Chapitre:12

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   Cela faisait plusieurs heures que Jack roulait, il commençait à être fatiguer, alors il s'arrêta dans un motel au bord de la route. Il entra et demanda une chambre, quand il se retourna, il tomba nez-à-nez avec le policier :

« Mais qu'est-ce que vous faites là ?!,s'exclama Jack.

- Je crois que je sais ou est Judy.

- Vous croyez ou vous êtes sûr ? Nous ne devons pas nous tromper.

- Je suis flic, je sais tout ça, je ne suis pas sûr, mais nous n'avons pas le choix.

- Si vous le dites, agent...

- Appel moi Peter.

- OK, Peter, d'après vous, ou sont-ils ?

- Suis moi, ce serait trop long à expliquer.

- Qu'est-ce qui me dit que vous ne me tendez pas un piège ?

- Pourquoi est-ce que je voudrais te piéger ?, soupira le policier.

- J'ai aidé Judy, vous voulez peut-être me capturer comme elle.

- Ne viens pas si tu veux mais, si je ne me suis pas trompé, je doute que Judy me fasse confiance si tu n'es pas là. »

Jack réfléchit un instant, puis suivit le policer à l'extérieur, c'était le seul moyen de sauver Judy. Jack monta dans sa voiture et suivit celle du policier.

   Cela faisait très longtemps que je n'avais pas vue l'agent Graham, il ne venait pas me chercher. Je commençais à devenir folle dans cette cellule, je ne faisais que tourner en rond,mais ce qui me stoppa net, ce fut de voir Hannibal escorté hors de sa cellule, ils l'emmenaient à l'ascenseur, c'était la première fois qu'on le faisait monter. Quand j'entendis les portes de l'ascenseur se fermer, je m'asseyais au sol et réfléchissais, il y avait quinze étages, nous étions au quinzième et la salle ou j'avais parler à Graham se trouvait au douzième étage, les autres étages m'étaient inconnus, il fallait que je réussisse à me faire une carte mental du bâtiment, sans ça, nous n'avions aucune chance de nous en sortir. Des heures s'écoulèrent avant qu'ils ne ramènent Hannibal, une fois qu'on l'eut remis dans sa cellule, je lui demandais :

« A quel étage vous ont-ils emmené ?

- Douzième, répondit Hannibal.

- Vous avez vu Graham ?

- Oui.

- Il vous a posé des questions ?

- Oui, me répondit-il sans grande conviction.

- Et des questions à propos de quoi ?

- Je crains que cela ne te regarde pas.

- Si nous sommes ici c'est pour qu'ils puissent nous questionner, sinon vous seriez retourné dans votre centre de détention psychiatrique, j'ai faim, je n'ai pas de lit et je suis menottée, je penses que j'ai la droit de savoir ce qu'ils nous veulent.

- Est-ce que tu repenses à ta mère ?, me demanda-t-il.

- Hannibal, vous ne répondez pas à ma question.

- C'est un échange de bon procédés, alors ?

- Bien sûr que je penses à ma mère, tous les jours depuis qu'elle est morte.

- Penses-tu qu'elle serait fière de toi ? Fière que tu m'aides à fuir plutôt que de m'arrêter comme elle s'entêtait à le faire ? »

Je réfléchissais un instant, ma mère avait vouée sa vie à la justice, à chaque fois qu'elle avait un petite chance d'arrêter Hannibal, elle l'a saisissait, alors que penserait-elle de moi ? Du fait que j'aide l'homme qu'elle essayait d'arrêter.

La fille du cannibale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant