Chapitre 13 : Pour Toujours ( Épilogue )

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Point de vu de (Bf/n) :

Je me réveillais dans la chambre d'hôpital. Je clignais plusieurs fois des yeux avant de froncer les sourcils. Je n'étais pas censé me réveiller. A moins que le paradis ne ressemble à une chambre d'hôpital...non ça serait plutôt l'enfer. Oui c'est ça j'étais en enfer. Je savais que je n'aurais pas du piquer des cookies à (Y/n) à chaque fois que j'en avais l'occasion....

Même en voyant Oikawa et ma mère entrer dans la chambre je ne comprenais pas la situation. Ils avaient d'énormes poches sous les yeux, la peau pale, et les traits tirés. Ils semblaient épuisés et incroyablement tristes. Je ne comprenais pas. 

- Que... ? Qu'est ce que vous faites aussi en enfer ? Je suis censée être la seule à être morte

Ma mère ne pu retenir un sanglot. Elle se jeta sur moi et me prit dans ses bras en pleurant. Je ne comprenais vraiment pas. Perdue je regardais Tooru qui se contenta de détourner la tête en pinçant les lèvres. 

Un poids s'écrasa sur ma poitrine. J'avais un mauvais pressentiment. Je ne savais pas ce qui se passait, mais je savais, j'étais sûr que je ne voulais pas le savoir. 

Et pourtant quand Oikawa me tendit une lettre je la pris. L'enveloppe était blanche et seul mon nom était marqué au dos. Je connaissais cette écriture. Je l'avais vu toute ma vie. Rien que de voir mon nom sur cette enveloppe me fit trembler. Je relevais les yeux vers Tooru puis regardais ma mère qui s'était écartée de moi. 

- C-ce n'est pas ce que je pense n'est ce pas ? C'est un mensonge..... Ne me dites pas que....
- Ouvres là.... S'il te plaît....., me fit ma mère en chuchotant

J'obéis. En ouvrant l'enveloppe un parfum nostalgique me parvint. Ah....cette odeur me rappelait la famille, la maison. C'était une odeur de cookies et de joie. Son odeur à ELLE. Je sortis difficilement le papier à cause de mes tremblements. Comme pour l'enveloppe le papier était blanc, tout simple. Il n'y avait qu'une seule feuille. Mais les pattes de mouches noires dessus m'étaient encore une fois terriblement familières. Je ne voulais vraiment pas mais je commençais à lire quand même ce qu'il y avait de marqué. 

« (Bf/n ), si tu lis ça, ça veux dire que tu es en vie, et franchement c'est un grand soulagement pour moi. Je ne peux même pas imaginer dans quel état serait tout nos proches si tu n'avais pas survécu malgré tout mes efforts ! Cela voudrait dire que j'aurais fait tout ça pour rien.... »

- Non... Non, non, non, NON ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas lire ça !

J'avais jeté la lettre plus loin dans mon lit d'hôpital. En lisant ces quatre lignes les larmes dégoulinaient déjà de mon visage. Je refusais de voir la vérité en face je le savais. Mais si je faisais ça, si je refusais d'admettre que.... 

- Elle l'a écrite pour toi (Bf/n)... tu dois la lire...pour elle

Me fit ma mère en pleurant elle aussi, sa voix plus aiguë à cause de toute sa peine mais aussi du soulagement d'avoir sa fille en vie. 

Oikawa me tendit à nouveau le papier et à contre coeur je repris ma lecture. 

« J'aimerais que tu ne fasses pas tout un cirque en apprenant ce que j'ai fait. C'est une décision que j'ai prise en connaissance de cause. C'était réfléchit....J'y pensais depuis un bon moment en fait. Depuis que les médecins m'ont dit que j'étais donneuse compatible pour toi. Quand je l'ai su je me suis dit que c'était une preuve que nous devions êtes soeur dans une vie précédente. Je penses que tu auras compris maintenant que si tu lis cette lettre, c'est parce que...je t'ai donné mon coeur. Ca na pas été facile d'ailleurs. J'avais tout le monde contre moi. Ma mère, les médecins qui auraient voulu greffer le coeur de quelqu'un n'en ayant plus besoin à cause des procédures médicale et tout ça.... Mais je suis têtue, tu le sais. Et ils ont fini par comprendre. J'étais en vie grâce à toi. C'était à moi de sauver la tienne.

Training Camp [ Iwaizumi Hajime x Reader ] - COMPLETEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant