Souvenez-vous

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N.B: Ceci n'est pas une citation, un poème ou encore un texte prosaïque, c'est juste des mots alignés sans réelle cohérence, sans style apparent, écrits dans le but de soulagé mon coeur meurtri.

Je sais que vous ne lirez jamais ces écrits, à moins que je ne vous les montre, ce qui d'ailleurs ne risque pas d'arriver.
J'ai toujours crû que je ne pouvais pas tomber plus bas, crû que le destin n'avait plus de ressources pour me déstabiliser,  crû que je ne pouvais pas être plus triste que je ne le suis déjà mais ce n'est pas le cas. Alors que je croyais que la vie n'avait plus d'armes pour m'attaquer, alors que je commençais à me relever fin j'essayais, elle m'a envoyé sa dernière arme, le "coups de grâce" comme on dirait dans le jargon, afin de me faire sombrer pour de bon.
Vous vous souvenez de ces temps-là où on ne se parlait pas encore? Où Glory tu étais la fille la plus énervante que la terre n'ait jamais connu? Où toi Felly je ne t'adressais pas la parole? Et où vous Merveille, Mervedy, Ketsia j'ignorais votre existence? Qui aurait crû que l'année d'après on serait inséparable, toujours ensemble à faire des trucs bêtes dignes d'une écurie d'attardées mentales? Vous souvenez-vous du jour où on a composé une chanson? C'était quoi déjà le titre? "Trop beau pour être vrai"? MDR! On s' était inspiré de l'histoire de Merveille, on était tellement enthousiaste et puis le jour d'après on avait trouvé ça stupide. Vous souvenez-vous de la fois où on avait toutes éclatées en sanglots dans la cour de l'école? Ou encore la fois où on est allé au bord du fleuve et qu'on a failli se faire arrêter parce qu'on était près de la frontière? Oh et la fois où Ketsia s' est mise à pleurer parce que le garçon que j'aimais m'avait dit que ce n'était pas le cas, moi-même la concernée je ne pleurais pas mais toi si! Quand que je pense qu'il n'y aura plus de moments pareils ça me fond le coeur. Et toi Manix, mon Manix, je suis carrément folle de toi. Tu te souviens de la fois où je t'ai parlé, c'était la premiere fois que je fasse le premier pas moi qui suis si timide. Dès le premier soir je t'ai tout dit, absolument tout dit, et toi tu m'as écouté sans me juger, sans m'interrompre, quelque fois pour demander des éclaircissements, je te parlais comme-ci je te connaissais depuis des lustres, et tu m'as conseillé comme un grand frère, comme le grand frère que je n'ai jamais eu et que j'ai toujours voulu avoir. Et voilà que je te perds aussi.  Pourquoi diable a-t-il fallut que vous vous en alliés tous la même année? Dans quelques mois je serai sans vous, j'aurais personne à mes côtés, et moi qui me suis toujours dite que ma dernière année au lycée serait la plus belle. Me voilà sans amis, sans repères, privées des personnes qui ont su participé à mon bonheur depuis presque six ans.

La bâtardeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant