Chapitre 2:

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Il fut un matin, ou je changea de maison.

Je me suis réveillé dans cette endroit, tout à fait différents de mon habitat naturel.

Le pire c'est qu'on dit que les personnes qui habite ici, sont ma vraie famille, pourtant je ne ressens rien.

Mon rêve que je croyais si beau, à changé d'horizon.
Je me sens mal, toujours pas à ma place.
Ce désir c'est écroulés, me laissant sans pensée pour l'éternité, plus aucune espérance, le rejet total de ma conscience.
Je suis sans voix, je ne sais pas ce que je dois faire.
Mais malgré tout, je dois m'adapter, puisqu'on dit qu'ils sont de mon sang.
Je dois essayer de les aimer même si cela m'est impossible et ne sera jamais le cas.

Pourquoi je ne ressens rien, cette incapacité à leurs donner de l'amour, à les aimer ?
N'étais ce pas mon rêve, pourtant!
Je me sens mal, comme étouffée dans un endroit inconnu, j'ai une grosse boule au ventre, je me sens pas à ma place...
Je suis dans une bulle, si solide et ancrée dans la solitude, personne ne peux la détruire car elle est trop résistante, et si un jour, il s' avérer que quelqu'un réussisse, je pourrais en mourir car cela me détruirais juste.

Je suis une comédienne, je simule un bonheur sans fin, alors que je ne vais pas bien.
J'essaye de me comporter bien, d'être polis, d'être gentille, mais rien n'y fait, je suis juste dans une mise en scène et malgré que sa soit mes parents, pour moi ils me sont juste étranger.

C'est comme dans un film, on peut simuler un amour éternel avec deux personnes, alors que ces acteurs dans la vrai vie ne se parle même pas.

Les gens dises le plus souvent, qu'il aime pas leurs parents puisqu'ils sont énervés, mais moi ce n'est pas pareil je ne les aimes pas c'est tout.
On ne peut pas m'obligés à les aimer, déjà que leurs faire croire m'est dur et me fais mal.
Je suis incapable de leurs dire je t'aime, cela me dégoute au plus profond de moi et n'est que mensonge.

A 6 ans, les enfants, pensent encore à jouer, à s'amuser, moi à cette âge, je priai dieu tout les jours pour quitter cette maison qui n'était pas la mienne, et aller loin, très loin, ou tout est beau, rayonnant, un monde semblable au Paradis, une utopie.

Je faisais que de regardais les nuages, le plus longtemps possible, cherchant une échelle qui m'emmènera derrière ce ciel si vaste, pour rejoindre une galaxie qui sera d'accord de m'accueillir.

INNOCENCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant