La journée fut très longue pour moi les sensations que je ressentais était horrible. J'étais assise dans cette salle de bain et j'avais qu'une seule envie c'était de mourrir (starfoullah mes pensées) mais honnêtement je voulais rejoindre mon père parce que la douleur que je ressentais était trop dure.
Mon frère était assis à côté de moi et il avait un regard de pitié mais en même il avait une haine. J'avais besoin d'aide mais il était autant impuissant que moi sur le moment..Aujourd'hui je peux vous dire que dès que je pense à cet partie de ma vie je m'en veux. Je m'en veux d'avoir fait souffrir ma famille je m'en veux de pas avoir su être là pour ma mère alors que pendant cette période elle était faible je m'en veux aussi d'avoir céder à la tentation du sheytan.
Par moment j'avais des phases ou on aurait pu penser que j'étais possédé. J'étais assise sur le sol de ma salle de bain recroquevillée sur moi même et je me basculais d'avant en arrière les gouttes de sueur coulait le long de mon visage mélanger à des larmes je pleurais parce que j'avais honte de moi et de ce que j'étais devenu mais aussi pour la douleur qui c'était emparée de mon corps. Mon corps était brûlant mais j'avais tellement froid je tremblait puis le pire fut les hallucinations. Je voyais des choses irréelles devant moi ou j'entendais des voix et sa me terrifiais.
Mon frère essayait tant bien que mal de me calmer en serrant contre lui et me réconforter en me disant des phrases du style : " tu vas t'en sortir" ou "je sais que c'est dur mais faut s'accrocher" mais rien ne marchait jusqu'à ce que le sommeil prenne le dessus ce qui n'était pas plus mal parce qu'en dormant je ne ressentais plus le manque je n'avais aucune envie de trouver une ligne mais une fois réveillé tout étais repartie.
Ce cercle infernale a duré plus d'une semaine mes frères voulaient absolument m'emmener à l'hôpital mais je refusais en pensant que je pouvais m'en sortir seul mais je me trompais j'avais besoin d'aide alors j'ai cédé.Après quelques jour à l'hôpital on m'a envoyé dans un centre spécialisé contre la dépendance mais à côté de ces gens je me sentais mal à l'aise car je me retrouvais face à des personnes qui ce drogué à un point que je pense je n'avais pas atteint. Dans ce centre on me donnait un traitement de pilule je n'avais aucune idée de ce que c'était mais je le prenais quand même et la chose obligatoire c'était de parlé avec un psychologue alors honnêtement j'aime pas parler encore moins à une inconnue j'ai pas confiance. Dans la vrai vie je fais confiance à personne parce qu'en je commence à m'attacher à quelqu'un lui raconter certaines choses elle finit soit par partir ou par le raconter au gens.
Les premières séances avec la psychologue je parlais pas elle me posait des question mais je ne répondais pas puis un jour elle m'a dit :"si tu veux partir plus vite de cette endroit il faut me parler c'est moi qui donne l'accord des gens apte ou pas à partir" bah je peux vous dire qu'après je répondais à toute ces questions.
Par jour on avait deux séance individuelle et une en groupe par contre celle en groupe je participais pas les gens n'avait pas besoin de savoir le pourquoi du comment j'étais arrivée ici.
Je voulais pas venir dans ce centre au départ mais je peux pas nier qu'il m'a été d'une grande aide pour m'en sortir et redevenir la fille que j'étais avant de sombrer dans tout ça. Pendant ce long séjour je n'ai pas osé contacter ma famille parce que j'avais peur de leur réaction, peur d'être rejetée enfaite j'avais peur de plein chose mais surtout de ma mère parce que je savais pertinemment que je l'avais déçue alors j'appréhendais mon retour chez moi.Grâce au nombreuse séance avec la psychologue j'ai compris énormément de chose. Par exemple avant de venir dans le centre je n'avais pas remarqué ma perte de poids que mon visage était plus creusé et j'avais les pupilles dilatées . Tout ça était du à la drogue. Moi qui pensais bien me cacher, que personne ne pouvait remarquer ma prise de drogue bah au final pleins de choses pouvais leur indiquer.
Moi je pensais être discrète mais loin de là mon comportement aussi avait changé j'étais devenu beaucoup plus à fleur de peau j'avais un comportement plus agressif avec les gens.Tout ça me rappelais une période de ma vie en particulier juste après la mort de notre père Ahmed c'était réfugié dans la drogue et il passait constamment ces nerfs sur Karim. Karim était devenu un puching-ball humain à chaque fois Ahmed le frappait pour rien et même si il essayé de ce défendre c'était peine perdue face à Ahmed. Ma mère elle ne voyait rien enfin elle ne voulait pas voir je pense et on peut pas lui en vouloir elle venait de vivre le décès de son mari et elle n'avait pas la force de s'occuper de ces choses là.
J'avais passé mes 2 mois et demi de vacances dans ce centre et j'avais évolué et moi je voulais absolument sortir pour faire ma rentrée et que personne se doute de rien dans mon quartierMais moi m'a plus grande crainte en sortant de ce centre c'était le regard de ma mère c'était la seule raison pour laquelle je ne voulais pas rentrée chez moi parce que tout me manquais mais ce petit bout de femme faisait que je ne voulais pas retourner dans mon quartier..
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Laisse faire ton mektoub et n'oublie jamais que Allah éprouve ceux qu'il aime
Teen FictionC'est une chronique réelle Je m'appelle Sarah et j'aimerais vous raconter 4 ans de ma vie