Le Souvenir D'un Ange

Chapitre 7

Je suis vraiment désolée pour le retard et je sais que vous avez sûrement oublié cette fiction mais je ne pourrais pas posté aussi souvent qu'avant. Vous avez dû remarquer que je parle avec "je" et non "nous" mais j'expliquerai tout ça à la fin. Je ne vous fait pas plus attendre, voilà le chapitre écrit à moitié par encrenoire76 et le reste par moi BDaniela95 :)

PDV Aiden

Après avoir déposé Kathleen chez elle, je ne fais que de penser à elle, probablement parce que c'est la première fille que je côtoie depuis environ un an, si on enlève Mélissa (ma mère adoptive) et Maelys. D'ailleurs en parlant de ma soeur adoptive je vérifie l'heure et me rends compte qu'il est temps pour moi d'aller la chercher. J'accélère et arrive en retard lorsque la sonnerie sonne devant son collège.

Ellipse d'une demi heure

Voilà maintenant plus d'une demi heure que je patiente devant le bahut et que Maelys n'est toujours pas la. Je commence à m'impatienter et j'entreprends de faire le tour du bâtiment. Je m'aventure dans les buissons jonchant les barrières protégeant la propriété privée alors que le ciel s'assombrit. J'entends un cri et je presse l'allure pour voir d'où vient ce bruit suspect. Alors qu'aucun bruit ne se répète un nouveau cri retentit. J'aperçois alors une jeune fille plaquée entre un jeune homme aux allures d'ivre et le portail. Je me precipite à ses côtés et m'apercois alors que la victime de cette agression n'est autre que ma petite protégée : ma soeur.

"-Lâche la immédiatement."

L'agresseur me regarde avec un sourire narquois et me répond avec beaucoup de difficultés sûrement dû à la quantité énormément présente d'alcool dans son sang.

"-Elle..elle..elle est, il hoquette et enchaine, très mignonne, il lève un doigt en l'air, tu trouves pas ?"

Je m'élance sur lui pour qu'il arrête de la toucher. Je lui met un coup de poing dans le visage et il recule secoué.

"-Elle est peut être mignonne mais je t'interdis de la toucher connard."

Je prends Maelys dans mes bras et la porte en princesse. Elle se niche dans mon tee-shirt et pleure à chaudes larmes. Tout ça à cause de moi parce que j'ai voulu raccompagner une pauvre fille qui était tombée en panne alors qu'ici ma petit soeur se faisait agresser. Ma mâchoire se contracte et elle doit s'en rendre compte puisque elle lève sa main pour me caresser le visage.

"-Ce n'est pas de ta faute Aiden."

Je ferme les yeux et enchaine :

"-Ah oui, c'est de la faute de qui d'après toi alors? À moi, puisque encore une fois j'ai promis de te protéger et je ne l'ai pas fait, je t'ai promis d'arriver à l'heure et moi comme un pauvre abruti j'en suis incapable.

-Arrête de t'en vouloir autant Aid', je t'aurais attendu patiemment devant le collège comme prévu je ne serais pas là dans tes bras, je ne me serais pas habillée aussi court cet homme ne m'aurait pas approché, alors dans cette affaire nous sommes tous les deux coupables."

Nous arrivons au niveau de ma moto coupant court à la discussion désagréable. Je pose délicatement Maelys sur le siège arrière et retire ma veste pour qu'elle recouvre ses vêtements déchirés. Je prends les deux casques dans la soute et lui en passe un. Je m'installe correctement sur mon véhicule et lui fais un signe de tête pour lui autoriser à passer ses mains frêles autour de ma taille. Elle s'exécute et serre son petit corps au mien. Cette sensation me rappelle le retour de Kathleen avec moi. Mes mains s'agrippent au guidon par colère. Maintenant je déteste cette fille et ses allures de demoiselle fragile. Après avoir repris mes esprits je démarre la bécane et nous traversons la ville à une allure très rapide. Les étoiles et les néons de la ville sont les seuls compagnons que nous croisons sur la route. Une fois arrivés j'ouvre la porte d'entrée de l'allée grâce au bippeur du portail automatisé. J'entre au pas et nous nous garons dans la place destinée au rangement de mon engin et je laisse descendre Maelys avant d'escalader ma moto pour descendre également. Elle me tend son casque que je prends pour stocker dans le petit bac rouge du garage qui est placé ici exprès. Lorsque je me retourne je fais face au doux visage de Maelys qui me regarde avec des yeux remplis d'anxiété. Je lui demande alors :