Des plaintes inarticulées
Des larmes laissant l'empreinte de leur passage sur les joues
Des yeux rougis d'avoir trop pleuré
Des mains tremblantes tenant des mouchoirs
La mère du défunt qui parlait à son fils comme si il respirait encore
La veuve qui placait sa main devant sa bouche pour étouffer ses sanglots
La famille, les amis et connaissances pleurant parfois criant les yeux rivés sur la dernière demeure de l'être aimé.Et au milieu de ses grandes personnes, au milieu de ses hommes qui pleuraient en silence derrière des lunettes et de ses femmes qui criaient à gorge déployée parce qu'elles n'arrivaient pas à contenir leur tristesse, trois petits garçons, âgés respectivement de 14, 10 et 8 ans, les enfants du défunt. Eux, contrairement aux autres personnes présentes, ne pleuraient pas, aucune larme n'était venue s' échouer sur leurs joues, aucun son ne sortait de leurs bouches. Ils étaient presque stoïques les yeux rivés sur la photo de leur père. S' en était presque pertubant, certains diront même que c'était choquant. Le soir après l'enterrement, dans leur chambre, loin des oreilles de leur mère, chacun dans son lit, ils pleuraient, pleuraient comme si ils venaient à peine de se rendre compte de l'absence de leur père. ..
R.i.p tonton Kappy
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La bâtarde
Poetry- Tu vois cette jeune fille au fond de la salle? - Celle qui a les yeux rivés sur ses chaussures? - Oui, a tu déjà croisé son regard? - Non, qu'a t il de si spécial? - On y voit de la peine, de la tristesse, de la souffrance, des humiliations, de...