La Prison

Chapitre 3: l'interrogatoire

Il faisait noir. Tout à coup Juan retira le sac en toile de la tête du Gardien de La Prison. Il se trouvait sans doute dans le salon du jeune homme, il y avait une lumière éclatante, si bien qu'il dût attendre quelque temps pour pouvoir distinguer les objets. Le garde fut étonné de la quantité de trophée de combat que pouvait avoir une personne à un si jeune âge, il y en avait au moins une cinquantaine! Juan prit la parole:
-Pourquoi Myrode vous envoie me chercher? Demanda-t-il en mettant une épée sur la gorge du premier garde
-Ce n'est pas toi que nous cherchions mais ta mère!
-Ma mère! Qu'a-t-elle fait pour mériter d'aller à La Prison
-Nous ne savons rien. Dit le deuxième Gardien de La Prison
-Vous les Gardien vous ne savez jamais rien mais quand il s'agit de tuer ou emmener un innocent vois pouvez citer combien de temps votre cible à dormi durant sa vie! Dit Juan en s'énervant à la plus grande joie des Gardien,
Le troisième gardien cracha par terre en signe de désaccord.
-On ne crache pas dans ma maison! Dit Mekali, qui se trouvait cachée derrière lui, avec une force qui suffit à surprendre Juan.
Les prisonniers profitèrent de la confusion pour défaire les cordes qui leur nouaient les poignets. Ensuite ils prirent leurs chaises et les lancèrent sur Juan qui fut surpris par ces chaises volantes et n'eut donc le temps de ne rien faire.

Quand il se réveilla il avait des chaînes aux poignets et aux chevilles. Des barreaux en métal barrent l'entrée de la grotte où il se trouvait. Il était dans La Prison, le lieu craint du monde entier. Il regarda ses compagnons de cellule il y avait un jeune homme avec les yeux vert émeraude et un vieil homme au minimum octogénaire mais il ne vit pas sa mère. Cependant au fond de lui il n'était pas étonné de ne pas être avec elle. Ils évitaient de mettre des personnes qui se connaissent dans la même cellule, pour éviter que leur évasion ne soit aussi coordonnée que s'ils ne se connaissaient pas.

Dans la tête de Juan il était impossible de sortir de là car La Prison se présentait sous forme d'un gouffre avec au milieu une colonne creuse où il y avait un escalier c'était la seule issue mais c'était aussi le seul endroit vraiment gardé dans la prison si on y entrait on y ressortirait que mort et il y avait des couloirs qui menaient aux quartiers B et C où il y avait les cellules renforcées mais de ce coté il n'y avait aucune issue.

Il se leva mais au moment précis où il allait se présenter à ses camarades de cellule, le Gardien de La Prison qu'il avait assommé dans la matinée entra dans la pièce. Le garde emmena notre héros dans la colonne creuse il monta une dizaine d'étages pour entrer une salle sombre qui était le bureau du directeur. Juan mit dut temps à s'habituer à la pénombre. Myrode était un homme grand, une capuche avec un œil à l'arrière lui couvrait le crâne et la moitié du visage si bien que l'on ne voyait que sa bouche. Il prit la parole en regardant la pluie torrentielle par la fenêtre:
-Asseyez vous!
Un garde prit Juan par l'épaule et appuya dans le but de le faire assoir mais le prisonnier était de roc et resta debout.
-Vous avez molesté trois de mes hommes à vous tout seul, je suis étonné, compte tenu de leur entraînement.
Il se retourna pour être face au captif qui était bien plus petit que ce qu'il croyait.
-Je voudrais vous engager comme Gardien de La Prison. Si vous acceptez votre mère sera libérée, sinon elle restera ici jusqu'à la fin de ses jours, c'est pour cela que e les aient envoyés.
Il fit une pause pour que le jeune homme réfléchisse un peu,
-Vous avez une semaine pour réfléchir. Amenez-le dans sa cellule.

Alors le Gardien de La Prison s'approcha, prit Juan par le bras et le tira hors de la salle. En passant devant la cellule de Sa mère Juan voulut s'arrêter pour la regarder, mais le Gardien de La Prison le tira, cependant le prisonnier ne bougea pas d'un poil. Mekali était une femme qui avait une quarantaine d'année, mais qui semblait en avoir trente. Elle était la plus belle aux yeux de Juan, mais elle n'aimait pas l'entendre le dire.

Le soleil se couchait au moment où Juan réfléchissait à la proposition de Myrode. Le garçon aux yeux verts émeraude s'appelait Theo et le vieillard Archibald. Il sut plus tard que l'enfant avait volé une pomme sur un étalage car il vivait dans la rue et il avait faim. Archibald quant à lui avait hébergé sans le savoir un voleur de renommée mondiale ce qui lui a valu la peine de prison à vie.

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