Chapitre 11

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Slimane : il me faut une autre carte, j'ai perdu l'autre
Moi : ok... Sinon ça va mieux lol
Slimane : wallah ta gueule, parle même pas avec moi toi !!!!


Waaaaaaaw, comme une gifle, j'avais fait quoi là ?!


Moi : parle-moi meilleur aussi !


Il me lâche un regard, mais fait pas plus attention. Je lui tends sa nouvelle carte et limite, il me l'arrache des mains. Cette enfant a vraiment des problèmes tout ce que vous voulez, mais trakass. Je fini ma journée a réorganisé les emplois du temps des salles et des employés. Dans ma voiture, je reçois un coup de fil de ma mère.


Moi : ouii ?
Ma mère : il faut que tu passes chez mon tailleur dans le 18e récupéré mon wax
Moi : ça ne peut pas attendre samedi ?
Ma mère : non, c'est urgent.
Moi : ouai ok


Déjà, que j'ai le seum, monter sur Paris ma plus que saouler. Arrivée chez son tailleur j'ai attendu 10 ans monsieur n'avais pas fini les retouches. En attendant, je suis allé me prendre un petit truc à manger, a mon retour, il avait enfin fini. Breff 30 minutes plus tard, je suis enfin dans ma ville. En passant devant la résidence, je remarque une place pour me garer, mais des mecs était posté devant. Franchement c'ce limite si on ne vivait pas dans la cité en vrai, on pensait que c'était un coin tranquille mais pas du tout, La famille a Taalia habite dans le bâtiment ainsi qu'une autre famille rebeu et tous traînent dans la cité A Nayé, voila pourquoi il y avait souvent du monde devant, bref je m'égare là. Je fait donc le tour et me gare limite en frôlant la voiture qui est devant moi.


?? : OH MA TURRV !!


Je descends à peine de ma voiture que je me fais agresser.


?? : MA VOITURE PUTAIN, T'ES CONNE OU QUOI ?
Moi : oh t'y es malade ou quoi, comme tu me parles toi !?
?? : putain, MA VOITURE, TU SAIS PAS CONDUIRE OU QUOI ?
Moi : QU'EST CE TU VIENS M'EMBOUCANER COMME ÇA, JE N'AI PAS TON TEMPS.
Un mec : woooow la marseillaise elle a le sang chaud
?? : QUEL SANG CHAUD, ELLE SAIS PAS CONDUIRE, TOUTES LES MEUFS NE SAVENT PAS CONDUIRE CONNE DE TOI
QUOI ? MAIS VA..
Souley en arrivant : ohh Yanis, c'est à ma sœur que tu parle la donc pèse t'es mots aussi
Moi : MALADE MENTALE VA TU ES COMPLEMENT FOU
Le Yanis : calme ta SOEUR aussi
Moi : je ne me calme pas de croire, c'est ta femme.
Le Yanis : PUTAIN UN CAS TA REUSS WALLAH ELLE A RAYÉ MA FEMME PUTAIN, MA VAGO
Moi : EH DEGUN ME PARLE COMME SA OK, vas-y, je n'ai pas ton temps, Souley t'es pas censé être partis toi ?
Lui : j'y vais la, je vais rater mon train même
Moi : ah ok
Lui : vas-y venez moi voir vous aussi bande de crevard
Moi : dès que je peux je monte, toI même, tu sais mon frère.
Lui : ouais
Moi : vas-y et bonne chance frérot, on te soutient tous



Souley, jour une grande compétition avec sont club? On le voit assez rarement en ce moment. J'avance vers mon bâtiment, les teneurs mecs étaient partis. J'attends l'ascenseur et la Slimane descend des escaliers au téléphone à ma vu, il arrête directement de parler, se met contre le mur et me regarde. J'e calcule a peine et prend les escaliers en le tchipant. Arrivée chez moi, je rattrape mes prières et me pose au salon avec ma mère  


Ma mère : j'ai entendu dire que quelqu'un veut se marier avec toi. 

Moi : ah ouai
Ma mère : oui, c'est un bon garçon en plus, il travaille, il a une voiture, il respecte ses aînées.
Moi : hmmm
Ma mère : on dirait, tu t'en fou
Moi : perso mama ce n'est pas a sa que je pense en ce moment
Ma mère : donc tu as quelqu'un en vue ?
Moi : même pas
Ma mère : ça veut dire...



Sauver par le téléphone al hamdoulilah, sinon elle aller me saouler avec ça. À fond dans les expert miami, je fais pas attention à ce quel dit mais un mot, ou plutôt un prénom va me faire revenir a la réalité.



Ma mère : Mariama tu a fait quoi !!!!!
...
Ma mère : mais t'es malade ou quoi, elle est trop petite pour voyager en Avion
...
Ma mère : et alors tu crois Chicago, je ne sais pas quoi, c'est ici tchiiiip


En entendant ça, je me suis relevé d'un coup, dite moi que c'est une blague, ce n'est pas possible elle a quand même pas fait ça. Je ne cherche pas comprendre et arrache le téléphone des mains de ma mère.



Moi : sale hypocrite de merde, t'es plus ma sœur, comment tu peux nous faire ça, l'emmener si loin de nous. T'es qu'une p****, connasse tout ce que tu veux. Tu la considérais même pas Maya quand elle est née, elle a toujours été une erreur, une erreur de l'avoir gardé tu la toujours dit, et la, tu reviens comme une fleur et tu la prends avec toi aux USA. Dire que ta toujours été un modèle pour moi la grande sœur idéal, astaghfirullah, t'es plus rien du tout pour moi, tu me fais honte, tu fais honte à la mémoire de papa, je veux plus rien savoir de toi...bip bip bip


Comment et pourquoi !! À quoi pensait Mariama, quel était sont problème. La, elle était aller vraiment loin, a mes yeux elle n'étais plus rien.


Ma mère : Alima, mais un touri a ba (mais t'es devenu folle)
Moi : jE veux plus rien savoir de cette fille.


Sans plus attendre, je vais m'enfermer dans ma chambre, je suis au bout du rouleau désespérer. Maya a toujours été ma fille dans ma tête, Mariama la en quelque sorte rejeter à sa naissance, pour elle ça allait être un fardeau pour son future vie professionnelle... Pfff je veux vraiment plus rien avoir avec elle, papa nous a pas élevé comme ça, il doit sûrement avoir honte d'elle de tout la haut, elle a tellement changé. Dans ma tête, tous se bousculent, je me remémore mes souvenirs passer avec ma sœur et mon père , la assise sur le sol de ma chambre en larmes...


?? : wsh la folle
Moi : laisse-moi, je n'ai pas envie de parler Moussa.
Moussa : de stresse meuf, tu fais trop la fière toi
Moi : MAIS PUTAIN, C'EST QUOI QUE TU NE COMPRENDS PAS DANS LAISSE MOI
Moussa : OH, COMMENT TU ME PARLES AUSSI
Moi : OUBLIE PAS, JE SUIS TA GRANDE ET VOUS AVEZ QUOI A TOUS ME SAOULER LA, PUTAIN !


J'attrape mon, gilet, mes claquettes foulard et clés de voiture et sort de l'appartement en plein hiver. Je démarre comme une folle, la haine parcoure tout mon corps, la haine contre ma sœur. Je fais plusieurs tours en me parlant à moi-même, quand je suis très énervé j'ai le dont de me parler à moi même. Après une bonne dizaine de tour, j'arrive dans une sorte d'espace vert avec des bancs. Je ne me gare pas trop loin et me pose.


?? : t'en a pas marre de pleurer toi


Je me redresse brusquement, et vois Slimane.


Moi : tu fais quoi ici ?
Slimane : on va dire que je t'ai suivi.
Moi : mais t'es un genre de malade mentale, t'y es complément fou, t'as des troubles de la personnalités toi ! Je ne t'ai rien demandé reste ici si tu veux moi, je pars.


Je me lève sur le point de partir, quand monsieur me rattrape par le bras.

Slimane : toi, je pense que je vais t'épouser !!


À suivre ...👇🏾👉🏾

Journal d'Alima.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant