Aime-moi: L'amour à des années lumières

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PDV Andrew

Je suis étonné par sa requête. Je n'aurais pas pensé qu'elle me demanderait une chose pareille. Ca me flatte et ça me fait plaisir mais ça m'étonne d'elle. Eliana est quelqu'un d'assez timide et elle cache assez ses sentiments, ce qu'elle pense. Je n'aurais pas pensé qu'elle serait du genre à me demander de l'embrasser aussi spontanément. D'autant plus que j'ai conscience que je la rend nerveuse.

Je ne lui répond pas et je regarde ses yeux marrons si brillants. Lorsque j'approche mon visage du sien, elle ferme les yeux. Elle les rouvre en sentant mes lèvres se poser délicatement sur son front. Je lui souris puis je prend son visage entre mes deux mains. Sa peau est douce. Elle est très peu maquillée, je peux même remarquer qu'elle ne porte pas de fond-de-teint et sa peau est parfaitement propre. Je veux dire qu'elle a une peau très lisse et sans aucune marque disgracieuse, pas de boutons, rien. Elle a juste du mascara et un trait de eye-liner sur les yeux. Ce maquillage sur ses yeux les fait ressortir et fait de son regard un regard plus profond et plus perçant. Et son odeur... Elle a un parfum très délicat. D'ailleurs, c'est souvent par ce parfum que je sais dès que je passe la porte de chez moi si elle est là ou pas. C'est un parfum léger, féminin et délicat, pas quelque chose de fort qui agresse vos narines. Non, son parfum à elle vient les caresser et les charmer.

Elle continue à me fixer pendant que je passe mon pousse sur ses lèvres. Elle a la bouche seulement à moitié fermée, entrouverte. Ses lèvres ont une formes parfaites et elles sont bien pleines. Ce sont des lèvres qui vous donnent envie de les embrasser encore et encore, de les croquer même.

J'approche doucement mon visage du sien et je cale ma lèvre inférieure dans l'espace laissé entre les siennes où je lui dépose un petit bisou.

Lorsque je me recule de nouveau, elle est rouge comme un poivron, mais elle a un petit sourire angélique.

- Je dois y aller, ma mère va s'inquiéter

- Oui, tu devrais, je lui répond à contre coeur

Elle me sourit et se lève doucement. Je la regarde se diriger gracieusement vers la porte de la chambre. Cette fille a un corps très harmonieux. Elle n'est ni fine ni épaisse. En fait, elle a un vrai corps. Il y a suffisamment de quoi se mettre sous la main sans s'y perdre. A la voir comme ça je pense même que ce corps est constitué de muscle à 100%, sans un gramme de graisse.

Elle a une belle cambrure, bien dessinée et des fesses à couper le souffle, bien rondes et bien rebondies. Elles ont l'air musclées.

Si je ne me faisais pas violence pour me contrôler, j'aurais déjà la main dessus pour m'en assurer.

Je la regarde comme si elle était une divinité lorsqu'elle s'arrête et se tourne vers moi. Elle passe sa main dans ses cheveux lâchés.

- Bonne nuit monsieur Peterson, à demain

Sans attendre de réponse, elle disparait. Je l'entend descendre les escaliers. Ce n'est qu'en entendant la porte d'entrée claquer que je me lève du lit pour rejoindre ma chambre.

Je ne sais pas ce que cette fille me fait, mais elle me rend absolument dingue. Elle me fait déroger à tous les principes et valeurs auxquels je croyais: la fidélité, tout d'abord. Bon, c'est vrai que ma chère et tendre m'a déjà trompé, mais je ne voulais pas en faire autant et tomber aussi bas. Et puis, c'est vrai aussi que ça fait des mois qu'il ne se passe rien entre nous et qu'on vit comme des étrangers, comme des colocataires mais il n'en reste pas moins que je suis encore marié à elle.
Et puis je le resterai surement encore longtemps parce qu'il est hors de question que Carla vienne chercher ce que j'ai mis tellement de temps à obtenir et à construire. Cette rapace tenterait de tout me prendre et je ne veux pas courir ce risque. Sans parler de Mia. Je ne veux pas que ma fille voit ses parents se déchirer et se traiter comme de la merde pour des biens matériels et pour sa garde. En plus, je ne veux pas qu'elle me soit retirée pour aller vivre avec sa mère, pas même un weekend sur deux. Je veux qu'elle reste avec moi à plein temps. Et croyez-moi, les juges prennent parfois des décisions étranges, je sais de quoi je parle.