Penser toute sa vie, que son cœur est vide, qu’il n’est pas fait pour aimer et encore moins pour battre.
Se demander pourquoi on est là, sur terre, à respirer cette air qui nous permet de vivre et d'être en bonne santé, alors que certaines personnes n’ont pas la meme chance.
Puis un jour, se sentir impuissante face à ce sentiment si nouveau, ressentir le besoin de te voir et avoir peur à tout moment de te perdre.
Ce jour là, je me suis enfin rendu compte que je pouvais appréciée.
Que je pouvais oublier mes soucis seulement en te voyant.Je n’oublierai jamais ce jour, c’était le 10 septembre 2012.
Le premier lundi depuis mon année de 4 ème, je voulais faire des efforts, travailler mieux, être plus gentille avec les gens et ne plus me laisser faire.
Le premier jour, j’avais remarquée dans mon carnet que l’on allait avoir une nouvelle professeur d’EPS.
J’étais plutôt impatiente de savoir comment tu étais étant donné que le sport était la seule matière que j’aimais et je prévoyais de faire mes études dans ce domaine plus tard.
Je me rappelle que le lundi matin, j’étais avec une copine, on avait vu une dame qui marchait près du parking des professeurs et ont c’était moqués d’elle car on pensait que c’était elle la nouvelle.
J’étais plutôt déçu, car je voulais vraiment faire du sport et ont c’était dit qu’avec elle on ferait pas grand-chose.
J’étais tout de même impatiente et l’ont avaient cour avec toi à 13h.
Cette heure arrivée, j’avais attendu que la sonnerie retentisse pour aller dans la cour, me ranger et j’attendais de voir la dame que j’avais aperçue ce matin.Puis là, je t’ai vu.
J’étais plutôt étonnée car on s’était complètement trompé.
Et je ne sais pas pourquoi, mais dès que je t’ai aperçue, j’ai tout de suite eu cette impression de t’avoir déjà-vu et de te connaître.
Tu es venue vers nous, et tu nous a sourie, on voyait au fond de toi, cette joie de vivre, ce bonheur qui émanait de ton sourire.
Tu avais était la première professeur qui me donnait cette envie d’assister à son cour, cette curiosité d’en savoir plus sur toi.Mais tout ça, me faisais peur, car je n’avais pas l’habitude d’apprécier les adultes et j’avais peur que tu sois comme eux, que tu sois comme ce monstre qui m’avait détruit.
Ou que tu me juges mal, à cause de ce que mes anciens professeurs pouvaient te dire.Mais toi, ce qui t’a différenciée des autres et que cela se voyait que tu aimais ton métier, que tu ne jugeais pas les gens sans savoir qui ils étaient .
Et ça m’a paru très bizarre que tu sois autant gentille avec moi, je n’avais pas l’habitude qu’on me porte autant d’attention.Un jour une amie m’avait proposé d’aller avec elle à une réunion pour s’inscrire à des cours d’équitation.
J’avais toujours voulu en faire, depuis qu’étant petite j'en avais déjà fait avec l’école.
Mais mes parents ne voulaient pas m’y inscrire.Je suis venue à cette réunion car je ne voulais pas rentrer tout de suite à la maison.
Je me rappelle que toi, tu étais là, à l’entrée de la porte pour accueillir les personnes et j’étais très contente de te voir, tu nous as sourie comme à ton habitude et tu nous a dit que tu étais contente que l’ont s’inscrivent.Moi, je n’étais pas sur de mon choix, j’attendais la réponse de ma mère.
Et j’ai du la suppliée mille fois pour qu’elle soit d’accord, au départ j’étais censé payer l’équitation avec mon argent, mais je suis restée assez sage pour qu’ils me le payent.A chaque fois, à la maison je devais me la fermer sinon on me laissait pas y aller.
J’avais tellement peur de les contrarier et qu’ils ne me laissent pas.Le jeudi était devenu ma journée préférée, toi tu avais de la chance car tu n’avais jamais cour ce jour là, mais moi j’étais toujours excitée de te voir.
Tu sais toute ma vie, j’ai vécu dans le néant, je ne voulais pas vivre ni exister et toi tu m’as redonnée l’envie de rester, l’envie de ne pas faire une connerie, tu m’as redonnée le goût de vivre.
Si je t’avais pas connu, je ne serai pas Ici.
Je te dois tout.
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INNOCENCE
القصة القصيرةTout a commencé par un regard, suivi d'un sourire, menant à un semblable de déjà vu. Et c'est là, à ce moment, que je me suis senti renaître. Il nous suffit d'un manque, pour essayer de le combler. D'une souffrance, pour créer une force. D'un rega...