir des amis.

- J'en avais avant, seulement avec la réputation que les journaux vont me faire, je doutes que des personnes s'approche de moi à moins de cent mètres.

- En parlant de ça, que penses tu de ton père ?

- Rien.

- Tu es d'accord pour dire qu'il est plutôt...hors du commun.

- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dises ?

- Est-ce que tu te rends compte que ton père tu des gens mais les...manges également, et pas nécessairement dans ce sens.

- C'est un cannibale qui a eu une fille avec la policière qui le traquait depuis des années, alors je vous le répète, que voulez-vous que je vous dises ? »

Elle ne dit rien et continuait à me fixer, je m'adossais à ma chaise et lui dit :

« C'est ce que je pensais, je n'ai rien à vous dire, à part peut-être que je n'ai jamais eu l'envie de manger quelqu'un, et vous ne pourrez pas changer l'opinion des gens sur moi,alors excusez moi, mais j'aimerais retourner au foyer. »


Je me levais et sortie de la pièce sans lui laisser le temps de répondre. L'homme qui conduisait pour m'emmener ici m'attendait dans le couloir, quand il me vit sortir il me dit que le chef Sulivan était occupé et qu'il devait me ramener sans lui. Je le suivais jusqu'à la voiture, les journalistes n'avaient toujours pas lâché l'affaire et m'aveuglèrent à nouveau. Une fois retournée dans le foyer, je me rendais directement dans ma chambre.


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Hey, j'ai poster le deuxième chapitre prsk ils sont un peu plus court que les autres, je vous souhaite une bonne lecture kiss <3

La fille du cannibale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant