La tête appuyée à la fenêtre de sa chambre, elle regardait les gouttes de pluies tombaient en cascade sur le sol au bas de son immeuble, les contacts de la toiture avec celles-ci était comme une musique mélo-dramatique qui venait accentuer la tristesse de son âme. Elle n'en pouvait plus, une puis deux puis trois larmes viennent mouillées ses joues creuses. Les cours, sa mère, son père, sa belle-mère, son beau-père, ses démis-frères et soeurs, la pauvreté, la famine, la violence, ...elle.
Une seconde plus tard elle ose se lever, elle puise en elle la force de dévaler les 10 étages de son immeuble sans faire attention aux cris de sa mère, elle arrive au seuil de la porte de son l'immeuble... puis sort pour errer dans les rues désertées à cause de la pluie, pour que la pluie apaise ses plaies infligées par son beau-père, pour être purifiée, libre de tout problèmes: les cours, son père, sa mère, son beau-père, sa belle-mère, ses démis-frères et soeurs, la pauvreté, la famine, la violence ...elle.
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La bâtarde
Poesia- Tu vois cette jeune fille au fond de la salle? - Celle qui a les yeux rivés sur ses chaussures? - Oui, a tu déjà croisé son regard? - Non, qu'a t il de si spécial? - On y voit de la peine, de la tristesse, de la souffrance, des humiliations, de...