Journal d'Alima.

Chapitre 1

Cher Journal... Voilà comment tout a commencé...

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- Mariama, tu ne peux pas partir comme ça !
Mariama - c'est la chance de ma vie, tu ne peux pas comprendre, j'attends ce moment depuis toujours. Ça a toujours été mon rêve, la vie que je voulais avoir, et aujourd'hui, j'ai l'opportunité de le réaliser, 8 ans, 8 ans que j'attend ça. Je t'en supplie fait le pour moi.
- et maman dans tous ça ?
Mariama - t'es assez grande pour rester à ses côtés , et il y a Souley aussi il est peut être en Angleterre mais il subvient toujours aux besoins de la famille, je me suis toujours mise de coter pour toi et les garçons aujourd'hui à mon tour de profiter
- Ta Fille, Mariama ! Tu en fais quoi de Maya ?
Mariama - tu sais que je l'aime de tout mon coeur, t'es super proche d'elle, tu ferras une super bonne tante en mon absence.

Après ces quelques phrases échanger, elle me prend dans ses bras et monte dans le taxi qui l'amena a l'aéroport. Elle part vivre son rêve le plus cher, travailler dans une grosse boite d'événementiel a Chicago, son Américain dream Je suis vraiment très fier d'elle, elle le mérite sincèrement, mais laisser un bébé de six mois derrière elle faut le faire, elle est vraiment irresponsable.

Je monte chez moi, les larmes aux yeux, je ne re ne verrais pas ma sœur de sitôt, elle est vraiment tous pour moi, mon exemple, la sœur idéale, mon modèle. Je ne peux la garder à mes côtés toute ma vie.

Arrivée chez moi, je vais directement au salon, ma mère est la coucher sur son canapé favoris, a regarder Africable...

Elle : elle est partie ?
Moi : oui

...

Le soir venu, je suis dans ma chambre avec la petite Maya, elle n'a que six mois, elle a des aires de Mariama, un beau teint caramel, une peau si douce. Elle n'est pas venue au monde avec les meilleures conditions, mais avec beaucoup d'amour. Je reçois un appel vidéo via Skype de ma sœur..

Elle : hey wats'ap girl
Moi : tranquil and you
Elle : bah je suis bien arrivée, attend, je te montre un peu l'appartement qu'ils ont mis à ma disposition, je l'ai fait aménager avant que j'arrive

Et oui, ma sœur a vraiment pensé à tous avant de partir. C'était beau, elle m'a montré la vu qu'elle avait sur Chicago...

Elle : moi je vais dodo, le décalage horaire m'as achevé dit à la famille que je suis bien arrivée.
Moi : pas de soucis
Elle : fait un gros bisou à Maya pour moi sis

Je baisse l'écran de l'ordi, afin qu'elle puisse voir Maya et lui fait un bisous

Elle : ooohww trop choux, bon je te laisse mouaah xoxo

Elle raccroche aussitôt..

Ma soeur et moi on est fusionnel mais il y a tellement un gap entre sa mentalité et la mienne. Elle est très voir trop extravertie alors que moi je suis tous le contraire. Je m'endors à mon tour demain, je travaille...

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10h, je suis enfin prête, je chauffe un biberon pour Maya, je vais la déposer, aux côtés de ma mère.

Je prends les clés de la voiture, Mariama m'a laissé la sienne une petite clio. Breff, j'arrive au travail, c'est pas le boulot de mes rêve mais ça me dépanne énormément. Je travaille au Bershka du centre commercial de ma ville, malheureusement , je ne peux garder mon voile sur la tête donc, je fais toujours en sorte d'avoir un bandeau assez large sur la tête et un col roulé. Jour de livraison je suis en bas, je réceptionne les colis avec Alice, une collègue super gentil, un amour

Elle : alors ta sœur, elle est vraiment partie ?
Moi : oui, elle le voulait vraiment donc..
Elle : et elle t'a laissé la petite ?
Moi : pas le choix, ma mère est trop malade pour s'en occuper, elle peut la garder en journée mais pas h 24
Elle : oui, je te comprends, mais tata Mina, c'est une batante t'en fais pas, et pour la petite je peux t'aider y'a pas de soucis
Moi : merci Alice, t'es une bombe
Elle : t'inquiètes

Après avoir fini le stockage, on remonte en boutique, cette fois-ci en caisse. Toujours une clientèle de malade... 17h30 après une journée agitée, je rentre chez moi. Pas de trace de ma mère ni de mes frères. Je me repose un peut puis je vais rattraper mes prières. Quelque temps après ma mère revient avec Maya, elle était chez la voisine. Elle appelle mes frères par la fenêtre et nous convoque tous.

Elle : bon faut que je vous dise quelque chose
Moi : oui, qu'est-ce qu'il y a ?
Elle : on va déménager ?
Moussa : ah oui, où ?
Elle : à paris !
Souley : QUOI !! t'es pas sérieuse là !
Moussa : nan, c'est mort !
Souley : moi à Paname ? Jamais maman Marseillais dans l'âme, tu déconnes là
Elle : quand tu vas recevoir ma claquette sur toi, on verra si je déconne ou pas ! Vous savez très bien que toute notre famille est de là-bas je me sens trop seule ici wallahi
Moussa : mais  Souley, t'es h24 à Londres, wallah, c'est moi, je suis dans la merde. Je vais aller vivre chez toi ! MOI chez les Parisiens ! JAMAIS !
Souley en partant : vas-y vas-y
Idris :on part quand ?
Moussa : sale vendu, va
Elle : avant la rentrée
Moi : Quoi ? Mais c'est dans un mois et demi
Elle : oui
Moussa : moi, je ne bouge pas du 13 !

Ils sont déterminés à ne pas bouger du du 13, mais pour le bonheur de la maman, on va partir. Dans un sens, elle n'a pas tord, toute notre famille sans exception vit en région parisienne, a chaque mariage, baptême ou autre, on doit monter sur Paris. Et ma mère s'ennuie ici et je pense que ça lui ferait plaisir..

Je vais dans ma chambre et m'allonge quand je reçois un coussin dans la gueule. Ce sont Souley et Moussa

moi : putain, Souleymane t'es chiant ! Je croyais que vous étiez partis
Lui : ta race, on avait trop le seum pour rester en bas et vas-y parle a ta mère la putain,
Moi : oh Souley ca va, t'es jamais ici
Souley : mais même, pour ma fierté tu connais
Moussa : je n'ai pas envie de bouger d'ici moi, de toute façon, je suis bientôt majeure cousine
Moi : mdrrrr dans 1 an, mais va dire ça à ta mère
Souley : je te conseil pas, tu te rappelle quand je venais d'avoir 18 ans, en plus ta vu je suis née en Decembre v'la l'attente, breff j'avais voulu faire le warior a disparaitre 2 jours et je lui avais sortis cette phrase. Quand je suis revenu j'avais à peine franchit le pas de la porte que j'ai gouter a la ceinture. Ce jour la, j'ai senti les coups

Moussa et moi, on se regarde dans les yeux et explose de rire. Je m'en souviendrais toute ma vie de cette nuit-là. Il était rentré en soumsoum, mais ma mère l'avais cramer par la fenêtre.

Souley : mdrr niquez vous
Moi : mdrr, sérieux, ont pas le choix! On va aller chez l'ennemi askip
Souley : vas-y toi, en plus l'autre la, elle laisse son gosse comme ça
Moussa : Souley wsh !
Souley : arrête wsh, je te jure ça m'énerve, breff je me taille pour de bon là
Moussa : moi aussi
Souley : eh, tu ne me suis même pas
Moussa : vas-y toi, je vais voir ma go wsh
Moi : pfff azy bougez là

La séance rigolade ma fait un bien fou.. Le lendemain, Souley et ma mère se sont disputés, il s'avère que nous allons habiter dans le quartier, à ma tante, mais Souley a refusé, déjà qu'a Marseille elle a tout fait pour éviter les cités. La, ont allait etre dans celle de ma tante Hadja. Mais c'est la desh labas, la dernière fois que j'y suis allé, c'était il y a 5 ans et je me ne sentais pas en sécurité. Du coup, il veut qu'on soit bien et préfère nous prendre un grand appartement ou au pire une maison. Mais ma mère a été catégorique et à une condition que ce ne soit pas loin de chez sa sœur, donc finalement nous habiteront dans une résidence à cinq minutes de chez ma tante, plutôt grande et très bien localisé.
Maman et lui était monté sur Paris afin de tout finaliser en ce qui concerne les papiers, etc.

....

Nous voilâmes fin juillet, en plein ramadan en plus de la chaleur, c'est la merde. Les filles sont dégoûtées que je parte, mais bon pas le choix. Elles sont avec nous nous a la maison a nous aider à faire les cartons. Ma mère et les petits allaient partir demain en avion et arriveront en même temps que les camions de déménagement. Bah moi, je fais le trajet avec Souley, vu qu'il a sa propre voiture, on va pas vraiment le faire ensemble enfin vous avez compris quoi.

Sabrina : wallah je suis dégoûté. Ca serra plus la même
Moi : pire mais bon, pas le choix

À suivre ...👇🏾👉🏾